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Extrait ajouté par Edith972 2020-02-04T16:10:11+01:00

Car, dans les facultés de médecine françaises, on n’enseigne pas la compréhension et le soin des personnes. On y enseigne la pathologie, le diagnostic et la thérapeutique. On y forme les futurs membres d’une classe privilégiée, pour la plupart impatients de faire partie de l’élite sociale. Ils seront « Docteurs » – au sens le plus boursouflé du terme :des gens qui savent, conscients de leur supériorité, et qui n’hésiteront pas à le dire et à le montrer. Leur formation vise avant tout à acquérir les postures avalisant l’autorité des médecins sur tous les autres citoyens, non à apprendre des gestes destinés à soulager ceux qui souffrent. Les soins, c’est l’affaire de la profession infirmière, des sages-femmes, des kinésithérapeutes, des psychologues. L’affaire des médecins, c’est le savoir et les pouvoirs qui en découlent.

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Extrait ajouté par Edith972 2017-11-23T03:22:53+01:00

Les professionnels de santé n’ont pas pour rôle ou pour fonction d’entraver la liberté des patients ou de leur imposer quoi que ce soit. Et aujourd’hui, dans un pays qui se dit démocratique, un médecin n’a pas le droit d’« ordonner » purement et simplement à un patient de se soumettre à une intervention ou à une dialyse, voire la lui imposer sans avoir au préalable obtenu son consentement.

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Extrait ajouté par ilovelire 2016-10-30T21:25:04+01:00

L’attitude supérieure et infantilisante de certains médecins à l’égard des femmes est insupportable, et elle est le reflet d’une mentalité générale, qui touche l’ensemble des champs d’exercice de la médecine. Aucun domaine – et aucun patient – n’y échappe.

La cancérologie est l’un des champs de la médecine qui ont le plus progressé depuis cinquante ans. Le diagnostic s’est fait plus précoce et plus précis, grâce non seulement à des méthodes d’exploration nouvelles (échographie, scintigraphie, scanner, IRM), mais aussi aux connaissances en biologie cellulaire et en génétique. À la chirurgie, qui fut longtemps la seule méthode disponible, se sont ajoutées la radiothérapie, la chimiothérapie, les thérapies dites « ciblées » (par anticorps monoclonaux, entre autres), l’immunothérapie, la photothérapie, la thermothérapie par ultrasons, sans compter les méthodes annexes destinées à « réparer » certains traitements – la greffe de cellules-souches, par exemple.

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Extrait ajouté par ilovelire 2016-10-30T21:21:12+01:00

De fait, il y a plus de couples impatients (ou harcelés et inquiétés par leur médecin et/ou leur entourage) que de couples stériles. Le mot d’ordre devrait donc être « Pas de panique ». Ce n’est malheureusement pas le cas. Au lieu de tenir un discours rationnel fondé sur des faits scientifiques, un trop grand nombre de médecins se comportent en prédicateurs de foire lisant l’avenir dans une boule de cristal. Et, même quand elles ne demandent rien, beaucoup de femmes entendent des gynécologues dire : « La fertilité diminue après trente-cinq ans, dépêchez-vous d’avoir des enfants ! » Certains ajoutent : « Si vous ne le faites pas maintenant, plus tard vous viendrez pleurer pour qu’on vous en fasse », manière supplémentaire de les infantiliser.

Cette attitude est l’expression directe d’un sexisme rampant, très fort dans le monde médical. Les femmes n’y sont pas vues comme des adultes destinées à rencontrer des dilemmes difficiles et à faire des choix, mais comme des personnalités immatures qui ne « savent pas ce qu’elles veulent » et qui seront, bien entendu, incapables de prendre une décision.

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Extrait ajouté par ilovelire 2016-10-30T21:19:10+01:00

Mais, au fil des années, le calendrier des recommandations vaccinales s’est beaucoup alourdi, ce qui a provoqué la protestation et l’inquiétude de nombreux parents. Car les vaccinations ont au moins des effets secondaires bénins, mais pénibles (fièvre élevée pour la coqueluche, douleur et inflammation au point d’injection pour de nombreux vaccins) ; d’autres effets secondaires, rares, mais très inquiétants, ont été attribués aux vaccins contre l’hépatite B et au tout récent vaccin contre les papillomavirus (présenté comme « vaccin contre le cancer du col »). Et plus le nombre de personnes vaccinées est grand, plus le nombre de patients souffrant d’effets secondaires graves augmente. Leur pourcentage reste faible, mais pour chaque personne touchée, c’est une catastrophe à 100 %.

Les patients qui adoptent une attitude anti-vaccinale sont souvent vilipendés et considérés comme des personnes rétrogrades et opposées à tout changement. C’est une description hâtive, car les motivations de leur hostilité à la vaccination ont des origines nombreuses et diverses. Au cours de ma carrière, il m’est arrivé à de nombreuses reprises de recevoir des parents rejetés par des médecins qui n’avaient, purement et simplement, pas voulu discuter la question des vaccinations de leur enfant. Dans leur immense majorité, ces parents n’étaient pas du tout « irresponsables », mais soucieux. Ils s’interrogeaient sur l’utilité des vaccins, et ils avaient le droit de le faire, puisque les médecins eux-mêmes sont censés s’interroger sur la justification de leurs actes. La plupart étaient arrivés à une conclusion mesurée : certains vaccins sont indispensables, d’autres pas. Néanmoins, ils voulaient être sûrs de ne pas faire courir un risque indu à leur enfant, ni en imposant des vaccins superflus ni en refusant un vaccin protecteur.

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Extrait ajouté par ilovelire 2016-10-30T20:52:51+01:00

Jugements « freudiens » à l’emporte-pièce

La France est l’un des rares pays au monde (avec l’Argentine, allez savoir pourquoi) où la psychanalyse occupe encore une place prépondérante dans les discours de l’élite dominante. Dans les médias, on interroge des psychanalystes à tout bout de champ pour commenter les actes des hommes politiques, des stars, des sportifs et bien sûr des comportements de Monsieur et Madame Tout-le-Monde dans les émissions de téléréalité. La psychanalyse est invoquée pour « expliquer » (plus exactement, pour commenter et juger) le succès de Cinquante Nuances de Grey, telle ou telle mode et, bien entendu, les effets délétères des jeux vidéo sur les enfants et les adultes de tous âges.

En revanche, on entend plus rarement les psychanalystes s’exprimer sur le comportement d’un industriel du médicament ou d’un magnat de la presse. Et on ne les entend jamais sur les comportements des médecins (à moins qu’ils ne soient déjà en prison pour meurtre ou pour viol), ni, surtout, au sujet des autres psychanalystes.

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Extrait ajouté par ilovelire 2016-10-30T20:49:24+01:00

La douleur est un phénomène complexe et subtil, indispensable à la (sur)vie. Sans sensations douloureuses, nos corps resteraient exposés aux agressions.

La peur, elle aussi, est un phénomène protecteur indispensable à la survie. Certaines (la peur des araignées, des serpents, de l’altitude, des bruits intenses et soudains) sont innées : on peut les observer chez des nourrissons de quelques semaines. D’autres sont acquises par expérience : le nourrisson qui apprend à marcher, qui tombe et se fait mal ne veut plus se remettre debout – en tout cas, pas tout de suite.

La douleur et la peur sont intimement liées : la douleur accentue la peur, et la peur accentue la perception et l’intensité de la douleur. On en déduira donc qu’une personne a plus mal quand elle a peur que quand elle est rassurée. On en déduira aussi qu’un professionnel de santé qui rassure soulage mieux – et fait moins mal – qu’un professionnel qui fait peur.

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Extrait ajouté par MSNordlys 2021-05-25T14:46:15+02:00

Quels que soient les soins et traitements qu'on délivre, nul n'a le pouvoir de guérir les autres. Qu'il s'agisse d'une pneumonie, d'une dépression ou d'une leucémie, quand la guérison survient, c'est toujours le PATIENT qui guérit. Avec ou sans l'aide des soignants.

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Extrait ajouté par MSNordlys 2021-05-25T14:45:21+02:00

Le meilleur moyen de croire qu'on est important, c'est d'afficher les valeurs les plus traditionnelles.

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Extrait ajouté par MSNordlys 2021-05-25T14:44:08+02:00

Certaines femmes sont plus susceptibles que d autres d être victimes de manque de respect ou de mauvais traitements, notamment les adolescentes, les mères célibataires, les femmes défavorisées sur le plan socioéconomique, les femmes issues de minorités ethniques, les immigrantes et les femmes séropositives.

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