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Extrait ajouté par Adanson 2016-02-28T09:48:50+01:00

Les œuvres auxquelles je fais allusion exigent beaucoup de ceux qui les apprécient. Les métaphores englobent parfois deux ou trois abstractions ; les harangues s'adressent à des entités inconnues ; le langage est archaïque, ambigu... Néanmoins, de ces œuvres s'exhale une ferveur singulière. (Il s'adossa et secoua avec irritation sa crinière blanche.) Je me suis souvent posé ces questions qui n'ont pas de réponse. L'art est-il absolu ? Ou dépend-il d'une civilisation particulière à un moment donné ? Peut-être qu'au fond cela revient à se demander si la perception esthétique arrive par le canal du cœur ou par celui du cerveau. Comme vous devez l'avoir remarqué, j'incline à adopter le point de vue romantique... Mais un art intellectuel requiert un public intellectuel. Cela au moins doit être tenu pour établi.

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Extrait ajouté par Adanson 2016-02-28T09:48:03+01:00

- Je crains qu'on ait choisi le mauvais métier, se lamenta Ciandolf.

- La difficulté ne vient pas du métier, mais des vautours qui exercent leur pouvoir sur notre gagne-pain, dit Thymas.

- Exact ! On a du mal à décider qui est le pire, bien que plusieurs noms viennent à l'esprit. Il n'y a pas plus franche canaille qu'Apollon Zamp.

- Pourquoi oublier Garth Ashgale, qui rajuste ses habits et recoiffe ses cheveux avant d'oser se mirer dans une glace ?

- Pour la pure duplicité, je place Zamp au premier rang. En matière de vilains tours, il surclasse un serpent-cerceau bicéphale.

- À mon avis, Ashgale est à la fois plus intelligent et plus rusé, déclara Wilver. Zamp n'est que fruste et grossier.

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Extrait ajouté par Adanson 2016-02-28T09:47:17+01:00

- Pour le plaisir et l'appréciation de Sa Gracieuse Majesté le roi Waldernar et des nobles citoyens de Soyvanesse, nous avons choisi d'illustrer un cycle de récits appartenant au deuxième livre du Mythe rhiatique. Notre symbologie suit les préceptes de Phrygius Maestor, notre musique épouse le Mode quart, comme beaucoup d'entre vous le reconnaîtront. Écoutez donc le Premier accord qui ordonne le Chaos des commencements.

Il fit un geste de la main ; d'une source invisible monta un murmure qui grandit lentement pour devenir une splendide sonorité frémissante composée de nombreux timbres. Les rideaux s'écartèrent, laissant apparaître un paysage de ruines colossales, illuminées par trois soleils : pourpre, vert pâle et blanc. Des ruines surgirent, l'un derrière l'autre, hommes et femmes d'une grande beauté que vêtait une bande-culotte violette et des voiles blancs. Au son de luths, de tambourins et de hautbois, ils exécutèrent un ballet compassé, hiératique. Un gong retentit : des êtres mi-humains, couverts d'écailles vertes, à tête de basilic, fondirent du ciel pour terrasser hommes et femmes et leur arracher la langue. Les créatures vertes exécutèrent en paradant une pavane de triomphe, qui se transforma en trépignements frénétiques, pendant lesquels les soleils changèrent de couleur, devenant rouge, orange et noir. Un grêle tintement de cloches interrompit la musique ; une pluie d'étincelles blanches s'abattit sur les créatures qui se recroquevillèrent et explosèrent en bouffées de vapeur. Hommes et femmes resurgirent, porteurs de disques noirs de leur taille, avec lesquels ils décrivirent des révolutions. L'éclairage de scène commença à diminuer ; les danseurs se rapprochèrent avec leurs accessoires qu'ils superposèrent, disparaissant derrière, jusqu'à ce qu'un seul disque occupe le centre de la scène. Il pivota sur sa tranche ; tous ceux qu'il masquait avaient disparu au moment où le noir se faisait.

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Extrait ajouté par Adanson 2016-02-28T09:46:35+01:00

- Maître Zamp, dominez-vous, je vous en prie ; vous devenez sentimental.

- Sentimental ? Je suis fou de passion. Mon cerveau est comme le palais des miroirs du Prisme de Verre ; de toutes les directions votre visage me regarde. Je brûle, je souffre, je languis d'ardeur ! Je ne pense qu'à votre suprême beauté !

Demoiselle Blanche-Aster éclata de rire.

- Maître Zamp, vous devenez vraiment absurde.

- C'est vous qui êtes absurde Comment pouvez-vous être si froide ? Comparée à vous, une statue de Sainte Imola sculptée dans la glace est une écervelée.

Elle se libéra de son étreinte.

- Quelle remarquable doctrine ! J'existerais seulement pour satisfaire vos désirs ? Et parce que je n'y tiens pas, l'univers devrait être considéré comme insensé ?

- C'est plus que du désir ! C'est de l'enchantement, de l'émerveillement, de la terreur...

En dépit de son affectation d'indifférence, elle fut surprise.

- De la terreur ?

- La terreur de ce jour qui viendra inévitablement, même si c'est dans cent ans d'ici, où je vous verrai pour la dernière fois. Je ne suis heureux qu'en votre présence ; je vous adore En fait, oui Je suis prêt à vous épouser pour de bon

- Je crains, maître Zamp, que vous ne soyez victime de votre imagination exaltée.

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Extrait ajouté par Adanson 2016-02-28T09:45:46+01:00

Une ville bien fortifiée face aux raids des Basiliques mandarnans et des tribus des autres nations de Tinsitala. Garken est un terminus de caravanes, un entrepôt et un grand marché pour les minéraux, les huiles, les esclaves, les bois précieux, tes verreries de Lanteen, les instruments de musique de Coble, les baumes de Beynary, le fluide d'immortalité mandaman, les grenats de Szegedy et des douzaines d'autres produits. Le marché de Garken est un spectacle on ne peut plus coloré et stimulant où des fortunes en marchandises s'échangent d'un clin d'œil, d'un hochement de tête ou d'un battement de doigt.

Le Syndicat des marchands entretient une police efficace encore que rigoureuse, qui assure une oasis de tranquillité presque irréelle. On ne trouve à Garken ni bandits, ni voleurs, ni voyous querelleurs ; ils sont capturés dès qu'ils se manifestent et on s'en occupe de façon définitive. C'est pourquoi Garken est un havre pour les hommes justes et honnêtes ; en aucune circonstance, ne vous risquez à des tractations illicites, escroqueries, actes d'obscénité ou de violence, à moins que vous n'ayez perdu tout goût pour la vie.

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Extrait ajouté par Lili-Prune 2013-03-15T18:48:00+01:00

« Vous connaissez mon nom, reprit-il, mais vous ne m’avez toujours pas renseigné sur le vôtre.

- Vous pouvez m’appeler… heu… » Elle hésita et fronça les sourcils. « Il est difficile de concilier le respect de l’étiquette et la commodité.

- Vous pourriez peut-être simplement me dire votre nom.

- Demoiselle Tatwiga Berjadre Ilkin al Marilszippor cam Zatafoy dal Tossfleur cam Ysandra dal Attikonitsa al Blanche-Aster Wittendore.

- La dénomination est imposante. Je vous appellerai demoiselle Blanche-Aster. Et d’où venez-vous ? »

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Extrait ajouté par Lili-Prune 2013-03-15T18:47:21+01:00

« Savez-vous danser avec agilité ?

- C’est un talent qui ne m’a pas été enseigné, dit la jeune femme d’un ton hautain.

- Hum ! Connaissez-vous la pièce tragique Evulsifer ?

- Non, je regrette.

- Le fantôme nu de la princesse Azoë déambule sur les remparts du château de Gade au cours du deuxième acte. Vous pourriez tenir convenablement ce rôle.

- La nudité est simulée, bien entendu ?

- L’aspect fantomatique est suggéré par le moyen d’un rideau transparent. Toutefois, comme l’expérience nous l’a enseigné, la nudité se traduit mieux par la réalité que par la simulation. »

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Extrait ajouté par Lili-Prune 2013-03-15T18:46:44+01:00

« Pourquoi cette froideur, cette cruauté ? Vous en aimez un autre ?

- Je n’aime personne.

- Le jurez-vous ? Dites-moi la vérité !

- Maître Zamp, dominez-vous, je vous en prie, vous devenez sentimental.

- Sentimental ? Je suis fou de passion. Mon cerveau est comme le palais des miroirs du Prisme de Verre ; de toutes les directions votre visage me regarde. Je brûle, je souffre, je languis d’ardeur ! Je ne pense qu’à votre suprême beauté ! »

Demoiselle Blanche-Aster éclata de rire.

« Maître Zamp, vous devenez vraiment absurde.

- C’est vous qui êtes absurde ! Comment pouvez-vous être si froide ? Comparée à vous, une statue de Sainte Imola sculptée dans la glace est une écervelée. »

Elle se libéra de son étreinte.

« Quelle remarquable doctrine ! J’existerais seulement pour satisfaire vos désirs ? Et parce que je n’y tiens pas, l’univers devrait être considéré comme insensé ? »

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Extrait ajouté par Lydie66 2012-03-22T09:51:52+01:00

A l'intérieur,le bruit s'affaiblissait, annonçant la fin des beuveries. Viliweg apparut en titubant et alla s'accouder sur le parapet. Zamp, approchant sans un bruit, prit le magicien par les jambes et, l'expédiant par dessus le parapet, il l'envoya atterrir dans la vase.

Puis il rentra, l'humeur morose. Dans la chambre, une lampe de chevet était allumée sur la table. Demoiselle Blanche-Aster était allongée, sous son manteau dans un coin de la pièce, la soie de ses cheveux blonds étalée sur la jacquette brodée en guise d'oreiller.

Zamp savait très bien qu'elle ne dormait pas. Il dit d'un ton rogue :

- Nous pouvons partager le matelas sans que vous vous rongiez d'angoisse pour la sacro-sainte pureté de votre corps qui, après tout, n'est pas bien différent des autres. Pour l'instant, il ne m'intéresse pas plus que cette table.

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