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Machinalement, Chloé pivota sur ses talons pour le regarder monter. Il n'avait pas tenté de l'embrasser. Elle était vexée qu'il ne l'ait pas fait, tout en s'en voulant de réagir ainsi. Il avait le don d'éveiller en elle une contradiction absurde : décidée à ne pas se laisser séduire, elle se sentait trahie quand il n'essayait pas de le faire.
Avec des mouvements empreints de la grâce féline qui lui était propre, Dageus parvient en haut des marches sans que Chloé ait quitté des yeux ses mollets, dont les muscles jouaient souplement sous la peau. Elle n'aurait pas dû s'attarder sur les rondeurs évocatrices de ses fesses, révélées bien plus que masquées par l tissu-éponge. Elle aurait mieux fait de détourner le regard de ses hanches étroites, de son dos à la musculature noueuse, de ses larges épaules, car le pire - ou le meilleur ! - restait à venir.
Avant de disparaître sur le palier avec un rire caustique, ce diable d'homme ôta d'un geste la serviette qui lui ceignait les hanches.
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