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Extrait ajouté par Virgile 2010-10-11T15:11:14+02:00

Dans son outrecuidance, la Guilde a inventé le Vrai Lecteur.

Unique, désiré, exceptionnel, il est le pendant exact du Nomade de l’Ecriture dans sa tour d’ivoire.

Il n’a aucun intérêt.

Le Vrai Lecteur est celui qui en lisant devient les personnages, le livre, l’écrivain.

Le Vrai Lecteur ne connaît pas tous les mots.

Le Vrai Lecteur n’est pas le roi des synonymes, le prince des accords du participe.

Le Vrai Lecteur n’est pas seulement une grande oreille, des yeux qui suivent des lignes toutes tracées.

Le Vrai Lecteur est un aventurier qui se lance dans une histoire avec générosité et désir.

Un pirate qui la pille.

Un cannibale qui l’avale.

Que tremble la Guilde, qu’elle tempête, qu’elle interdise !

Le Vrai Lecteur s’en fiche.

Il voyage…

Carnets de Sierra, extraits

In Archives apocryphes de la Guilde des Nomades de l’Ecriture

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Extrait ajouté par Leane 2011-12-26T13:53:14+01:00

Rien n'est seul, rien n'est oublié, rien n'est dépourvu de sens, rien n'est insignifiant et rien n'a d'importance.

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Extrait ajouté par Melou78 2011-12-22T18:08:39+01:00

Jad poussa un profond soupir et se tourna vers Ugh.

-Ça y est ! Je sais ou elle est.

-Tu as retrouvé ta soeur ?

-Non, ma mere...

Ugh écarquilla ses yeux noisette.

-Mais... Claris ?

-Je crois que ma soeur va bien. Je le saurais s'il lui etait arrive quelque chose... Elle est ailleurs.

-Ailleurs comme nous ?

-Non, pas comme nous. Enfin, peut etre, si tout est lié...

-Tu ne pourrais pas parler salicandais ?

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Extrait ajouté par Melou78 2011-12-22T18:13:06+01:00

-Ramsk soit maudit ! Nous sommes morts ?

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Extrait ajouté par Melou78 2011-12-22T18:01:30+01:00

C'etait comme une danse... Une danse ? Elle avait deja senti ça une fois... L'image d'un autre garcon s'interposa, pertubant le baiser. Quel etait le nom du garçon ? Un garçon roux aux yeux noisette etonnes dont elle avait effleure les levres sous le regard narquois de... JAD !

[...]

... Et Ugh, Ugh etait le nom du garçon...

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Extrait ajouté par Nath56 2011-09-03T21:33:39+02:00

http://pauline.alphen.over-blog.fr/

Blog de l'auteur : pour info, en juillet 2011, elle avait écrit les 300 premières pages des éveilleurs tome 3...

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Les Nomades de l'Ecriture ont oublié

qu'ils ne peuvent survivre qu'en groupe.

Ils sont devenus des ascètes de l'écriture, des ermites coupés de leurs semblables.

Isolés dans leur érudition, ils pensent écouter les livres mais ils n'entendent que le gargouillis de leurs vaines pensées

Les Nomades attendent le Vrai Lecteur comme on attends le Messie.

Ils le vénèrent, l'idéalisent, l'encensent.

Il sera celui qui leur dira ce qu'ils attendent.

Celui qui leur dira qu'ils ont raison.

Mais si, tel le Messie, il frappait à leur porte, porteur de bonne nouvelles

- c'est-à-dire d'une nouvelle différente, d'une nouvelle liberté - ils ne le reconnaîtraient pas.

On ne le reconnait jamais.

Carnet de Sierra, extraits

In Archives apocryphes de le Guilde des Nomades de l'Ecriture

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Une idée qui n'est pas échangée, offerte, partagée, est vaine.

Les idées n'appartiennent à personne.

Les idées sont comme des papillons.

Quand un papillon est épinglé, il meurt.

L'idée aussi.

Pour qu'elle vive, il faut la laisser voler, l'offrir à

d'autres qui l'enrichiront et la renverront dans le puits infini des idées où, transformée, elle sera pêchée par d'autres.

C'est ça, la pêche miraculeuse.

Les idées flottent, il suffit de lancer sa plume pour les attraper.

Ensuite, il faut travailler.

L'écriture est un désir qui se travaille, un travail qui se désire.

Sans désir, pas d'écriture.

Sans travail, pas d'écriture.

Les Nomades ont érigé le travail en loi absolue.

Ils ont oublié le désir qui n'en suit aucune.

C'est de l'équilibre des deux que naît l'oeuvre :

travail et désir, discipline et liberté.

Carnet de Sierra, extraits

In Archive apocryphes

de la Guilde des Nomades

de l'Ecriture

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"-Ma douce...

Bahir était là. Sa belle chevelure blanche et bouclée, sa barbe poivre et sel, son sourire... Mais sous ses sourcils broussailleux, ses yeux n'étaient plus vides. Bahir était là et il la regardait de ses yeux émeraude.

-Oh Bahir...Tes yeux !

Il cligna l’œil gauche.

-Maya... Nos chemins se séparent maintenant. C'est ainsi. Mais ce n'est qu'une pause. Je ne t'abandonne pas, mon amour t'accompagne à jamais. Tu dois vivre, ma douce. Vivre. Pleinement. Pour nos filles, notre famille, pour la grande famille des hommes. Et tu dois vivre pour toi. Tu as des choses à accomplir. Défaits-toi de la tristesse et des regrets, ne leurs permets pas d'avoir le dessus. J'ai aimé chaque instant que j'ai passé avec toi, chaque étoile que nous avons comptée, chaque enfant que nous avons eu ensemble.

Il eut un sourire éblouissant, qui se confondit avec la lumière qui émanait de lui et l'effaçait peu à peu.

-Maya, ceux qui s'aiment se retrouvent encore et toujours. L'amour que l'on donne et que l'on reçoit, c'est ce qui nous constitue et la seule chose que nous emportons. Et pour ça, je voyage paré ! Je suis où je dois être, ne t'inquiète pas. Nous ne sommes pas si loin l'un de l'autre. Nous ne sommes séparés que par un peu de matière, quelques étapes de conscience. Ce n'est rien. [...] Je t'attendrai...

Maya ouvrit les yeux d'un coup. Elle consulta le sablier. Quelques minutes à peine s'étaient éculées. Elle s'était allongée accablée. Elle se réveillait apaisée. Elle respirait sans avoir mal à la poitrine. Plus que ça, ce rêve l'avait profondément consolée, lui avait insufflé de la force et de l'espoir. Était-ce bien un rêve ? Peu importe, elle avait rendez-vous avec Bahir et cela suffisait."

p 77-78

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-Aram?

Elle sauta sur ses pieds et dit en salicandais au garçon abasourdi:

-Je m'appelle Claris! Pas Aram, Claris! Claris de Salicande!

Avec ce nom, Salicande, les images, les mots tournoyaient, et la mémoire montait en une marée géante que Claris essayait d'endiguer. Elle n'était pas assez forte, et les souvenirs déchaînés forcèrent les barrages mis en place au cours de la longue convalescence de l'île.

Ils se déversèrent, perçant et habillant son coeur à la fois: son frère, son père, le château, Chandra, Blaise, la serre, le lac, la cabane, Ellel, les Borges, la grange de la Marmotte, Longue-Vue... Et Ugh, Ugh était le nom du garçon...

Salicande... Elle devait partir.

Claris quitta l'abris et courut vers les barques. Elle devait rejoindre Sihna, lui demander comment elle était arrivée sur l'île, comment elle pouvait la quitter. Les larmes creusaient des sillons oranges sur son visage tandis qu'elle se remémorait la nuit terrible de l'incendie qui avait détruit le château et dévasté son enfance. Morts... Son frère et son père étaient morts. Et elle, elle s'était enfuie.

Arjuna sauta dans la barque alors qu'elle empoignait la pagaie. Il la lui prit des mains et lui fit signe de rester tranquille. Il lui sourit pour la rassurer et commença à pagayer. Aram était malade. Aram souffrait. Elle n'était pas prête pour jouer. Son sourire s'élargit. Il n'oublierait jamais ce baiser. Il eut un claquement de langue approbateur. Aram était un volcan.

Dans un coin de la barque, sous l'assaut des souvenirs qui déferlaient, le volcan gémissait.

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