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Extrait ajouté par GabrielleViszs 2018-02-27T17:35:20+01:00

Kalhen se tient juste à côté de Tholsen qui lui cède la place. Mon sourire se fige. Il me prend les mains d’autorité. Refusant de causer un incident, je me raidis sans protester. Il me mène sur la piste avec autant de douceur que de fermeté. La cadence a changé ; elle est plus lente, presque sensuelle. Nos jambes se frôlent en une insidieuse caresse, nos regards se rencontrent. Le temps suspend son vol. Quand la musique s’achève, que les dernières notes s’égrènent dans l’air nocturne, la magie de l’instant se brise. Avant que je puisse reculer, mon cavalier se penche à mon oreille et souffle :

— Tu danses bien, pour quelqu’un qui ignore les pas… et va pieds nus.

Comment a-t-il su ?! Sans attendre de réponse, il porte mes doigts à ses lèvres puis disparaît dans la nuit. Je suis bien plus troublée que je ne suis prête à me l’avouer, et il faut que Christa m’entraîne dans un quadrille réservé aux femmes pour que je chasse enfin son impérieuse présence de mes pensées.

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Extrait ajouté par GabrielleViszs 2018-02-27T17:35:00+01:00

Ses mots semblèrent prendre vie. L’énergie se concentrera dans sa paume, sa propre force la canalisa et la déversa sur l’œuf. Celui-ci explosa, laissant apparaître en guise d’oisillon une espèce de lézard d’un vert maladif, au museau court. Il déploya de pauvres ailes membraneuses en poussant un couinement pathétique. Ses yeux couleur améthyste s’ouvrirent sur Shyle qui haletait, épuisée, sa main engourdie serrée contre sa poitrine. La créature glouglouta et vint se blottir contre elle. Attendrie, elle ne put s’empêcher de caresser le petit corps tiède. Reniflant avec intérêt les doigts qui l’effleuraient, le lézard émit un gargouillement rauque, appréciateur. Un instant plus tard, il dormait, le museau dans la main de Shyle.

Un bruit de cavalcade retentit. Maître Rowlann déboula dans la stalle.

— Ne le touchez pas, il est…, commença-t-il avant de s’interrompre, pour finalement lâcher : dangereux.

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Extrait ajouté par GabrielleViszs 2018-02-27T17:35:58+01:00

Sous leurs regards étonnés, je m’assieds en tailleur et ouvre mon esprit comme j’ai appris à le faire dans mon enfance, demandant aux roches, aux plantes, à l’eau et aux créatures alentour de m’indiquer la voie. Ma respiration est une vague tranquille qui projette ma magie en douceur. Elle s’étend, s’étire, paisible. Je patiente, à l’écoute. Ashara m’enveloppe de sa présence ; je me fonds dans la vitalité de la nature. Longtemps, mon appel reste sans réponse. Enfin, le cri d’un aigle me parvient de très loin. Le rapace tournoie dans le ciel. Mon kinaï se déploie et je deviens aigle à mon tour pour voler à ses côtés. D’un coup d’œil en arrière, je m’assure que mon corps physique est en sécurité, encadré des hautes silhouettes de Dragann et de Kalhen, puis je fixe l’horizon.

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Extrait ajouté par alapage 2018-01-24T21:35:28+01:00

Ses yeux, d'un bleu clair vibrant, inhumain, rencontrent les miens, et le temps se suspend. Nous nous contemplons, nous nous reconnaissons, alors que nous ne nous sommes jamais vues. Un lien ancestral se tisse entre nous. Qui est-elle?

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Extrait ajouté par poche 2018-01-05T21:43:41+01:00

Prologue

« Assise en tailleur sur le lit, la petite fille demanda d’un ton enjôleur : — S’il te plaît, Tholsen, raconte-moi encore l’histoire de la guerre de Sang. Le guerrier grimaça en s’installant dans un fauteuil fatigué. Il aurait vraiment préféré que sa protégée choisisse un autre récit pour s’endormir. — Tu me l’as déjà demandée hier, Shandra. Pourquoi pas la légende des fées de pierre ? Elle secoua la tête. Ses courtes couettes voletèrent autour de son visage sérieux. — J’aime mieux les histoires qui font peur. Il retint un soupir. — Très bien. Tu es prête ? Elle opina du chef en serrant fort son doudou râpé contre son cœur. — Il y a fort longtemps, Bhelan, le dieu-colère, séduisit une jeune prêtresse au service de Sîlen, notre protecteur. Elle se nommait Séluné. De leur union impossible naquit Mordoch. Le demi-dieu était aussi beau que cruel. Avide de pouvoir, il jeta son dévolu sur nos terres. Son père lui apporta son soutien inconditionnel… Quand la petite fille étouffa un bâillement, Tholsen décida d’abréger son récit. Shandra appréciait pardessus tout la fin de l’histoire. — La guerre éclata. Elle dura longtemps. Très longtemps. Les armées se heurtèrent, les soldats moururent par centaines, par milliers. Au fil des mois, les ressources s’épuisèrent, le moral des hommes baissa. L’Empire allait perdre. « En dernier recours, les deux meilleurs généraux rassemblèrent leurs combattants pour constituer une troupe d’élite. Lys, la redoutable magicienne, s’allia donc au puissant guerrier Nathanyal. Tholsen se pencha pour chuchoter à l’enfant fascinée : — Il possédait un sabre légendaire qui le rendait presque invincible. Il se cala à nouveau au fond du fauteuil et poursuivit d’une voix vibrante : — Lys maîtrisait l’eau et le feu, Nathanyal ne faisait qu’un avec sa lame. Lorsqu’ils combattaient côte à côte, rien ne pouvait les arrêter. Leur nom suffisait à terrifier leurs ennemis, leur présence insufflait courage et vigueur à leurs alliés. Les victoires s’enchaînèrent. Deux duchés furent reconquis. L’ennemi en déroute recula vers le sud. Soudain, Tholsen s’exclama : — Fou de rage, Mordoch vint guerroyer en personne sur le champ de bataille ! La petite fille tressaillit et resserra sa prise sur son doudou. — Armé de sa hache gigantesque, continua-t-il d’un ton lugubre, il abattait ses ennemis comme une faux tranche les blés. Galvanisés par sa puissance, ses hommes redoublèrent de férocité. La situation bascula une nouvelle fois. Lys et Nathanyal cherchèrent désespérément un moyen de neutraliser l’invulnérable géant. Au matin du solstice d’hiver, la magicienne eut une idée… Un second bâillement échappa à l’enfant. Ses paupières papillonnaient. — On garde la suite pour demain ? proposa Tholsen. — Non. S’il te plaît, raconte juste la fin… — Seulement si tu défais tes couettes et te mets bien au chaud sous ta couverture. Docile, elle obéit. Lorsqu’elle ne fut plus qu’une chenille dans son cocon, le guerrier reprit son histoire : — L’ultime bataille fit rage dans les terres du sud. Elle fut si violente qu’une partie du continent se détacha. Les dieux eux-mêmes semblaient se battre au-dessus de la lande : les éclairs s’y abattaient sans relâche, foudroyant les combattants au hasard. « Alors que ses amis mouraient les uns après les autres sous les coups de Mordoch, Nathanyal fut emporté par la soif de sang de son sabre. Il sombra dans une folie meurtrière, ouvrant une voie jonchée de cadavres à Lys. La jeune femme comprit que le moment était venu. Elle appela à elle les énergies magiques pour tisser le sort qui les sauverait tous. Certains racontent même qu’elle aurait employé la magie rouge… — Lys est trop gentille pour faire ça, protesta Shandra d’une voix ensommeillée. — Tu as raison, ils doivent se tromper. Aidée par les mages de guerre et les sœurs-sorcières, elle canalisa une puissance phénoménale. Ses robes tourbillonnaient dans le vent, ses yeux scintillaient comme des étoiles. Les vagues de pouvoir soulevaient la terre autour d’elle, balayant les soldats comme des fétus de paille, déracinant les arbres. « Alors que Mordoch s’apprêtait à porter le coup de grâce à Nathanyal épuisé, Lys lança son sort. Une prison d’orichalque se forma autour du demi-dieu. Fulminant, il lutta, se débattit, chercha à briser le métal qui l’enfermait inexorablement. En vain. Cela sonna le glas de ses ambitions. — Ça veut dire quoi ? — Qu’il ne pouvait plus faire de mal… Endors-toi, maintenant. — Il manque la fin, Tholsen. Le guerrier grimaça. Cette coquine ne lâchait jamais rien. — Très bien. Nathanyal ne retrouva pas ses esprits au terme de la bataille. Dans sa folie, il confondait alliés et ennemis. Il fallut que guérisseurs, guerriers et mages combinent leurs forces pour réussir à le maîtriser et lui ôter sa lame. Alors seulement, il s’apaisa. « Mais son sabre l’appelait, encore et encore. Il voulait davantage de sang, il voulait combattre, mutiler, tuer. De crainte de céder à la tentation, Nathanyal le confia aux druides de la déesse Ashara avant de s’exiler dans les montagnes. Dès que Lys fut remise de ses terribles brûlures magiques, elle le rejoignit. Plus jamais on n’entendit parler d’eux… Il se tut. Le souffle régulier de la petite fille troublait à peine le silence. Elle dormait du sommeil de l’enfance, si innocent. Tholsen déposa un léger baiser à la lisière de ses cheveux soyeux. De toutes les histoires, c’était celle qu’il aimait le moins raconter. »

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