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- Stern, laissez-nous la bouteille, ordonna Caine.

- Comme vous voulez, monsieur. Désirez-vous que je vous aide à vous mettre debout avant que je parte ?

- Il est toujours aussi prévenant ? demanda Nathan.

Caine s'esclaffa.

- Prévenant ? Lui ? Ça c'est la meilleure ! Si j'ai une minute de retard à table, il mange ma part.

- C'est pour vous apprendre la ponctualité, monsieur, dit Stern.

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Dès qu'il entendit les cris du nouveau-né, Stern accourut dans la chambre. Il arracha le bébé des bras de Caine et s'écria qu'il était magnifique, puis lui donna son premier bain.

Christina s'occupa alors de la jeune mère. Caine l'aida à changer les draps et la chemise de nuit de Jade. Lorsque la jeune femme le félicita d'avoir tenu bon, il esquissa un sourire timide.

Il était blanc comme un linge, il avait les mains tremblantes, le front en sueur et ne pouvait pas articuler un seul mot, mais il avait tenu bon.

Christina était partie prévenir son mari de l'heureux événement, Stern berçait le nourrisson dans ses bras et Jade était trop faible pour venir en aide à son mari.

- Il va bien ? demanda-t-elle à Stern, incapable de redresser la tête pour regarder par-dessus le lit.

- Il s'est évanoui, répondit le majordome.

- Je sais qu'il s'est évanoui, rétorqua-t-elle. Mais il ne s'est pas fait mal ? Il ne s'est pas cogné la tête contre quelque chose de dur, au moins ?

- Non, non, il n'a rien, confirma Stern sans avoir pris la peine de jeter un coup d'oeil à son maître.

En vérité, il n'arrivait pas à s'arracher à la contemplation de l'adorable créature qu'il tenait dans ses bras.

- Aidez-le à se relever, murmura la jeune femme.

Elle se mordait la lèvre pour s'empêcher de rire.

- Je ne suis pas sûr qu'il soit en état de tenir debout. Et le bébé a besoin de moi, pour l'instant. Vous vous êtes bien débrouillée, madame, vraiment très bien, ajouta-t-il. Je suis certain que M. le marquis dira la même chose que moi quand il aura repris connaissance.

A ces mots, le visage de Jade s'épanouit, mais son sourire s'effaça aussitôt.

- Vous ne lui parlerez jamais de cet... comment dire... de cet incident, n'est-ce pas, Stern ? Personne ne doit savoir qu'il s'est évanoui. Il en mourrait de honte.

- Ne vous inquiétez pas, madame, je garderai le secret. Je vous le promets.

Elle aurait dû se douter à la lueur qui se mit à briller dans ses yeux qu'il ne tiendrait pas parole. Trois jours plus tard, elle lut dans la presse que Caine avait été « victime d'un léger malaise ».

Ce maudit majordome avait fait paraître un communiqué dans, tous les journaux de la ville.

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- N'essayez pas de jouer au plus fin avec moi, mademoiselle, je sais pertinemment que vous voulez entrer.

- Bien sûr que je veux entrer, rétorqua-t-elle. Caine est en train de se battre avec mon frère. Ils vont se tuer.

C'est alors qu'un grand fracas ébranla à nouveau les murs. Stern supposa que l'un des deux hommes avait lancé le sofa contre la cloison. Il fit aussitôt part de son hypothèse à Jade.

- Non, Stern, répliqua-t-elle, cela ressemble plutôt à un corps qui heurte un mur, dit la jeune femme. Oh, je vous en prie...

En le voyant secouer la tête d'un air catégorique, elle jugea inutile de continuer à plaider sa cause. Il n'en démordrait pas.

Soudain, la porte d'entrée s'ouvrit. L'attention de Jade et de Stern se porta immédiatement sur les deux visiteurs qui venaient de franchir le seuil.

- Mon Dieu, c'est le duc et la duchesse de Williamshire, murmura Stern avec consternation.

Jade changea aussitôt d'attitude.

- Je vous interdis de vous éloigner de cette porte, Stern.

Elle se précipita dans le vestibule pour accueillir les parents de Caine. Si le duc de Williamshire adressa un sourire à la jeune femme, c'est à peine si la duchesse lui accorda un regard. Elle avait les yeux braqués sur la porte du salon à travers laquelle fusaient des injures de toutes sortes. La belle-mère de Caine poussa un petit cri outragé.

- Vous lui avez pris sa virginité, misérable !

La terrible accusation de Nathan retentit dans tout le vestibule. Jade dut se retenir pour ne pas hurler. Elle eut soudain envie que Caine tue son frère. C'est alors qu'elle se souvint qu'elle n'était pas seule.

- Bonjour, dit-elle au duc et à la duchesse de Williamshire en forçant la voix pour se faire entendre d'eux.

Elle se sentait affreusement gênée.

- Eh bien, que se passe-t-il ? demanda la duchesse. Qui est cette demoiselle, Stern ?

- Je m'appelle Jade, madame, cria-t-elle. Mon frère et moi sommes des amis de Caine, ajouta-t-elle.

- Mais que se passe-t-il donc dans la pièce à côté ? répéta la duchesse.

- Oh, c'est juste une discussion un peu animée, répondit-elle. Voyez-vous, Caine et mon frère Nathan se sont lancés dans un débat sur...

Elle jeta un coup d'oeil désespéré à Stern, tout en se creusant la tête pour trouver une explication plausible.

- La culture des céréales, poursuivit le majordome.

- La culture des céréales ? fit le duc de Williamshire, l'air intrigué.

- C'est complètement ridicule, déclara la duchesse en secouant la tête avec incrédulité, ce qui eut pour effet d'agiter ses boucles blondes.

- Oui, oui, je vous assure, la culture des céréales, confirma Jade. Caine pense que l'orge et le blé doivent être plantés une année sur deux. Nathan, de son côté, est persuadé qu'il ne faut jamais laisser de terres en jachère. C'est bien ça, n'est-ce pas, Stern ?

- Oui, mademoiselle, hurla-t-il.

Le majordome fit une grimace car un bruit de verre brisé venait de retentir à ses oreilles, puis il ajouta:

- Mon maître défend son point de vue avec beaucoup de vigueur.

- Enormément de vigueur, renchérit Jade.

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- caine m'a jeté dans la Tamise.

- Que dites-vous ?

Un léger sourire se dessina au coin de ses lèvres, car il venait de remarquer dans les cheveux de la jeune femme ce qui ressemblait fort à un os de poulet.

- Caine m'a jeté dans la Tamise, répéta-t-elle.

- Ce n'est pas possible ! s'exclama Christina.

La femme de Lyon avait l'air abasourdi. Jade se retourna vers elle.

- Si, affirma Jade. Et il ne s'est même pas excusé.

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- Asseyez-vous, Jade.

- Où ? fit-elle. Vous avez saccagé tous les sièges de cette pièce.

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Hélas, jamais elle ne pourrait faire étalage de ses nouveaux talents en société, car la manière dont Caine lui enseignait la valse ne manquerait pas de scandaliser le beau monde. Et il avait beau se montrer extrêmement convaincant dans ses explications, elle refusait de croire que les gentilshommes et leurs élégantes cavalières ôtaient leurs vêtements avant de commencer à danser.

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— Un jour, mon amour, vous comprendrez à quel point je tiens à vous. Vous êtes mon rayon de soleil, la lumière de ma vie, mon étoile. Je ne me sens vivre que lorsque vous êtes auprès de moi.

Il l’embrassa de nouveau, puis murmura :

— Un jour, vous aussi vous me direz que vous m’aimez. Mais pour l’instant, je me contenterai de vous entendre me dire que vous avez envie de moi.

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Quand elle l'appela, il fourra une fourchette dans sa ceinture, puis se retourna vers elle en souriant.

- J'emporte toute l'argenterie, fillette. Je suis certain que Caine m'en ferait cadeau pour compléter ma collection.

- Il n'y a aucun doute là-dessus, répliqua-t-elle. Mon oncle, j'ai besoin de vous parler seul à seul.

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- Nathan ! fit-il sans cesser de regarder la ravissante créature qui le toisait avec mépris. Pouvez-vous ramper jusqu'à la porte et nous laisser seuls quelques instants ?

- Ramper ? Jamais de la vie ! rétorqua-t-il tandis qu'il se mettait debout en vacillant sur ses jambes.

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- Je vous ai dit de les rendre, Jade.

- Pourquoi ?

- Parce qu'il se trouve que ces hommes sont mes amis, voilà pourquoi.

- Si vous ne pouvez pas voler vos amis, alors qui pouvez-vous voler, Caine ? demanda-t-elle le plus sérieusement du monde.

Il n'avait rien à répondre à une question aussi absurde.

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