Extraits

« La cour intérieure est un endroit impitoyable...où en principe, les concubines ne peuvent compter que sur leurs dames de compagnie ! »

Jinshi : Ce Lihaku... c'est quel genre d'homme ?

Mao Mao : Quelqu'un de charitable qui a accepté de me servir de garant.

Jinshi : Est-ce que tu comprends ce que ça signifie ?

Mao Mao : Oui, seul un haut fonctionnaire irréprochable peut être responsable d'une dame de compagnie.

Jinshi : Il t'a donné une épingle à cheveux ?

Mao Mao : Bien sûr. Il en avait une cargaison, je pense qu'il les distribuait à tout le monde.

Jinshi : En d'autres termes, tu as préféré faire appel à un homme qui t'a offert un cadeau par pure politesse plutôt qu'à moi ? Moi aussi, je t'en ai donné une... pourquoi tu n'es pas venue me voir ?

Mao Mao : Je suis désolée. Je ne voyais pas ce que j'aurais pu vous offrir en échange de votre aide.

Jinshi : Comment ça ? Ne me dis pas que tu as conclu un marché avec ce Lihaku ?!

Mao Mao : Si. Il a passé une nuit dont il se souviendra toute sa vie ! J'ai eu l'impression qu'il était comblé... en tout cas, j'ai fait tout pour !

Le quartier des plaisirs m'avait manqué mais il ressemble beaucoup à la cour intérieure ! C'est à la fois un beau jardin et une cage à oiseaux où l'air empoisonne celles qui en sont prisonnières. À force de respirer ce parfum nocif les courtisanes elles-mêmes deviennent toxiques.

-Ne me dis pas...

Que tu as conclu un marché avec ce Lihaku ?!

-Si...

Il a passé une nuit dont il se souviendra toute vie !

Il existe toutes sortes de courtisanes... certaines vendent leur corps, d’autres sont des artistes accomplies... pour faire monter les enchères, les plus demandées reçoivent très peu de clients... et ne leur offrent jamais leurs faveurs.

La vie d'une dame de compagnie ne pèse pas lourd par rapport à celle d'une concubine alors celle d'une goûteuse...Vous imaginez ?

_ Pourquoi est-ce que tu as couvert cette fille, hier ? Ne t'inquiète pas, je demande juste par curiosité !

_ La vie d'une dame de compagnie ne pèse pas lourd par rapport à celle d'une concubine alors celle d'une goûteuse, vous imaginez ?

Le quartier des plaisirs m'avait manqué...

Mais il ressemble beaucoup à la cour intérieure !

C'est à la fois un beau jardin et une cage à oiseaux...

Où l'air...

Empoisonne celles qui en sont prisonnières...

- Tu as préféré faire appel à un homme qui t’a offert un cadeau par pure politesse plutôt qu’à moi ?

Mao Mao : Si j'ai bien compris... Il est jaloux parce que je ne me suis pas adressée à lui ? Ça ne lui ressemble pas... Au contraire, il devrait être content que je ne l'ai pas embêtée avec ça...