Date de sortie
Les BOBOS
- France : 2000-11-15 - Poche (Français)
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Les BOBOS
Résumé
Quatrième de couverture
Hier, le monde bourgeois et la contre-culture bohème étaient deux univers opposés. Les bohèmes défendaient les valeurs émancipatrices des années 60 ; les bourgeois celles des yuppies audacieux des années 80. Aujourd'hui, bourgeois et bohèmes ne font plus qu'un, comme le décrit David Brooks, l'inventeur de l'appellation Bobo, dans cette brillante description de la société actuelle.
Êtes-vous Bobo ?
* Votre cuisine ressemble-t-elle à un immense hangar à avions ?
* Pensez-vous qu'il est vulgaire de dépenser 15 000 euros pour une télévision dernier cri, mais que dépenser la même somme pour une cabine de douche en ardoise montre que vous êtes en parfaite harmonie avec les rythmes de la nature ?
* Dépenseriez-vous davantage pour un dentifrice qui n'élimine pas les bactéries mais qui les prie seulement de s'en aller ?
Si vous avez répondu oui à l'une de ces questions, vous faites probablement partie de la nouvelle classe émergeante. Et si ce n'est pas le cas, faites attention car ce sont les Bobos qui définissent notre époque.
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Dernier chic pour les uns, hérésie pour les autres, le Bobo nouveau est enfin arrivé. Voici donc le livre qui permettra à chacun de se faire son idée et de s'identifier ou non à cette nouvelle élite qui a réussi la mission (impossible ?) de réconcilier deux cultures en lutte à mort depuis le XIXe siècle.
Bourgeois contre Bohèmes, c'est donc fini, et le troisième millénaire voit l'avènement d'une nouvelle classe dominante : les "bourgeois-bohèmes", ou Bobos. Les Bobos ont réuni en une culture hybride le monde bohème de la créativité et le royaume bourgeois de l'ambition et de la réussite matérielle. Leur maître mot est le plaisir quand il s'agit du travail, et la conscience pour ce qui est du shopping, activité quintessencielle du bourgeois dont les Bobos ont fait une action philosophico-sociale. Ils ont participé à la définition d'un nouveau capitalisme "éclairé" où les hiérarchies sont plus souples et l'ambiance plus détendue. Dans le monde bobo, on travaille les week-ends, mais sans cravate, et on peut amener son chien au bureau.
David Brooks, journaliste américain, se définit lui-même comme un Bobo heureux. Il croque avec brio et une bonne dose d'humour les traits de notre société de communication, faite d'Internet, de stock-options, de meubles ethnico-rustiques et de clubs de sport, où il est "devenu impossible de distinguer un artiste sirotant un espresso d'un banquier avalant un cappuccino".
La cooptation des cultures opprimées est un autre élément de cette pratique. L'ancienne élite a beau avoir copié le style des aristocrates européens ou des maîtres coloniaux, les Bobos préfèrent les victimes coloniales. Si vous visitez une maison super sophistiquée, vous trouverez un curieux mélange d'objets fabriqués qui n'ont rien en commun, à part les représailles qu'ont subies leurs créateurs. Un masque africain se trouvera à côté d'une statue inca sur un tapis de table en tissus samoan, brésilien, marocain ou tibétain.
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