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Ágústína, quatorze ans, née d’une passion éphémère, vit sur une petite île islandaise en compagnie de la vieille Nína, sous l’œil protecteur de Vermundur. Elle n’a jamais connu son père et ne communique avec sa mère, qui étudie les oiseaux à l’autre bout du monde, que par missives. Souvent, elle s’allonge dans la rhubarbe sauvage pour réfléchir au sens de la vie, au chaos du monde et à ses jambes de coton qui ne peuvent pas la porter. En dépit de ses deux jambes inertes, elle rêve d’escalader la montagne d’à côté à l’aide de ses béquilles, pour enfin contempler le monde, vu d’en haut.
Afficher en entierAgústína aime s'allonger dans la forêt de rhubarbes entre les tiges roides, et sentir l'odeur de la terre chaude. A quatorze ans, elle vit sur une île et s'émerveille des secrets de la nature. Elevée par Nína, experte en confiture de rhubarbe, boudin de mouton et autres délices, l'adolescente reçoit des lettres de sa mère, une chercheuse toujours en voyage. Elle marche avec des béquilles à cause d'un accident de naissance, ce qui ne l'empêche pas d'envisager l'escalade de la montagne de l'île. Singulière, arrogante, drôle et tendre, Agústína aime les mots, les nombres et les histoires. Sous le regard amoureux de Salomon, elle se découvre autrement... Un roman subtil, qui accroche à la vie quotidienne le merveilleux qui trop souvent lui manque.
source : le grand livre du mois
Afficher en entierSouvent aux beaux jours, Ágústína grimpe sur les hauteurs du village pour s’allonger dans le carré de rhubarbe sauvage, à méditer sur Dieu, la beauté des nombres, le chaos du monde et ses jambes de coton. C’est là, dit-on, qu’elle fut conçue, avant d’être confiée aux bons soins de la chère Nína, experte en confiture de rhubarbe, boudin de mouton et autres délices.
Singulière, arrogante et tendre, Ágústína ignore avec une dignité de chat les contingences de la vie, collectionne les lettres de sa mère partie aux antipodes à la poursuite des oiseaux migrateurs, chante en solo dans un groupe de rock et se découvre ange ou sirène sous le regard amoureux de Salómon. Mais Ágústína fomente elle aussi un grand voyage : l’ascension de la « Montagne », huit cent quarante-quatre mètres dont elle compte bien venir à bout, armée de ses béquilles, pour enfin contempler le monde, vu d’en haut…
Afficher en entierLa petite Ágústína, à son habitude, est descendue seule sur la plage à l’aide de ses béquilles et la force de ses bras pour méditer sur l’inconstance de la vie. Il y a longtemps que sa mère, universitaire émérite partie explorer les espèces migratoires aux antipodes, l’a confiée à la bonne Nína, experte en confitures de rhubarbe, boudins au sang de mouton et autres délices. Avec pour père de substitution épisodique Vermandur le bricoleur au grand cœur, celui-là même qui vit accoucher en catastrophe la mère célibataire d’Ágústína sur la banquette arrière de sa vieille automobile.
Happée par son monde intérieur, Ágústína fait bonne figure, se mêle volontiers aux activités puériles ou têtues des adultes, subit avec une dignité de chat la promiscuité désobligeante des collégiens, chante d’une voix de séraphin dans un orchestre amateur et se découvre ange ou sirène sous le regard amoureux d’un garçon de son âge. Mais Ágústína fomente elle aussi un grand voyage : l’ascension de la Montagne, l’élévation qui lui donnera assez de cœur au ventre pour accepter sa destinée…
(Source : Zulma)
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