Extraits

« Une larme coula sur chacune de ses tempes pour se perdre sur le coton blanc de la taie d’oreiller. Elle était prisonnière. Prisonnière d’un corps qui ne lui appartenait plus, prisonnière d’un fou furieux, prisonnière de ses pensées…

Elle avait perdu la notion du temps, ses sens lui répondaient à peine. Elle savait que, bientôt, le peu de raison qui lui restait l’abandonnerait à son tour.

Un bruit dans le couloir…

Le claquement d’une porte…

Elle comprit qu’il était revenu… pour elle. Elle était son obsession, il était sa prison.

Elle aurait tant voulu pouvoir se relever, se battre, s’échapper, retrouver ses proches… Ceux qu’elle aimait et qu’elle avait essayé de protéger ! Mais il était trop tard à présent, elle ne voulait plus se défendre et attendait la mort comme une délivrance. »

- Elle est magnifique.

- Mais parfois la fleur la plus belle peut dégager le plus nauséabond des parfums, grinça-t-il.

Son cœur se mit à battre plus vite, plus fort... Sa louve était là, dans un coin de son esprit, attendant qu'elle soit suffisamment forte pour émerger, pour se sauver, mais ce n'était pas encore le moment.

Chapitre 1 :

« … Mais depuis qu’elle était scolarisée et son arrivée au sein de la meute, elle s’ouvrait plus volontiers aux autres, plus particulièrement à Cam’.

– Que fais-tu ici ? Tu ne devrais pas être chez Martha ?

Une moue boudeuse lui répondit et la jolie demoiselle s’installa sur le fauteuil qui faisait face à Cam’ron.

– Bon, OK, tu veux qu’on fasse quelque chose, tous les deux ?

Elle hocha la tête avec enthousiasme et courut chercher un magazine qui se trouvait dans la corbeille. Elle tourna vivement les pages et montra à Cam’ron les sorties cinéma.

– Tu veux que je t’emmène au ciné ?

Un grand sourire illumina le visage de la Lissa.

– Tu sais que ce n’est pas un rencard ? Toi et moi… Ce n’est pas possible, lui signala-t-il en souriant à demi.

Elle s’approcha et lui embrassa tendrement la joue en faisant une jolie petite moue qui fit rire Cam’ron.

– Tu ressembles de plus en plus à ta maman, lui signala-t-il en la serrant dans ses bras. Bon, alors, c’est quoi, le film que tu veux voir ? ...»

Prologue :

« … Une larme coula sur chacune de ses tempes pour se perdre sur le coton blanc de la taie d’oreiller. Elle était prisonnière. Prisonnière d’un corps qui ne lui appartenait plus, prisonnière d’un fou furieux, prisonnière de ses pensées…

Elle avait perdu la notion du temps, ses sens lui répondaient à peine. Elle savait que, bientôt, le peu de raison qui lui restait l’abandonnerait à son tour.

Un bruit dans le couloir…

Le claquement d’une porte…

Elle comprit qu’il était revenu… pour elle ...»