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"Evann se redresse en me soulevant et m'assied avec douceur au bord du bassin, sur un long rocher plat cerné de neige. Face à face, nos visages à la même hauteur, je l'attire à moi et l'embrasse. Sa bouche a un goût de menthe, aphrodisiaque. Moins que celui de son sang, mais assez pour faire taire ma soif... pour l'instant."

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- Tu devrais voir ça, Evann, je l’appelle à distance.

⎯ Je vois parfaitement et j’apprécie beaucoup, répond-il du tac au tac dans mon dos.

Il aurait tout aussi bien pu crier : « Bouh ! »

Je sursaute et pousse un hoquet de surprise, lui arrachant un rire cuisant. Je me retourne, la main posée sur mon cœur affolé, et le trouve tranquillement adossé à l’embrasure de l’arche, les pouces rivés aux poches de son jean usé, qu’il porte bas sur les hanches.

⎯ Ravi de constater que j’arrive encore à te surprendre.

⎯ Tu mériterais que je t’oblige à porter une clochette autour du cou, je persifle.

Son sourire s’élargit, provocant, exquis.

⎯ Y a un tas de trucs que je mériterais, Papillon, argue-t-il en se redressant, et mon menton se relève à mesure qu’il se rapproche de moi. Mais la clochette ne fait pas partie de ma wishlist.

⎯ De la tienne, non, je souligne en soutenant son regard saphir unique aux éclats d’argent.

Celui d’un animal rusé.

Ses paupières se plissent à la manière d’un fauve.

⎯ J’ignorais que tu tenais un cahier de doléances.

J’opine du chef fièrement.

Son aura enveloppe progressivement la mienne, fait crépiter le sang dans mes veines ; mon ventre se contracte délicieusement. Je me mords les lèvres pour résister à l’envie de le toucher, d’enfouir mes doigts dans sa chevelure d’ébène, de promener ma langue sur sa gorge et de goûter sa peau.

Ses pupilles dévient brièvement sur ma bouche avant de revenir à leur point d’ancrage.

⎯ Je suppose que la liste est longue...

J'acquiesce encore, pour le plaisir de le titiller, et cette bravade semble le réjouir au plus haut point.

⎯ Dans ce cas, je ne suis plus à une charge près, conclut-il, une lueur féroce dans les yeux.

Je lui retourne son regard dévorant, marquant ainsi la fin d’un acte et le début d’un autre. Fini de jouer.

Avec amour, mais sans la moindre hésitation, Evann me prend par la taille et m’attire à lui – je me laisse faire, avide de ses caresses, et m’accroche à ses épaules solides. Lorsqu’il agrippe ma nuque et fond sur mes lèvres, son baiser n’a rien de mièvre ni d’indécis.

Mon cœur palpite, mes doigts se crispent sur son tee-shirt pour le serrer fort contre moi.

Je lui rends son assaut.

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— Tu n’as pas traîné.

⎯ Toi non plus, apparemment, observe Evann que j’ai devancé d’une dizaine de minutes, pressée de plonger dans le bassin.

Je virevolte sur le ventre, puis m’agenouille sur le banc intégré à la pierre en me retenant au bord. Mon menton posé sur mes bras croisés, je le contemple : debout au-dessus de moi, Evann me domine de toute sa splendeur masculine. Plaqués en arrière, ses cheveux mouillés, qui n’ont pas été coupés depuis des mois, gouttent sur la colonne puissante de son cou, et les muscles saillants de son abdomen se contractent au gré de sa respiration calme et profonde. Une micro serviette blanche lui ceint les hanches. Songeant qu’elle n’y restera pas, j’esquisse un sourire mutin.

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« Il rapproche son visage du mien, mêlant nos souffles. Les mèches noires tombées sur ses yeux, aux paupières légèrement closes, ajoutent à son charme animal.

– Tu es ce que j'ai de plus précieux au monde, dit-il en resserrant son étreinte. Tu l'étais déjà à ce moment-là... même si j'étais sans doute trop fier pour l'admettre, avoue-t-il du bout des lèvres.

J'essaie de ne pas rire, mais sa mine contrite n'aide pas.

– Au moins, tu n'es pas rancunière, constate-t-il alors que j'enroule mes bras autour de son cou en gloussant.

– Car tu as su te rattraper...

– J'étais motivé.

– ... Et mettre ton orgueil de côté, j'ajoute sur un ton piquant.

Il hausse un sourcil arrogant.

– Je croyais que ça faisait partie de mon charme.

Je vais pour protester, mais ses hanches vigoureuses se pressent contre mon ventre avec une douce insistance. Ses lèvres effleurent les miennes. Leur frôlement sensuel m'arrache un soupir, puis une confession :

– Il se peut que j'aie dit quelque chose dans ce sens...

– « Il se peut » ?

Je rejette la tête pour mieux me livrer à lui pendant qu'il fait courir sa bouche le long de ma mâchoire, traçant une ligne humide avec sa langue.

– Il est possible...

– Il n'y a pas de « possible » qui tienne. Tu souffres d'amnésie, voilà tout. »

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On emprunte la nationale, une vaste ligne droite qui semble s'étirer sur des kilomètres jusqu'au Montana. Des buissons épineux s'élèvent sur les pentes escarpées du désert de Sonora. Il n'y a pas âme qui vive. Je jette un œil au rétroviseur, où se reflète la Mazda de Juliette, lorsqu'un voyant lumineux se met à clignoter sur le tableau de bord. Un téléphone est dessiné dessus.

- Réponds, m'intime Evann, concentré sur la route.

Je presse le bouton et sursaute quand "Going Under" d'Evanescence explose des haut-parleurs, volume à fond. Notre voiture manque faire une embardée. Evann pousse un juron bien senti tandis qu'Ambre et Juliette accompagnent la chanteuse dans son refrain :

? I'm going undeeer ! Drowing in yooou ! I'm falling foreveeer ! ?

- C'est ça, allez mourir, persifle Evann en coupant le son.

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« Ma lucidité me chuchote que je n'irai pas loin, mais mon goût du défi me fait des appels de phare.

— Faut-il aussi que je crie à l'aide ? je demande, tout sourire.

Il hausse une épaule.

— À toi de voir, Papillon. Si tu veux que la cavalerie débarque...

D'un geste, il m'indique la caméra posée à l'angle du plafond. Encore une.

— Pour changer, je soupire, blasée.

— Sauf que je n'aurai pas autant de patience aujourd'hui que la dernière fois.

Tu parles. Il avait tenu trois minutes avant d'empoigner Gregory Rocancourt par la gorge.

— Et moi qui me faisais une joie d'endosser pleinement mon rôle de demoiselle en détresse...

— Tu auras tout le loisir de crier, Connor, tu peux me croire. Mais pas dans les couloirs.

Ni pour appeler au secours. Je n'ai pas le moindre doute là-dessus. »

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Il pose la tête de profil contre ma poitrine ; mes bras se referment instinctivement sur lui. Son regard se perd dans la contemplation de la vaste étendue d'eau claire, derrière la vitre, pendant que le mien se penche sur les tatouages à l'encre noire ornant son dos sculpté. Deux visages d'anges gravés dans sa chair, sur ses omoplates, au milieu d'esquisses évoquant des ailes déployées aux plumes effilées. L'un bienveillant, les yeux au ciel, suppliant la grâce, et l'autre au sourire démoniaque. Face à face, ils racontent son histoire, représentent les facettes complexes de sa personnalité. L'homme et la bête. Le guerrier né dans les sous-sols sordides de la Horde, et la parfaite machine à tuer forgée dans la douleur, lorsque son innocence lui a été volée.

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Le regard sournois de Lucas avait alors glissé sur Evann. "J’ai hâte de voir comment tu vas t’en sortir face à un tel rival, avait-il lancé, vibrant littéralement d'excitation. Parce qu’il va sans dire que lorsqu'il vous trouvera et qu’il la verra..." Qu'il me verra. Moi. Une Hybride enrichie de son sang, et par conséquent détentrice de dons puissants. Une femelle digne de sa semence, en somme. (...) Plutôt m'ouvrir les veines.

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"Je suis déjà venue ici... dans mes cauchemars."

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« Tu devrais voir ça, Evann, je l’appelle à distance.

⎯ Je vois parfaitement et j’apprécie beaucoup, répond-il du tac au tac dans mon dos.

Il aurait tout aussi bien pu crier : « Bouh ! »

Je sursaute et pousse un hoquet de surprise, lui arrachant un rire cuisant. Je me retourne, la main posée sur mon cœur affolé, et le trouve tranquillement adossé à l’embrasure de l’arche, les pouces rivés aux poches de son jean usé, qu’il porte bas sur les hanches.

⎯ Ravi de constater que j’arrive encore à te surprendre.

⎯ Tu mériterais que je t’oblige à porter une clochette autour du cou, je persifle.

Son sourire s’élargit, provocant, exquis.

⎯ Y a un tas de trucs que je mériterais, Papillon, argue-t-il en se redressant, et mon menton se relève à mesure qu’il se rapproche de moi. Mais la clochette ne fait pas partie de ma wishlist.

⎯ De la tienne, non, je souligne en soutenant son regard saphir unique aux éclats d’argent.

Celui d’un animal rusé.

Ses paupières se plissent à la manière d’un fauve.

⎯ J’ignorais que tu tenais un cahier de doléances.

J’opine du chef fièrement.

Son aura enveloppe progressivement la mienne, fait crépiter le sang dans mes veines ; mon ventre se contracte délicieusement. Je me mords les lèvres pour résister à l’envie de le toucher, d’enfouir mes doigts dans sa chevelure d’ébène, de promener ma langue sur sa gorge et de goûter sa peau.

Ses pupilles dévient brièvement sur ma bouche avant de revenir à leur point d’ancrage.

⎯ Je suppose que la liste est longue...

J'acquiesce encore, pour le plaisir de le titiller, et cette bravade semble le réjouir au plus haut point.

⎯ Dans ce cas, je ne suis plus à une charge près, conclut-il, une lueur féroce dans les yeux.

Je lui retourne son regard dévorant, marquant ainsi la fin d’un acte et le début d’un autre. Fini de jouer.

Avec amour, mais sans la moindre hésitation, Evann me prend par la taille et m’attire à lui – je me laisse faire, avide de ses caresses, et m’accroche à ses épaules solides. Lorsqu’il agrippe ma nuque et fond sur mes lèvres, son baiser n’a rien de mièvre ni d’indécis.

Mon cœur palpite, mes doigts se crispent sur son tee-shirt pour le serrer fort contre moi.

Je lui rends son assaut. »

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