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Description ajoutée par Biquet 2012-03-05T12:15:14+01:00

Se pourrait-il qu'un tableau célèbre - dont la signature présente une anomalie chromatique - soit l'unique oeuvre qui nous reste d'un des plus grands peintres de la Renaissance vénitienne : un élève prodige de Titien, que lui-même appelait "le Turquetto" (le petit Turc) ? Metin Arditi s'est intéressé à ce personnage. Né de parents juifs en terre musulmane (à Constantinople, aux environs de 1519), ce fils d'un employé du marché aux esclaves s'exile très jeune à Venise pour y parfaire et pratiquer son art. Sous une identité d'emprunt, il fréquente les ateliers de Titien avant de faire carrière et de donner aux congrégations de Venise une oeuvre admirable nourrie de tradition biblique, de calligraphie ottomane et d'art sacré byzantin. Il est au sommet de sa gloire lorsqu'une liaison le dévoile et l'amène à comparaître devant les tribunaux de Venise... Metin Arditi dépeint à plaisir le foisonnement du Grand Bazar de Constantinople, les révoltes du jeune garçon avide de dessin et d'images, son soudain départ... Puis le lecteur retrouve le Turquetto à l'âge mûr, marié et reconnu, artiste pris dans les subtilités des rivalités vénitiennes, en cette faste période de la Renaissance où s'accomplissent son ascension puis sa chute. Rythmé, coloré, tout en tableaux miniature, le livre de Metin Arditi convoque les thèmes de la filiation, des rapports de l'art avec le pouvoir, et de la synthèse des influences religieuses qui est la marque particulière du Turquetto. Né en Turquie, familier de l'Italie comme de la Grèce, Metin Arditi est à la confluence de plusieurs langues, traditions et sources d'inspiration. Sa rencontre avec le Turquetto ne doit rien au hasard, ni à l'histoire de l'art. Car pour incarner ce peintre d'exception, il fallait d'abord toute l'empathie - et le regard - d'un romancier à sa mesure.

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Description ajoutée par Lilou 2011-07-21T23:40:19+02:00

Ce livre est l’histoire d’un tableau fameux… et d’une passion irrépressible. En 2001, à l’occasion de l’exposition Venise ou la couleur retrouvée, le très sérieux Musée d’art et d’histoire de Genève met en évidence que la signature du célèbre Homme au gant (attribué au Titien) présente une anomalie chromatique si troublante qu’on pourrait croire qu’un autre peintre en est le véritable auteur. Mais à quel contemporain l’attribuer, sinon à celui que le Titien lui-même surnommait Turquetto, “le petit Turc” ? Metin Arditi a choisi de raconter la vie de cet étonnant personnage. Enfant de Constantinople, né de parents juifs (aux alentours de 1519) en terre musulmane (où les lois sacrées interdisaient la reproduction,) ce fils d’un employé du marché aux esclaves, s’exile très jeune à Venise pour y parfaire et pratiquer son art. Sous une identité d’emprunt (Elias Troyanos) il travaille des années durant dans les ateliers du Titien avant de faire carrière et de donner aux congrégations de Venise une oeuvre admirable nourrie de tradition biblique, de calligraphie ottomane et d’art sacré byzantin. Possédant à la perfection la précision du disegno (des peintres de l’école florentine) et la science du colorito (des peintres vénitiens) Le Turquetto est au sommet de sa gloire quand sa liaison avec une jeune femme du ghetto juif précipite la révélation de son identité véritable. Bientôt il est traîné devant les tribunaux de Venise…Metin Arditi dépeint à plaisir le foisonnement du Grand Bazar de Constantinople, les révoltes du jeune garçon avide de dessin et d’images, son soudain départ à Venise. Puis le lecteur le retrouve à l’âge mûr, marié et reconnu, artiste pris dans les subtilités des rivalités vénitiennes, en cette faste période de la Renaissance où s’accomplissent son ascension puis sa chute. Rythmé, coloré, parfaitement scénarisé, et semblant s’appuyer sur une documentation irréprochable, le livre convoque également les thèmes de la filiation, des rapports de l’art avec le pouvoir, et de la synthèse des influences religieuses qui est la marque particulière du Turquetto.

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