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Extrait ajouté par RMarMat 2016-02-05T21:07:00+01:00

"Quel temps fait-il ?

- J'ai pas été voir.

- Eh bien vas-y crétin ! Non, pas à la fenêtre, va dehors, tu me diras s'il fait froid."

Il descendit l'escalier, récita le Je vous salue Marie debout sur la dernière marche, compta jusqu'à dix et revint s'asseoir dans le rocking-chair.

"C'est un drôle de temps. Y fait moins froid qu'hier. En ce moment y pleut pas encore, et y a un peu de vent.

- Tu racontes toujours la même chose. Ce n'est pourtant pas compliqué de dire à sa mère si elle risque une angine ou non. Tu le fais sans doute exprès, hein, tu le fais exprès..."

Elle avait élevé la voix.

"... T'es vraiment qu'un emmerdement, Ludo ! Tu causes pas, tu fais jamais ce qu'on te dit, tu te laves faut voir comment...

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Extrait ajouté par RMarMat 2016-02-05T20:57:29+01:00

Il eût fait n'importe quoi ce soir pour que ce trésor sans valeur, sa vie, lui fût laissé.

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Extrait ajouté par x-Key 2011-04-02T21:01:25+02:00

Cette allégorie du malheur : la main comme une gifle au néant, les cheveux laqués rouges pareils à du vrai sang.

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Extrait ajouté par RMarMat 2016-01-28T17:08:30+01:00

L'insomnie s'en mêla. Le mécano rêvait d'un corps pour s'y serre, s'y mettre à quai, eh oui ! Comme un vrai bateau, mais un quai bien rembourré surtout, pas oublier les boulines et les amarrages en douceur... Mauricette elle était trop sèche, un vrai biscuit ! Dire qu'elle n'avait même pas pu donner la goutte à Tatav parce qu'elle n'avait pas de bouts ! Si c'est pas Dieu possible une femme qui n'a pas de bouts ! Alors, les yeux grands ouverts, les sens à vif, il se prenait à langui vers Peilhac : comme elle était roulée la fille du boulanger, la fille à René, mais roulée comme un soleil des îles.

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Extrait ajouté par laetitia90 2012-12-14T01:21:42+01:00

Il écrivait à sa mère, mais n'envoyait plus les lettres. Il avait détourné son cahier de catéchisme à cet usage : journal de bord sans date où, s'adressant des réponses imaginaires, il prenait livraison des sentiments qu'on lui refusait. [...] La réalité semblait courir à son rythme, il entendait en lui battre des mots qu'il s'interdisait d'écouter : on l'abandonnait. Dans ses mains calleuses, il contemplait cette évidence : on l'abandonnait. Dans ses yeux il voyait sa mère absente, il fuyait les miroirs, il fuyait sa mémoire, et vaincu fuyait ce dont il était sûr depuis sa naissance : on l'abandonnait.

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Extrait ajouté par Lili-Prune 2011-04-30T16:36:08+02:00

La déferlante éclata soudain comme par traîtrise et l'épouvante le suffoqua : droit devant lui, sous la mer, dans un vertige oblique, il y avait la mort, le mufle noir de l'écueil, un gouffre où palmaient dans une transe mordorée les laminaires, et par-dessus l'énorme char de la vague en plein élan déboulait comme un tonnerre. Il voulut s'enfuir mais les remous l'aspiraient, la mer explosait sur lui, le roulant par chance hors du courant.

Il put rentrer sain et sauf. Debout sur la rive, en état de choc, il n'en finissait pas de regarder les noces de neige des brisants qui avaient failli l'anéantir.

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Extrait ajouté par x-Key 2011-04-02T21:01:26+02:00

Il écrivait à sa mère, mais n'envoyait plus les lettres. Il avait détourné son cahier de catéchisme à cet usage : journal de bord sans date où, s'adressant des réponses imaginaires, il prenait livraison des sentiments qu'on lui refusait. [...] La réalité semblait courir à son rythme, il entendait en lui battre des mots qu'il s'interdisait d'écouter : on l'abandonnait. Dans ses mains calleuses, il contemplait cette évidence : on l'abandonnait. Dans ses yeux il voyait sa mère absente, il fuyait les miroirs, il fuyait sa mémoire, et vaincu fuyait ce dont il était sûr depuis sa naissance : on l'abandonnait.

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Extrait ajouté par x-Key 2011-04-02T21:01:25+02:00

Son obsession favorite : un visage de femme entrevu par les doigts écartés d'une main noire.

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Extrait ajouté par x-Key 2011-04-02T21:01:25+02:00

Ce mignon qui n'avait pas de papa, avec une maman qu'osait pas l'aimer comme il faut, il a les deux maintenant. Et même un frangin. Tu vas m'appeler papa, mignon !

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Extrait ajouté par BMT33 2019-10-11T21:14:02+02:00

Ce soir-là, Nicole rentra vers minuit. Ludo était couché depuis peu. Pareil à ces condamnés ignorant l'échéance du verdict ou ces vieillards lassés d'attendre la mort, il reprenait plaisir à vivre et s'interdisait de penser au futur. Il entendit la Floride arriver de loin, piler à grand bruit, la portière claquer, le crochet du portail racler sur le gravier, puis le moteur

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