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La gifle, il la vit venir, cette fois. Elle ne lui dévissa pas moins la tête, avec un crac ! des cervicales.
_ Chère chère soeur, dit-il, crois-m'en sur parole, jamais plus tu ne me frapperas.
Elle éclata de rire.
_ Ne me menace pas, bout d'homme. T'imagines-tu que la lettre de Père suffit à te préserver ? Un chiffon de papier. Eddard Stark se reposait aussi sur un chiffon de papier. Avec le succès que l'on sait.
Afficher en entier"Une épée de feu ! cria la reine Selyse, aussitot imitée par ser Axell Florent et le reste de son parti. Une épée de feu ! Elle brûle ! Elle brûle ! Une épée de feu !"
Mélisandre leva les bras aux ciels. "Voyez ! Un signe était promis, et le voici manifesté ! Voyez l'Illumination ! Azor Ahai nous est revenu , Acclamez tous les guerriers de Lumiere ! Acclamez tous le fils de Feu !"
Une ovation clairsemée retentit, tandis que le gant de Stannis menaçait de se consumer. Avec un juron, le rois planta l'épée dans la terre humide et se mit à claquer les flammes qui grimpaient le long de sa jambe.
"Répands, Seigneur, ta clarté sur nous !" conjura Mélisandre.
- Car le nuit est sombre et pleine de terreurs"
Afficher en entierIls viendront nuit et jour voir les prodiges renés au monde, et cette vue déchaînera les convoitises. Car les dragons sont le feu fait chair, pouvoir et feu ne font qu'un.
Afficher en entierElle rêvait de loups courant à toutes jambes dans les bois quand une main puissante s'appesantit sur sa bouche, telle une pierre lisse et tiède, inébranlable et sans merci. Elle s'éveilla instantanément, se tordit et se débattit. "Une fille ne dit rien, lui chuchota une voix à l'oreille. Une fille garde fermées ses lèvres, personne n'entend, et des amis peuvent causer en secret. Oui?"
Le coeur battant, elle composa la silhouette d'un hochement.
Jaqen H'ghar retira sa main. Il faisait si noir dans la cave que son visage était invisible, même de tout près. Elle le sentait, toutefois; une odeur de peau propre et de savon; il s'était parfumé les cheveux. "Un garçon devient une fille, murmura-t-il.
_ J'ai toujours été une fille. Je ne pensais pas que vous m'aviez vue.
_ Un homme voit. Un homme sait."
Elle se souvint qu'elle le haïssait. "Vous m'avez fait peur. Vous êtes un des leurs, maintenant, j'aurais dû vous laisser rôtir. Que faites-vous ici? Partez, ou j'appelle Weese.
_ Un homme paie ses dettes. Un homme en doit trois.
_ Trois?
_ Le dieu Rouge, il lui faut son dû, petite, et seule la mort peut payer la vie. Cette fille en a pris trois qui lui revenaient. Cette fille doit lui en donner trois en échange. Dis les noms, et un homme fera le reste."
Il veut m'aider, comprit-elle avec une bouffée d'espoir vertigineuse. "Emmenez-moi à Vivesaigues, ce n'est pas loin, si nous volions des chevaux, nous pourrions..."
Il lui posa un doigt sur les lèvres. "Trois vies tu auras de moi. Ni plus ni moins. Trois, et nous sommes quittes. Ainsi, une fille doit réfléchir." Il lui baisa doucement les cheveux. "Mais pas trop longtemps."
Le temps d'allumer un bout de chandelle, seule demeurait de lui l'ombre évanescente d'un parfum de girofle et gingembre.
Afficher en entier"I’d sonner be a wolf. Then I could live in the wood and sleep when I wanted, I could find Arya and Sansa. I’d smell where they were and go save them, and when Robb went to battle I’d fight beside him like Grey Wind. I’d tear out the Kingslayer’s throat with my teeth, rip, and then the war would be over and everyone would come back to Winterfell. If I was a wolf…"
Afficher en entierVarys: Curieuse chose que le pouvoir, messire. Auriez-vous réfléchi, par hasard, à l'énigme que je vous ai soumise à l'auberge, l'autre jour?
Tyrion: Elle m'a traversé l'esprit une ou deux fois. Le roi, le prêtre, le richard _ qui survit? qui succombe? à qui obéira le reître? C'est une énigme insoluble, il y a trop de solutions, plutôt. Tout dépend de l'homme qui manie l'épée.
Varys: Et pourtant, il n'est rien. Il ne peut se prévaloir ni de sa couronne ni de la faveur des dieux ni de son or _ juste d'un petit bout d'acier pointu.
Tyrion: Ce petit bout d'acier incarne le pouvoir de vie et de mort.
Varys: Précisément..., mais si ce sont vraiment les gens d'épée qui nous gouvernent, à quoi bon prétendre, nous, que nos rois détiennent le pouvoir? Pourquoi un homme vigoureux et muni d'une épée devrait-il toujours obéir à un gamin de roi comme Joffrey ou à un godiche ivrogne comme était son père?
Tyrion: Parce que ces godiche ivrogne ou gamin de rois peuvent leur opposer d'autres hommes vigoureux munis d'autres épées.
Varys: Dans ce cas, ces autres-là possèdent le vrai pouvoir. Oui ou non? De qui tiennent-ils leurs épées? pourquoi obéissent-ils?
Il se mit à sourire.
Varys: D'aucuns disent que connaissance et pouvoir font un. D'autres que tout pouvoir dérive des dieux. D'autres de la loi. Et pourtant, ce jour-là, sur le parvis du septuaire de Baelor, la piété de notre Grand Septon, la légalité de la reine régente et l'omniscience de votre serviteur se révélèrent aussi impuissantes que la nullité du dernier savetier, du dernier tonnelier de la foule. Qui a véritablement tué Eddard Stark, selon vous? Joffrey, qui donna l'ordre? Ser Ilyn Payne, qui abbatit l'épée? Ou bien... quelqu'un d'autre?
Tyrion pencha la tête de côté.
Tyrion: Quel but vous proposez-vous? De me résoudre votre chiennerie d'énigme, ou seulement d'aggraver ma migraine?
Varys sourit.
Varys: Brisons là, alors. Le pouvoir réside là où les gens se le figurent. Ni plus ni moins.
Afficher en entierLe plus redoutable des ennemis est l'ennemi qu'on ne voit pas.
Afficher en entierLes gens se prétendent volontiers affamés de vérité, mais ils la trouvent rarement à leur goût lorsqu'on la leur sert.
Afficher en entierLa diablerie n'est que la sauce que les idiots répandent à pleine louche sur leurs échecs pour masquer le fumet de leur incompétence.
Afficher en entierLa peur n'a rien de honteux, seule compte la manière de l'affronter.
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