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Extrait ajouté par ilovelire 2016-02-08T12:13:18+01:00

Il me tourna le dos de nouveau et me fit signe de rester près de lui. Nous fîmes le tour de la formation lâche de soldats, chacun d’eux gardant la structure de pierre en ruine avec des regards qui auraient pénétré l’acier. Rien n’échappait à leur attention. Rien, sauf nous.

La poussière assombrissait tout par le tourbillon du vent. Je ne pouvais pas voir à plus de trois mètres devant moi. Ma robe était collée contre moi et s’enroulait autour de mes chevilles. De petits cailloux me piquaient les bras et les jambes quand le vent fouettait ma robe au-dessus de mes genoux. Je marchais en plissant les yeux, m’assurant de toujours voir Cailen. Soudain, je regrettai de ne pas avoir les dispositifs de protection des yeux, du nez et de la bouche que portaient les soldats soltakians.

Nous finîmes par arriver au bas de la colline, au-delà des soldats et de leur mur cassé, et dans ce qui restait de la nouvelle ville. Il ne restait pas grand-chose de la métropole autrefois glorieuse, mais nous avions besoin d’un endroit où nous abriter jusqu’à ce que la tempête de poussière se calme, alors nous marchâmes en nous protégeant le visage contre le vent, la poussière et le sable. Des tas de gravats jonchaient les rues de pierre. Les lacs d’autrefois avaient été remplacés par des cratères de boue desséchée. Malgré nos recherches, nous ne trouvâmes pas d’abri. La ville avait disparu. Les tours de cristal servaient de barricade entourant une terre en friche, qui n’était plus belle, mais imposante, et agissait comme un rappel constant qu’on était en guerre.

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Extrait ajouté par ilovelire 2016-02-08T12:12:44+01:00

Il mit un doigt sur ses lèvres et pencha la tête vers quelque chose qui se tenait juste de l’autre côté du coin. Je regardai de l’autre côté du mur où nous nous cachions et vis la « fameuse grande porte » qui donnait sur le monde extérieur, gardée par trois soldats dont les armes bourdonnaient. En fait, si cela n’avait pas été des gardes alertes qui se tenaient très droit, je n’aurais jamais deviné que cette porte plate sans inscription menait vers l’extérieur. Elle n’était pas différente de toutes les autres portes du bunker. Ils auraient probablement été sages de la laisser sans gardes, comme ça, personne n’y aurait fait attention. Eh bien, aucun des civils en tout cas. Non pas qu’ils avaient à se soucier de cela, cependant. Les gens se battaient pour entrer dans l’édifice, pas pour en sortir.

Je me penchai en arrière et le regardai en remuant les sourcils. Cela allait être si bien. Je mourais secrètement de vivre une aventure comme celle-ci depuis des semaines. Il aurait été facile de passer à côté d’eux. L’un de nous pourrait prendre leurs armes et faire exploser les portes. Le secret serait probablement éventé, mais qui s’en souciait ? Rien de ce que nous faisions ne plaisait à Lastrini de toute façon.

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Extrait ajouté par ilovelire 2016-02-08T12:12:26+01:00

J’arrachai ma main de la sienne avant de me convaincre de ne pas le faire, puis une douleur me déchira la poitrine. Je me penchai en haletant.

— Désolé, marmonna-t-il.

Je respirai profondément à quelques reprises alors que la douleur se transforma lentement en un battement sourd.

— Ça sera toujours comme ça ? demandai-je en essuyant la sueur derrière mon cou tout en appuyant une main sur mon côté douloureux.

J’avais l’impression qu’on venait de me battre avec une barre de fer.

Il poussa un soupir tendu et glissa ses mains derrière son dos.

— Non, pas toujours, répondit-il

— On dirait qu’il existe une façon secrète de s’y prendre.

Cailen sourit et secoua la tête avant que son regard ne passe au-dessus de ma tête.

— Ce n’est pas un secret. Mais si tu te sens mieux, on devrait sortir pendant que nous en avons la chance.

Un rapide coup d’œil dans le couloir confirma que Cailen avait raison. Si nous voulions nous faufiler à l’extérieur, l’accalmie entre les repas et le changement de garde nous permettait de mettre notre plan à exécution. Malheureusement, cette tranquillité ne durait qu’une trentaine de minutes. Les couloirs étaient à présent silencieux et vides. Aucun témoin pour rapporter à quiconque que les deux Auris étaient sortis se promener. Ce n’était pas exactement contre le règlement, mais de la façon dont tout le monde nous surveillait « sans nous surveiller », et étant donné que Lastrini semblait toujours savoir ce que nous faisions, nous avions compris que les Soltakians n’aimaient pas nous savoir à l’extérieur de nos chambres. Un fait qui irritait et enrageait Cailen, même s’il ne l’avait jamais admis.

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Extrait ajouté par ilovelire 2016-02-08T12:12:15+01:00

Depuis mon retour à Soltak depuis plus de trois semaines, il n’y avait rien d’autre à faire qu’attendre l’inévitable combat entre les Soltakians et leurs alliés, les Mosandarians — une race qui louange la musique et dont les chansons retentissaient continuellement à la surface de la planète — , et les Mamoods. Il était difficile de se distraire dans ces kilomètres de couloirs contrôlés par l’armée qui composent le bunker souterrain soltakian. Ils l’avaient appelé le Bloc à juste titre : il était plat, fade et banal. Et ce n’était pas comme si nous pouvions partir. J’avais été ferme sur ce point. Je ne pouvais pas abandonner les Soltakians seuls face à une bataille que j’avais provoquée.

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Extrait ajouté par ilovelire 2016-02-08T12:12:07+01:00

Je tombai sur mon lit en riant.

— Je suis sérieux, déclara Cailen, les yeux écarquillés, pleins d’innocence. L’eau me terrifie.

Je ris alors si fort que tout mon corps fut secoué. Je plongeai tête première dans mon oreiller. C’était totalement ridicule. Cailen ? Le gars qui avait suivi un programme de formation avec des centaines d’autres jeunes hommes et qui avait fini parmi les quatre survivants avait peur de quelque chose d’aussi bénin que de l’eau ? J’enfonçai ma tête plus profondément dans les doux plis du duvet pour étouffer le bruit. Quand je lui lançai un coup d’œil, je savais, à l’expression aigre inscrite sur son visage, qu’il n’était pas amusé.

Ce qui me fit éclater de rire de nouveau.

Je commençais même à avoir mal à la poitrine et je dus me la frotter pour retrouver mon souffle. Plusieurs minutes et un estomac douloureux plus tard, j’avais enfin fini par retrouver suffisamment mon calme pour le regarder.

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Je me penchai en arrière et le regardai en remuant les sourcils. Cela allait être si bien. Je mourais secrètement de vivre une aventure comme celle-ci depuis des semaines. Il aurait été facile de passer à côté d’eux. L’un de nous pourrait prendre leurs armes et faire exploser les portes. Le secret serait probablement éventé, mais qui s’en souciait ? Rien de ce que nous faisions ne plaisait à Lastrini de toute façon.

Cailen se pencha et pressa les lèvres contre mon oreille. Il parla si bas que je dus arrêter de respirer pour l’entendre.

— Ne fais pas de bruit.

Je sentis ses lèvres former un sourire avant qu’il se redresse. C’est à ce moment précis que le signal pour le changement de garde et le repas sonna à travers les murs, et l’air autour de moi et de Cailen scintilla alors que des centaines de géants Ladeshians remplirent les couloirs.

Cailen m’attrapa la main — je n’opposai aucune résistance — et nous conduisit au cœur de la masse des soldats qui marchaient comme des fourmis. Personne ne nous vit. Eh bien en fait, on aurait dit que les gardes nous voyaient, mais quand j’étudiais attentivement leurs yeux, je compris qu’ils regardaient à travers nous. Comme si nous n’étions pas là.

Je levai les yeux vers Cailen, curieuse, et il se contenta de sourire encore plus.

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