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Extrait ajouté par Hrader 2011-08-21T19:51:12+02:00

Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne,

Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m'attends.

J'irai par la forêt, j'irai par la montagne.

Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps.

Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées,

Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit,

Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées,

Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit.

Je ne regarderai ni l'or du soir qui tombe,

Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur,

Et quand j'arriverai, je mettrai sur ta tombe

Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur.

Demain, dès l'aube...

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Extrait ajouté par Alysse 2012-12-14T21:02:07+01:00

A ma fille Adèle

Tout enfant, tu dormais près de moi, rose et fraîche,

Comme un petit Jésus assoupi dans sa crèche ;

Ton pur sommeil était si calme et si charmant

Que tu n'entendais pas l'oiseau chanter dans l'ombre ;

Moi, pensif, j'aspirais toute la douceur sombre

Du mystérieux firmament.

Et j'écoutais voler sur ta tête les anges ;

Et je te regardais dormir ; et sur tes langes

J'effeuillais des jasmins et des oeillets sans bruit ;

Et je priais, veillant sur tes paupières closes ;

Et mes yeux se mouillaient de pleurs, songeant aux choses

Qui nous attendent dans la nuit.

Un jour mon tour viendra de dormir ; et ma couche,

Faite d'ombre, sera si morne et si farouche

Que je n'entendrai pas non plus chanter l'oiseau ;

Et la nuit sera noire ; alors, ô ma colombe,

Larmes, prière et fleurs, tu rendras à ma tombe

Ce que j'ai fait pour ton berceau.

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Extrait ajouté par x-Key 2011-01-22T17:53:22+01:00

Où vont tous ces enfants dont pas un seul ne rit ?

Ces doux êtres pensifs que la fièvre maigrit ?

Ces filles de huit ans qu'on voit cheminer seules ?

Ils s'en vont travailler quinze heures sous des meules ;

Ils vont, de l'aube au soir, faire éternellement

Dans la même prison le même mouvement.

Accroupis sous les dents d'une machine sombre,

Monstre hideux qui mâche on ne sait quoi dans l'ombre,

Innocents dans un bagne, anges dans un enfer,

Ils travaillent. Tout est d'airain, tout est de fer.

Jamais on ne s'arrête et jamais on ne joue.

Aussi quelle pâleur ! la cendre est sur leur joue.

Il fait à peine jour, ils sont déjà bien las.

Ils ne comprennent rien à leur destin, hélas !

Ils semblent dire à Dieu : « Petits comme nous sommes,

Notre père, voyez ce que nous font les hommes ! »

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Extrait ajouté par Anne-118 2010-11-25T13:54:14+01:00

"Mets-toi sur ton séant, lève tes yeux, dérange

Ce drap glacé qui fait des plis sur ton front d'ange,

Ouvre tes mains, et prends ce livre : il est à toi".

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Extrait ajouté par Masa-le-loup 2013-06-20T22:08:58+02:00

IV

La source tombait du rocher

Goutte à goutte à la mer affreuse.

L'océan, fatal au rocher,

Lui dit: - Que me veut-tu, pleureuse ?

Je suis la tempête et l'effroi;

Je finis où le ciel commence.

Est-ce que j'ai besoin de toi,

Petite, moi qui suis l'immense ?-

La source dit au gouffre amer:

- Je te donne, sans bruit ni gloire,

Ce qui te manque, ô vaste mer!

Une goutte d'eau qu'on peut boire.

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Extrait ajouté par Alysse 2012-12-14T21:04:40+01:00

Elle avait pris ce pli ...

Elle avait pris ce pli dans son âge enfantin

De venir dans ma chambre un peu chaque matin;

Je l'attendais ainsi qu'un rayon qu'on espère;

Elle entrait, et disait: Bonjour, mon petit père ;

Prenait ma plume, ouvrait mes livres, s'asseyait

Sur mon lit, dérangeait mes papiers, et riait,

Puis soudain s'en allait comme un oiseau qui passe.

Alors, je reprenais, la tête un peu moins lasse,

Mon oeuvre interrompue, et, tout en écrivant,

Parmi mes manuscrits je rencontrais souvent

Quelque arabesque folle et qu'elle avait tracée,

Et mainte page blanche entre ses mains froissée

Où, je ne sais comment, venaient mes plus doux vers.

Elle aimait Dieu, les fleurs, les astres, les prés verts,

Et c'était un esprit avant d'être une femme.

Son regard reflétait la clarté de son âme.

Elle me consultait sur tout à tous moments.

Oh! que de soirs d'hiver radieux et charmants

Passés à raisonner langue, histoire et grammaire,

Mes quatre enfants groupés sur mes genoux, leur mère

Tout près, quelques amis causant au coin du feu !

J'appelais cette vie être content de peu !

Et dire qu'elle est morte! Hélas! que Dieu m'assiste !

Je n'étais jamais gai quand je la sentais triste ;

J'étais morne au milieu du bal le plus joyeux

Si j'avais, en partant, vu quelque ombre en ses yeux.

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Extrait ajouté par x-Key 2011-01-22T17:53:22+01:00

Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées,

Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit,

Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées,

Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit.

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Extrait ajouté par Anne-118 2010-11-25T13:54:14+01:00

"Que ferai-je, seul, farouche,

Sans toi, du jour et des cieux,

De mes baisers sans ta bouche,

Et de mes pleurs sans tes yeux !"

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Extrait ajouté par Cazolie 2015-05-15T09:47:45+02:00

Il se dit: mourir c'est connaître

Nous cherchons l'issue à tâtons

J'étais, je suis et je dois être

L'ombre est une échelle, montons.

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Extrait ajouté par abstractblues 2014-04-16T12:16:00+02:00

Je respire où tu palpites,

Tu sais ; à quoi bon, hélas !

Rester là si tu me quittes

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