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Celui qui pose une question est bête cinq minutes, celui qui n'en pose pas l'est toute sa vie.
Afficher en entierVieillard: en Afrique, on pleure la mort d'un vieillard plus que la mort d'un nouveau-né. Le vieillard constituait une masse d'expériences qui pouvait profiter au reste de la tribu alors que le nouveau-né, n'ayant pas vécu, n'arrive même pas à avoir conscience de sa mort. En Europe, on pleure le nouveau-né car on se dit qu'il aurait sûrement pu faire des choses fabuleuses s'il avait vécu. On porte par contre peu d'attention à la mort d'un vieillard. De toute façon il avait déjà profité de la vie.
Afficher en entier« Pendant les quelques secondes qui vont vous être nécessaires pour lire ces 4 lignes :
- 40 humains et 700 millions de fourmis sont en train de naître sur Terre.
- 30 humains et 500 millions de fourmis sont en train de mourir sur Terre. »
Encyclopédie du Savoir Relatif et Absolu
Edmond Wells
Afficher en entierLa nature hait l’uniformité et aime la diversité. C’est là peut-être que se reconnaît son génie.
Afficher en entierCessez de sourire devant vos écrans, je vous parle de choses graves. Je vous parle de l'avenir de l'humanité. Cela ne pourra plus durer. Ce mode de vie n'a pas de sens. Nous gaspillons tout, nous détruisons tout. Les forêts sont laminées pour faire des mouchoirs jetables. Tout est devenu jetable: les couverts, les stylos, les vêtements, les appareils photo, les voitures, et sans vous en apercevoir vous devenez vous aussi jetables. Renoncez à ce genre de vie superficielle. Vous devez y renoncer aujourd'hui, avant qu'on ne vous force à y renoncer demain.
Afficher en entier"Un cerveau humain peut stocker jusqu'à soixante milliards d'informations. Mais quand ces mémoires sont saturées, le ménage est automatiquement fait, les informations jugées les moins intéressantes sont oubliées. Ne restent alors que les souvenirs traumatisants et le regret des joies passées."
Afficher en entierComment rempliriez-vous votre existence si vous saviez que vous êtes né le matin pour mourir le soir ?
Afficher en entier- Il était une fois un tailleur de pierre qui en avait assez de s'épuiser à creuser la montagne sous les rayons de soleil brulants. "J'en ai marre de cette vie. Tailler, tailler la pierre, c'est éreintant... et ce soleil, toujours ce soleil ! Ah ! comme j'aimerais être à sa place, je serais là-haut tout puissant, tout chaud en train d'inonder le monde de mes rayons", se dit le tailleur de pierre. Or, par miracle, son appel fut entendu. Et aussitôt le tailleur se transforma en soleil. Il était heureux de voir son désir réalisé. Mais, comme il se régalait à envoyer partout ses rayons, il s'aperçut que ceux-ci étaient arrêtés par les nuages. "A quoi ça me sert d'être le soleil si de simples nuages peuvent stopper mes rayons ! s'exclama-t-il, si les nuages sont plus forts que le soleil je préfère être nuage." Alors il devient nuage. Il survole le monde, court, répand la pluie, mais soudain le vent se lève et disperse les nuages. "Ah, le vent arrive à disperser les nuages, c'est donc lui le plus fort, je veux être le vent", décide-t-il.
- Alors il devient le vent ?
- Oui, et il souffle de par le monde. Il fait des tempêtes, des bourrasques, des typhons. Mais tout d'un coup il s'aperçoit qu'il y a un mur qui lui barre le passage. Un mur très haut et très dur. Une montagne. "A quoi ça me sert d'être le vent si une simple montagne peut m'arrêter ? C'est elle qui est la plus forte ! " dit-il.
- Alors il devient la montagne !
- Exact. Et à ce moment il sent quelque chose en lui qui le creuse de l'intérieur. C'est... un petit tailleur de pierre...
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Afficher en entierMoi, un animal qui ne souffrirait pas... me ferait très peur.
Mais ce concept est faux. Car la fourmi décapitée émet une odeur particulière. L'odeur de la douleur. Il se passe donc quelque chose. La fourmi n'a pas d'influx nerveux électrique mais elle a un influx chimique. Elle sait quand il lui manque un morceau, et elle souffre. Elle souffre à sa manière, qui est sûrement fort différente de la nôtre, mais elle souffre.
Afficher en entierRegarde où l'ennemi t'attaque : c'est souvent son propre point faible.
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