Extraits

La vie n'est qu'une succession de causes et de conséquences. On m'a raconté une fois que le battement d'ailes d'un papillon au Brésil peut provoquer une tornade aux États-Unis... Il doit voler bien haut, le papillon qui est à l'origine du cyclone qui ravage mon coeur.

Vous êtes une évidence [...] Et peu importe où mène votre histoire, c'est le genre de rencontre qu'on n'oublie jamais, crois-moi.

C'est fou comme les personnes qu'on aime le plus fort sont les plus disposées à nous blesser.

Est-ce qu'on peut avoir mal à quelque chose d'intangible ? Lorsque l'on dit "j'ai mal au cœur", on ne parle pas réellement de l'organe, n'est-ce pas ? Et pourtant, tout le monde le dit, alors c'est qu'on peut. Moi, j'ai mal à la vie.

C'est fou comme un inconnu peut nous permettre de tout oublier.

« — S’il nous restait trente années et pas trente minutes, qu’est-ce qu’on ferait ? je répète d’une voix timide.

Il place deux doigts sous mon menton pour m’obliger à le regarder, et les flammes qui brillent dans ses yeux réchauffent l’atmosphère en un clin d’œil.

— On s’aimerait, répond-il enfin. Vraiment, vraiment beaucoup. »

« Ce n'est pas moi qui n'ai pas su être à la hauteur pour qu'elle m'aime : c'est elle qui n'a pas eu la force et le courage qu'il faut pour être une mère, et pas seulement une génitrice. »

P132

- On peut contrôler beaucoup de choses, Ronron. On est maître de nos actes et de nos décisions. Mais le temps, lui, nous échapperas toujours, m'avait-elle dit. "

P196

- Je pense que tu es une très, très belle personne, Aaron, réponds-je sincèrement. Et je suis heureuse de t'avoir rencontré

- Tu as peur de tomber amoureux ? ajoute-t-elle d'un petit air insolent.

[...]

- Tu tomberas la première, Milann.

- Je prends le pari, Aaron.

Je l'attire à moi d'un geste vif et elle se blottit contre mon torse, ses bras autour de moi.

La vérité, c'est qu'elle a déjà gagné.