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Liana, elle s'en souvenait, l'avait reçu une fois ou deux. Mais que pouvait-il bien lui voulais, maintenant qu'il n'était plus en activité ? Mieux valait en avoir le cœur net. Elle arrangea donc rapidement les plis pour observer à loisir l'homme qui entrait déjà et la saluait respectueusement.

"Voici donc devant moi, se dit-elle avec émotion, le père de Gaius et le grand-père de Gavain. Oui, ces traits burinés, ce nez, ce front aux lignes pures et énergiques sont bien ceux de son fils et de notre enfant. Comme il se tient droit aussi, remarqua-t-elle encore. C'est à s'y méprendre, le même port orgueilleux et fier de celui qui me manque tant".

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Lointain, Gaius acquiesça de nouveau. Son fils ! Où était-il en cet instants ? Et Elane ? Que devenait-elle depuis un an ?

Mais déjà, il fallait boire à la santé de la jeune accouchée. Heureusement, une servant vint le chercher : la jeune femme le réclamait. Il s'excusa auprès de son beau-père maintenant tout à fait éméché et suivit l'esclave

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Gaius regagna Londinium rongé par le remords, mais, paradoxalement, plus décidé encore à atteindre le but qu'il s'était fixé. Aussi, lorsqu'il gravit la dernière colline et aperçut les toits de tuile de la cité sour le soleil déclinant, essaya-t-il de ses persuader qu'il agissait finalement au mieux des intérêts des deux êtres qu'il chérissait le plus, Elane et son fils.

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Elane attendait dans l'éclatante lumière d'un début d'été, étonnée de trembler si fort. D'abord, lorsque Kerig lui avait parlé de rencontrer Gaius, elle avait pensé que la plus fervente de ses prières avait été exaucée. Puis, elle n'avait pas tardé à comprendre qu'elle allait se mettre dans une situation extrêmement périlleuse, car minces étaient ses chances de garder secret son rendez-vous. Or, si on les surprenait, qui croirait à leur innocence ?

Aussi s'était-elle résolue à demander conseil à Kellen.

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Sans nouvelles de Gaius depuis son départ, Elane errait comme une âme en peine, ne pouvant s'empêcher de se dire, comme le lui avait soufflé Dida avant de rejoindre le Sanctuaire de la Forêt, qu'il ne l'aurait sans doute pas oubliée si elle s'était donnée à lui au cours des fêtes de Beltane.

Rendue maintenant à la monotonie de sa vie quotidienne, elle se sentait abandonnée de tous dans un monde d'indifférence, allant jusqu'à douter d'elle-même, de Gaius, de son amour pour elle.

Vint un matin enfin où son père la fit appeler. Il était assis près de l'âtre dans la grande salle où les cendres attestaient de la douceur du temps, malgré un ciel très gris et nuageux.

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Vint le crépuscule. Des jeunes en robe blanche, portant des torques d'or, se mirent à entasser des bûches en deux hautes piles devant le tumulus, s'étant auparavant assurés que sur chacune d'elles se trouvait bien une branche des neuf arbres sacrés. Entre les deux bûchers avait été placée une planche en chêne au centre de laquelle se dressait un pivot. Neuf druides, parmi les plus anciens et les plus vénérables, vêtus de robes blanches immaculées, entreprirent alors de le faire tourner lentement, au rythme lancinant d'un tambour, la foule s'assemblant tout autour dans un silence impressionnant.

Au moment précis où le soleil disparaissait derrière les arbres, Gaius aperçut le rougeoiement d'une étincelle. Un frémissement parcourut l'assemblée. Un druide venait de lancer une matière poudreuse à la base du pivot qui s'embrasa d'un coup en une longue flamme.

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Lavé, rasé et vêtu, grâce à Kerig, d'une tunique propre et de braies comme en portaient les Brittons, Gaius, vigoureusement soutenu par le géant, gagna en boitillant, de l'autre côté de la cour, la grande salle.

Une monumentale table en bois, deux bancs et quelques sièges occupaient le centre de la pièce, chauffée à chaque extrémité par deux larges foyers où brûlaient nuit et jour des feux constamment entretenus. Une nombreuse assemblée était réunie et échangeait avec animation des propos dont Gaius ne comptrit pas le sens. Selon la coutume, maîtres, enfants, affranchis et esclaves mêlaient leurs voix et partageaient une même pitance dans un brouhaha général et continu.

Assise dans un fauteuil à la place d'honneur, à l'un des bouts de la table, se tenait la maîtresse de maison. A côté d'elle, un autre siège, vide celui-là et recouvert d'une peau d'ours, était manifestement réservé au maître. Se serraient ensuite autour d'eux des jeunes gens et des jeunes filles dont les vêtements plus beaux et les manières plus raffinées indiquaient clairement qu'ils étaient les enfants de la maison ou du moins qu'ils appartenaient au cercle restreint des intendants ou serviteurs particuliers. Un vieillard enfin était assis près d'un foyer. Grand et maigre, il avait des yeux verts pétillant d'intelligence, des cheveux blancs et bouclés soigneusement peignés, une barbe très longues et bien taillée. Vêtu d'une ample tunique d'un blanc immaculé, il tenait d'une main une harpe richement décorée.

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Elane versa un peu d'hydromel sur la surface de l'eau tandis que Dieda émiettait de son côté les gâteaux préparés à cette intention ; puis les deux jeunes filles laissèrent tomber une à une les pièces d'argent qui disparurent aussitôt.

Alors les rides de l'onde s'estompèrent et les deux visages, tout près l'une de l'autre et si semblables, apparurent distinctement. Craignant de voir se dessiner à nouveau les traits de la vieille femme, Elane se raidit, mais fut bientôt rassurée. Cette fois, c'était bien les siens qui se reflétaient dans l'eau calme, ses yeux à elle qui brillaient comme les étoiles dans un ciel d'été.

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Au temps de la conquête de la Grande-Bretagne par Rome,Elane,fille d'un druide,tombe amoureuse d'un Romain.Appelée à succéder à la Haute Prêtresse,gardienne des rites et croyances de son peuple,elle est séparée des rites et croyances de son peuple,elle est séparée de l'homme qu'elle aime.Déchirée entre ses devoirs sacrés et ses aspirations au bonheur,ses efforts de conciliation avec les Romains et les désirs de revanche des tribus,elle va vivre une cruelle épopée de violence et de troublante passion...

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Un vent froid fouettait les torches, langues de feu rageuses faisant briller, par-delà les eaux sombres, les boucliers des légionnaires prêts à l'attaque sur la rive opposée. Entourée de fumée et par la brume qui montait de la mer, la prêtresse, maîtrisant un bref accès de toux, s'efforça de mieux discerner les préparatifs ennemis. Elle écouta la rumeur qui parvenait du camp romain, les ordres des officiers haranguant leurs troupes. Derrière elle s'élevait en réponse le chant des druides appelant la colère des cieux sur l'oppresseur. Soudain, le tonnerre ébranla les airs et les lamentations stridentes des femmes la firent frissonner. Mêlant sa voix aux leurs, elle leva à l'unisson encore plus haut ses bras imprécateurs, faisant frémir sa cape telle une immense aile de corbeau.

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