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Qui est le vice-consul ? Pourquoi tirait-il de son balcon dans la direction des jardins de Shalimar où se réfugient les lépreux et les chiens de Lahore ? Pourquoi adjurait-il la mort de fondre sur Lahore ? Un roman de l'extrême misère : celle de l'Inde, mais aussi celle du cœur, débordant de culpabilité.
Afficher en entierSi le Vice-Consul recèle une histoire, c'est celle de la mendiante de Calcutta racontée par le narrateur anonyme et par le personnage d'écrivain Peter Morgan.
Le personnage de la mendiante revêt une importance particulière puisqu'il est directement issu d'un souvenir réel de l'auteur. Alors qu'elle est encore petite, Marguerite Duras assiste à la vente de son enfant par une mère mendiante. Ce souvenir obsédant constitue « le centre et le coeur »[1] du Vice-consul. Réutilisé dans différentes œuvres, il fonctionne à la manière d'une « cellule génératrice »[1] propice au déclenchement créatif. L'écriture tente ainsi « d'épuiser un inépuisable référent »[1].
Rien d’autre, dans ce texte, ne tient de l’histoire ou du récit. Il s'agit plutôt d'un assemblage de personnages et de situations avec une relative unité de lieu (Calcutta) et de temps (le début de la mousson) très relative.
(Wiki)
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