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Extrait ajouté par Didie6 2014-10-30T14:49:55+01:00

Nul n'échappe à son destin. Destin ? Seuls les êtres d'exception en ont un. Pour les gens ordinaires, la fatalité suffit...

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Extrait ajouté par djebari 2016-08-13T10:26:23+02:00

Je ne supportais plus cet enfer qui nous grillait le cerveau et asséchait nos veines sans nous laisser une seule source où puiser une larme

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Extrait ajouté par Didie6 2014-10-30T14:49:39+01:00

Hélas, aucun "si" n'a d'issue ; pour preuve, il arrive toujours trop tard.

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Je ne suis pas de ton milieu, jeune homme. Ni de ta race. Ni de ta culture. Et le monde ne se réduit pas à ta tribu. Dans ton monde à toi, la femme est le bien de son époux. Ce dernier lui fait croire qu'il est son destin, son salut, son maître absolu, qu'elle n'est qu'une côte issue de son squelette, et elle le croit. Dans mon monde à moi, les femmes ne sont pas l'excroissance des hommes, et la virginité n'est pas forcément un gage de bonne conduite. On se marie quand on s'aime, ce qui appartient aux jours d'avant ne compte pas. Dans mon monde à moi, on ne répudie pas son épouse, on divorce, et chacun poursuit son chemin de son côté. Nos femmes ont le droit de vivre leur vie. Il n'y a pas de honte à ça. Tant qu'on ne fait de mal à personne, on n'a pas à se justifier. Et le crime d'honneur, chez nous, est un crime tout court, aucune loi ne lui trouve de circonstances atténuantes, encore moins de légitimité. Si tu penses sérieusement que je me devais de t'attendre sagement emmurée dans ma chambre au risque de n'entendre arriver chez moi ni prince charmant ni huissier, c'est que tu es encore plus con que ton peuple.

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Irène est une femme bien, mais les femmes ignorent à partir de quel moment elles doivent s'abstenir de s'immiscer dans les affaires des hommes. Elles sont possessives et exagèrent leur rôle dans la vie. Elles réduisent l'essentiel aux petites choses qui leur conviennent. Les hommes sont des conquérants par nature. Ils ont besoin d'espace, d'un champ de manœuvres aussi grand que leur soif de réussite. Les guerres, ce sont des obsessions d'hommes. Le pouvoir, les révolutions, les expéditions, les inventions, les idéologies, les religions, enfin tout ce qui bouge, réforme, détruit pour reconstruire relève de la vocation des hommes. Si ça ne tenait qu'aux femmes, nous serions encore à sucer les os des mammouths au fond des cavernes. Parce que la femme est une petite nature sans réelle ambition. Pour elle, le monde s'arrête à sa petite famille et le temps évolue en fonction de l'âge progressif de ses enfants.

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Toutes ces stèles nous parlent de la folie des hommes. En les fleurissant le jour des commémorations, on ne fait en vérité que se voiler la face et se mentir. On n'honore pas les morts, on les dérange. Regarde un peu la statue du général, là-bas. Que raconte-t-elle ? Elle dit simplement qu'on a beau ruer dans les brancards et brûler des villes et des campagnes, massacrer des gens en criant victoire et faire des larmes des veuves de l'eau pour son moulin, les héros finissent sur des socles en marbre pour que les pigeons viennent leur chier dessus...

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Je passais des heures à interroger la mer, à sentir la brise gonfler ma chemise sans apaiser mon âme. Je voulais devenir une bulle d'air, survoler les tempêtes et les vacheries des hommes, me mettre hors de portée de mon chagrin. Je me sentais à l'étroit dans mon corps, dépaysé dans mon propre esprit, aussi vide d'intérêt que de sens.

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Le rêve est le tuteur du pauvre, et son pourfendeur. Il nous tient par la main, puis il nous tient dans la sienne pour nous larguer quand il veut après nous avoir baladés à sa guise à travers mille promesses. C'est un gros malin, le rêve, un fin psychologue : il sait nous prendre à nos propres sentiments comme on prend au mot un fieffé menteur ; lorsque nous lui confions notre cœur et notre esprit, il nous fausse compagnie au beau milieu d'une déroute, et nous nous retrouvons avec du vent dans la tête et un trou dans la poitrine – il ne nous reste plus que les yeux pour pleurer.

Que dire de mon rêve à moi ? Il était attachant comme tous les rêves. Il berçait mon âme avec une tendresse telle que je l'aurais préféré à ma mère les yeux fermés. Et c'est vrai qu'ils étaient fermés, mes yeux, puisque je ne voyais que par lui. Mais le rêve n'a ni courage ni suite dans les idées. Il se débine quand vient l'heure des bilans ; ses tenants s'effilochent d'eux-mêmes à l'usure, et l'on revient sur terre aussi sot qu'avant l'envol avec, en supplément, le déplaisir de retrouver la case départ un peu plus délabrée. D'un coup, le crépuscule ressemble à l'auto-dafé des illusions, et la couleur de la nuit rappelle la cendre de nos vaines ardeurs puisque rien de ce que nous avons appelé de nos vœux ne nous a entendus.

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Ça ne m'avait pas affecté. Les coups faisaient partie de la vie ; ils étaient la rançon de la persévérance, le prix à payer pour croire et rêver. Et je croyais et rêvais à m'exploser la tête. Je me disais que ce qui était permis aux uns l'était aussi aux autres et que, si ces derniers avaient baissé les bras, je n'avais qu'à ne pas baisser les miens. Un adage ancestral stipulait que celui qui espère vaut mieux que celui qui attend, et celui qui attend est moins à plaindre que celui qui renonce. Mon ambition était grande comme ma faim et aussi crue que ma nudité. Je voulais porter un jour de beaux habits propres et des bretelles par-dessus ma chemise, me savonner le corps jusqu'à disparaître sous la mousse, donner un coup de peigne dans mes cheveux et m'amuser dans les rues comme un feu follet... Entre deux clients, je prenais place sur le trottoir et je m'imaginais sortir d'une pâtisserie les bras chargés de gâteaux, ou d'une boucherie avec d'épais quartiers de viande bien empaquetés, ou encore assis sur un banc à fumer ma cigarette comme ce monsieur là-bas qui étudiait son journal. Qu'un autocar passe, et je me voyais dedans, juste derrière le conducteur pour épier ses moindres gestes, car, qui sait ? je serais peut-être appelé à tenir à mon tour un volant. Quand un jeune couple s'amenait bras dessus, bras dessous, je sentais une main fragile et tendre me prendre par la taille... J'entendais le grand-père de Sid Roho me chuchoter : « Ce qui est difficile n'est pas forcément impossible », « Ce qui est difficile n'est pas forcément impossible », « ... pas forcément impossible », «... possible, possible, possible », et je hochais la tête avec conviction comme si le vieillard se tenait en face de moi.

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Le mortel n'a qu'un seul domicile fixe : la tombe. Vivant, rien n'est jamais acquis pour lui, ni maison ni patrie.

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