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Pour moi, Thonos est tout l’or du monde. Il est le prochain battements de mon coeur.

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Malgré tout, elle décida de le sortir de cette zone. Mais traîner ces deux mètres dix n’allait pas être facile.

— Thronos, t’es vraiment chiant, tu le sais, ça ? lança-t-elle à l’être inconscient qu’elle avait devant elle. Une fois de plus, c’est moi qui te sauve la mise. J’aimerais que ce soit noté.

En prenant soin de ne pas franchir la ligne marquée par les bornes, elle l’attrapa par les pieds et le tira vers elle. À la seconde où la tête de Thronos sortit de la zone, il ouvrit les yeux.

— Melanthe ?

Elle le lâcha. Il se redressa en vacillant et balaya les alentours d’un regard argenté, en alerte, comme s’il sentait le danger. Puis il huma l’air.

— Ce n’était pas réel ? souffla-t-il enfin.

La folie marquait son visage. Melanthe recula. Il se tourna vers elle.

— Ce n’était pas réel, répéta-t-il en avançant.

— Euh… qu’est-ce qui se passe, Thronos ?

— Tu es vivante.

Il tendit une main tremblante vers elle, lui caressa le visage, laissa glisser ses pouces sur ses pommettes. Il semblait songeur, préoccupé. Ses lèvres étaient pincées.

Elle avait déjà vu cette expression sur son visage, lorsqu’ils étaient enfants. Quand il était enfin revenu dans leur clairière, trois jours après qu’elle l’avait traité de démon, elle avait lu dans son regard : « J’étais perdu sans toi. »

— Je veux ton avenir, Melanthe, dit-il d’une voix rauque. Je me fiche du passé. Et pour les détails, on trouvera une solution.

Mais d’où est-ce que ça sortait, ça ? Pourquoi avait-il changé d…

Il posa les lèvres sur les siennes. Comme dans le rêve de Melanthe, son grognement de douleur vibra contre sa bouche. Et ce grognement disait : « Je vais mourir si tu ne m’embrasses pas en retour. »

C’était un baiser possessif, déterminé.

Malgré ses réticences, elle entrouvrit ses lèvres contre celles de Thronos. Il grogna de nouveau, comme si elle lui accordait beaucoup plus qu’un baiser. Quand il plongea sa langue en elle, elle ferma les yeux de plaisir.

Lentement, sensuellement, sa langue s’enroula autour de la sienne. Pour quelqu’un d’aussi peu expérimenté, il faisait preuve d’un talent inné. Elle noua ses mains autour de son cou et sentit un frémissement la parcourir quand leurs souffles s’unirent.

Lorsqu’il s’écarta, elle cligna des yeux, étourdie par toutes ces sensations.

— Thronos, je crois que c’est la meilleure conversation qu’on ait jamais eue, tous les deux.

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Ses adorables nièces lui manquaient, avec leurs cheveux blonds doux comme de la soie et leurs grands yeux violets.

L’aînée, de quelques secondes, s’appelait Brianna – Bri pour faire court. Alyson, la plus jeune, était surnommée Aly. Cadeon et Holly avaient voulu donner à leurs filles des prénoms d’êtres chers, mais pour finir, Holly, qui avait un TOC avec le chiffre trois et ne se remettait pas de n’avoir eu que des jumelles, n’avait pu résister à la tentation de prénoms à trois syllabes pouvant être abrégés en surnoms de trois lettres.

Aly et Bri étaient de vraies chipies. Tout le monde avait redouté que le Pravus ne cherche à attenter à leur vie – en tant que Porteuse pour cette Accession, Holly avait essuyé plusieurs tentatives de meurtre –, mais il n’y avait pas eu lieu de s’alarmer.

Les nièces de Lanthe étaient brillantes, déjà capables de se téléporter. Si elles sentaient un danger – ou l’heure du bain – approcher, elles téléportaient tout simplement leurs petites fesses en couches-culottes.

Quand elles avaient faim, elles se téléportaient directement sur le sein de leur mère, ce qui ne manquait pas de faire flipper Holly, de nature plutôt guindée. Cadeon trouvait cela génial et n’arrêtait pas d’en faire l’éloge. Des jumelles, et de la poitrine de sa femme.

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— Tu as parlé de pièges, quand nous sommes arrivés, et d’épreuves répétées. Je crois que je suis tombé dans une sorte de boucle. Chaque fois que la même séquence recommençait, je n’arrivais pas à te sauver, quoi que je fasse. Tu… mourais. Écrasée par un rocher.

Elle haussa les sourcils.

— Typique. La traînée a été lapidée.

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Il émit un grognement.

— Après ton année de célibat, j’aurais cru que tu saisirais l’occasion d’attirer l’attention du premier homme venu. Et si je ne m’abuse, tu es en période de fécondité.

Elle rougit, les lèvres pincées.

— J’ai entendu beaucoup de choses sur les femmes comme toi.

Elle haussa les sourcils, alors il articula :

— Les filles faciles.

Comment un vrekener à l’esprit dérangé pouvait-il la blesser à ce point ?

Parce qu’il t’a autrefois considérée avec le plus indulgent des regards, Lanthe. Et parce qu’elle avait cherché ce regard depuis l’instant où elle l’avait perdu.

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Thronos serra la mâchoire.

Ça y est, tu t’es bien rincé l’oeil ?

Et je continue ! Personne ne me croira quand je raconterai ça !

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— Que fais-tu à Feveris, Nïx ?

— Je suis à Feveris ? Nous sommes à…

Sa voix était mélodieuse, son regard ambré amusé. Une chauve-souris bizarre était posée sur son épaule.

— Et si nous n’y étions pas ? demanda-t-elle.

— Ce n’est pas la première fois que je viens, et je sais à quoi ça ressemble. Sans parler du fait que nous avons été touchés par un sort de désir infini.

— Et pourtant, vous n’avez aucune envie de me sauter, ni l’un ni l’autre.

— Un peu, peut-être, marmonna Lanthe.

Nïx était canon.

— Hé ! s’emporta Thronos en la serrant plus fort.

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— Hors de question. Je vais rester dans ma maison dorée, dormir sur mon lit en or et prendre des bains de pièces d’or comme l’oncle Picsou.

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— Tu aurais pu envoyer un message jusqu’à l’une des boîtes à missives que l’on trouve près des portails.

— Et je t’aurais écrit quoi ? « Chère Traînée, d’après la rumeur, tu mènes désormais une vie très heureuse à Rothkalina, auprès d’Omort, ton frérot chéri. On me dit que tu as tout l’or dont tu peux rêver, et je sais que tu n’as jamais refusé une bonne orgie de sang. Bravo, Melanthe, tu t’en es bien sortie ! Au fait, serais-tu d’accord pour me rencontrer afin que nous ayons une discussion rationnelle à propos de notre avenir ? »

— Vu sous cet angle… Mais j’avais effectivement beaucoup d’or.

Ne l’étrangle pas !

D’un ton dégagé, elle ajouta :

— Je souligne juste le seul détail véridique de ta pseudo-lettre. Et puis, il faut que tu saches… Si tu continues à me traiter de traînée, tôt ou tard je vais sombrer dans une rage folle, et quand j’en sortirai, ce sera pour te trouver mort, hélas.

— Tu me menaces ? Toi, une sorcière faible et sans pouvoir ? railla Thronos. Je vais devoir ajuster en conséquence mon attitude envers toi.

— Tu es devenu un connard sarcastique, déséquilibré et donneur de leçons. C’est terrible, faut encore que ça tombe sur moi, ajouta-t-elle en marmonnant.

— Si c’est le terme « traînée » qui te pose problème, tu n’aurais peut-être pas dû coucher avec la moitié du Mythos.

Elle pouffa.

— La moitié ? Les trois quarts, minimum !

Comment pouvait-elle paraître aussi détachée, alors qu’il l’insultait ?

— Et puis, plus que le terme, c’est le fait que tu te croies autorisé à me juger qui me pose problème. Je méprise les donneurs de leçons.

— C’est le cas de la plupart de ceux qui méritent d’en recevoir.

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Découvrir à quel point elle souhaitait qu'il n'ait rien à se reprocher lui fit peur. Au même instant, elle comprit une chose : s'il ne l'avait pas trahie, alors il n'avait mérité aucune des blessures qu'elle lui avait infligées, délibérément ou pas. J'ai brisé le corps d'un enfant. Et le coeur d'un jeune homme.

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