Commentaire de Larepubliquedeslivres

J’avais entendu beaucoup de bien de ce roman. En terminant son écoute il y a quelques jours, je comprends pourquoi, surtout après avoir écouté les mots de l’autrice à la fin de ce roman.

L’autrice nous emporte à Auschwitz suivre la vie de Lale (prononcé Lel), qui lors de son arrivée au camp est choisi par le tatoueur en place pour devenir son assistant. Il devient par la suite le tatoueur d’Auschwitz, ce qui lui apporte quelques « privilèges ».

Ce roman est bouleversant, on y suit Lale, Gita (prononcé Guita), Cilka et bien d’autres dans cet enfer. L’autrice axe son récit la bienveillance et l’entraide présente au camp mais n’oublie pas les horreurs qui y sont perpétrés. La vie se fait à Auschwitz, les amitiés et les amours se font et de défont. Les sentiments, les promesses et l’espoir d’une vie en dehors du camp les font tenir.

J’ai aimé Lale, il doit jouer sur deux tableaux, d’un côté plaire aux SS pour ne pas avoir de problèmes, et de l’autre être quelqu’un sur qui ses camarades de baraquement peuvent compter. C’est un équilibre compliqué à trouver et Lale s’est plusieurs fois retrouvé dans des situations périlleuses.

J’ai aimé écouté la narratrice de cette histoire qui insuffle les émotions des personnages et les rend reconnaissable avec ses variations de ton.

En ayant écouté ce roman, je n’ai qu’une envie, c’est de parcourir le prochain livre consacré à Cilka, une personne qui joue un rôle important dans ce roman. L’épilogue nous annonce un avenir sombre pour cette dernière, j’aimerai en savoir plus sur elle.

En bref, c’est un roman rempli d’émotions est à découvrir. En ayant écouté les mots de l’autrice à la fin de ce roman, j’ai d’autant plus envie de lire ses autres romans.