Extraits

"Il m'a araché l'oreiller de ma poigne et m'a fait reculer jusqu'à ce que je me heurte au mur, ses bottes de motard contre mes orteilles.

J'essayais de reprendre mon souffre pour finir ma phrase et le traiter de tous les pires noms qui me traversaient l'esprit, lorsque Patch tira sur la bordure de mes souvetements et m'attira encore plus près. Ses yeux étaient d'un noir liquide, sa respiration lente et profonde.

Je restai imobile, suspendue entre lui et le mur, mon pouls s'intensifiant au fur et à mesure que je me rendais compte de son corps, de son parfum masculin de cuir et de menthe s'attardant sur sa peau.

J'ai senti ma résistance s'en aller..

Soudain, en n'écoutant que mes propres désires, j'ai enroulé mes doigts dans son tshirt et l'ai tiré contre moi. Cela faisait tellement du bien de l'avoir tout contre moi a nouveau

Patch apparut à l'entrée de la cuisine, vêtu d'un polo sombre et de jeans noirs. Je n'étais pas habituée à l'observer de loin. Ses yeux étaient de la couleur de la nuit et ses cheveux bouclaient sur ses oreilles, comme s'il avait besoin d'une coupe depuis au moins 6 semaines. Il avait un corps qui attirait instantanément le sexe opposé, mais sa position disait "Je ne suis pas ouvert à la conversation".

-Ne pars pas, Nora. Pas tout de suite, lança Scott

-Écoute...

-Dis-moi si je vais trop loin

Pour la seconde fois, il se débarassa de son tee-shirt. La blancheur de sa peau tranchait dans l'obscurité. À voir les de ses bras, il fréquentait assidûment les salles de sports.

-Tu vas trop loin

-ça n'étais pas très convaincant, reprit-il en écartant mes cheveux pour enfouir son visage au creux de mon cou.

Il m'observa quelques instants avant de détacher la fine chaîne en argent qui ne le quittait jamais. J'ignorais d'où lui venait cette chaîne, ou ce qu'elle représentait pour lui, mais il semblait y tenir. Il n'avait pas d'autres bijoux et la portait sous son tee-shirt, à même la peau. Je ne l'avais jamais vu Venlever. Il Taccrocha autour de mon cou. Le métal était encore tiédi par le contact de sa peau. —   On me Ta donnée lorsque j'étais un archange, expli-qua-t-il. Pour m'aider à discerner la vérité du mensonge. Je l'effleurai lentement, émerveillée. —   Ça marche toujours ? —   Plus pour moi, en tout cas. Il glissa ses doigts dans les miens et les approcha de ses lèvres. Je retirai alors un petit anneau de cuivre de mon majeur gauche, et le lui tendis. Un cœur était gravé à l'intérieur. Patch l'examina

" Il s'agit de mes sentiments pour toi. Je dois les cacher. Je suis sur la corde raide. Tomber amoureux ne m'a pas vraiment réussi jusque là. Je ne peux me comporter avec lui comme je le voudrais. " Patch a Nora [par la pensé]

-Ma chambre, annonça-t-il en suivant mon regard. Mets-toi à l'aise, ajouta-til en tapotant le matelas.

-Tu as vu ça, il voulait voir nos cartes d'identité. C'est génial. Il cherchait sans doute une ammorce pour entamer la conversation.

Il remplit deux verres et, d'un mouvement sec, les fit glisser le long du comptoir jusqu'à nous.

-Joli ! lui cria Vee par-dessus l'écho de la musique.

Le barman lui fit un doigt d'honneur et s'adressa au client suivant.

- Je vais me prendre un cheeseburger, tu veux quelque chose ??

Patch, tout sourire : "Rien qui ne soit sur le menu...."

Scène sous la pluie :

"Patch était sur moi. Une goutte de pluie glissa de ses cheveux et atterit sur ma clavicule comme de la glace. Je la sentis glisser sur ma peau et disparaître sous l'encolure de mon chemisier. Ses yeux suivirent la goutte et je commencais à trembler intérieurement."

- Voyons Nora, c'est mon heure de gloire. Tu ne peux quand même pas me reprocher d'avoir voulu faire les choses en grand. J'ai même essayé de prendre l'apparence de ton père pour t'attirer dans un piège. Imagine un peu, comme il aurait été grandiose de t'achever en te faisant croire que ton père t'avait supprimée ... Mais tu n'as pas mordu à l'hameçon. Tu ne cessais de me fuir, ajouta-t-il en fronçant les sourcils.

- Tu es un psychopathe.

- Disons que je suis créatif.