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Extrait

Extrait ajouté par anonyme 2015-09-26T19:14:43+02:00

Le Prince continuait de raconter sa course poursuite en m’appelant « la chose », « petite bête », « chaton », « lapin »… Je savais que parler maintenant serait un affront, que je n’en avais pas le droit comme Jewen me l’avait dit. J’avais désobéi avant, mais le prince et moi étions seuls. Si je recommençais maintenant, que se passerait-il ? J’avais bien envie de le savoir, ou plutôt j’étais trop énervé qu’il me considère comme une chose, un animal ridicule et non comme un homme pour me soucier des conséquences.

Je n’étais pas sûr de ce que je voulais faire, mais j’allais bien faire quelque chose. Je me remis difficilement debout, car mes jambes étaient flageolantes, et pris une grande inspiration. Je voulais que ma voix soit assurée, pas qu’elle reflète la peur qui me tordait les entrailles. Le prince était juste devant moi et continuait de parler comme si je n’étais pas là…

— Ren !

J’avais crié. Je n’avais pas voulu parler si fort, mais je ne contrôlais plus trop cette partie de moi. Le silence se fit dans la petite assemblée. Le prince se tourna lentement vers moi, une expression indéfinissable peinte sur le visage. Je n’aurais su dire s’il était fâché, étonné, interrogatif ou fou de rage. Moi, je tremblais de tous mes membres, de colère et de peur, mais j’étais déterminé.

— Pas la chose, pas lapin, pas chaton, pas une bête… mais Ren !

J’avais parlé un peu plus bas, plus sûr de moi. Je reprenais contenance. Le prince fit quelques pas vers moi, comme au ralenti. J’avais l’impression qu’il avançait sans bouger. C’était effrayant, ou non, c’était plus que ça. C’était terrifiant. Il était bien énervé, je le comprenais maintenant, mais je ne pouvais plus m’arrêter. Encore une fois, j’aurais mieux fait de me couper la langue moi-même.

— Je m’appelle Ren.

Je ne pouvais plus quitter ses yeux. Il allait me frapper, m’abattre dans la seconde, ce n’était pas possible autrement. Je le défiais comme jamais. Il n’était qu’à quelques pas de moi. Je pris conscience à cet instant qu’il était bien plus grand que moi et qu’il me toisait comme si je n’étais qu’un microbe.

— Et que veux-tu que cela me fasse ?

Sa voix était si profonde qu’un tremblement puissant me prit, je me sentais comme un enfant fragile devant lui. Son timbre était des plus menaçants, mais retenu au fond de sa gorge comme une tempête prête à éclater. Je subissais déjà la pression de son aura sur mes épaules et j’ignorais combien de temps je pourrais tenir debout face à lui.

— Ce ne sont que trois lettres, même vous vous pouvez les retenir.

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