Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
715 062
Membres
1 014 971

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode


Ajouter un commentaire


Liste des commentaires

Commentaire ajouté par DameAmbre 2019-02-09T18:56:47+01:00
Bronze

J'ai reçu ce livre par les éditions Stock sans rien en connaître, pas même l'auteur.

L'histoire en elle-même est intéressante, et je comprends complètement son besoin de s'écrire, de recréer ce lien brisé, de fouiller dans ses générations passées, de dénouer et tirer les fils jusqu'à pouvoir survivre, enfin.

Mais ça ne fonctionne pas.

J'ai eu bien de la difficulté à rentrer dans l'histoire : le style de Line Papin ne m'a pas touchée, et sa mise à distance émotionnelle.. m'a mise à distance moi aussi. Il y avait un décalage entre l'intérêt (réel) historique et familial, et l'écriture factuelle, lointaine, plate. Dans cette succession de faits, je n'ai pas réussi à me faire une place.

La seconde partie autour de son anorexie, de ce lien brisé entre son pays et elle, sa mère et elle, m'a beaucoup plus parlé, peut-être était-ce moins froidement abordé (encore que).

Si je comprends pleinement cette distance de l'auteur (se mettre en lien avec soi, ce n'est pas évident), je ne suis pas convaincue par le style malgré l'intérêt certain de son histoire.

Afficher en entier
Commentaire ajouté par Orphee3 2020-01-20T11:30:32+01:00
Argent

Un très court roman qui retrace l'histoire du Vietnam à travers des souvenirs de famille. C'est un roman à caractère autobiographique, une sorte de discussion entre la fille qu'elle était et la femme qu'elle ai aujourd'hui. L'auteure retrace la vie de sa grand-mère, de sa mère jusqu'à sa naissance, puis sa vie, la petite-fille, l'adolescente et la jeune femme. J'ai trouvé l'histoire assez envoûtante, on est transporté dans chaque génération, dans chaque combat ( guerre, maladie…), cependant, j'ai trouvé ce récit dénué d'émotions. L'écriture est froide, voir assez sèche, c'est un style particulier auquel j'ai du mal à accrocher même si l'histoire m'a beaucoup plu.

Afficher en entier
Commentaire ajouté par marie-nel 2020-02-06T12:49:30+01:00
Diamant

Je commence ma belle aventure de juré du Prix des lecteurs du Livre de Poche 2020 avec ce roman de Line Papin. J'avais vu cette photo en noir et blanc tourner sur les réseaux sociaux l'année dernière au moment de sa sortie en grand format aux éditions Stock. J'étais intriguée par cette couverture et le résumé me donnait envie de découvrir l'auteure et son histoire. Le prix commence fort avec ce roman, qui n'est pas très long (à peu près 150 pages au format poche) mais très intense.

Line Papin raconte ici sa propre histoire, sa propre vie. Elle est d'origine vietnamienne, est née à Hanoï au milieu des années 90, à une époque où le Vietnam se relève enfin et peut vivre « normalement ». C'est un pays qui a été touché par deux guerres, et qui a eu beaucoup de mal à relever la tête, comme on peut se l'imaginer dans ces cas-là. On va ainsi faire la connaissance de la grand-mère et de la mère de l'auteure. Elle va nous raconter leurs conditions de vie dans un petit village avec tout ce qu'une guerre peut amener comme désastre, la faim, la maladie, les bombes, la mort. Et ces femmes vont survivre. Ba, la mère de Line, va ensuite s'installer à Hanoï où elle rencontrera celui qui sera son mari et père de ses enfants. Il est français. Ils vont vivre dix ans dans cette ville où ils habitent une maison proche des parents de Ba. Ils vivent tous ensemble, avec les parents et ses deux sœurs. Line va ainsi vivre dans une maison où les portes ne sont jamais fermées, où les cousins et cousines entrent et sortent comme elles veulent, où ils mangent tous par terre, où ils sont tous là les uns pour les autres. Les parents de Line vont quitter le Vietnam pour revenir en France, dans la famille de son père, en Touraine déjà, puis à Paris. Line vit très mal ce déménagement et cette nouvelle vie qui, on s'en doute, est totalement différente de celle qu'elle a connue jusqu'à maintenant. Il y a bien sûr en plus, le manque de son pays natal, de sa famille maternelle, et la façon de vivre en France est totalement différente. Ajouté à cela les problèmes que tous les adolescents peuvent rencontrer, on comprend vite les circonstances qui amènent Line à la maladie. Et nous, lecteurs, allons suivre Line dans sa lutte contre elle-même, dans sa guérison et dans son retour aux sources, dans un Hanoï complètement différent de celui qu'elle a connu pendant son enfance. On comprend le choc qu'elle a dû avoir à ce moment-là, les mentalités ont changé, Hanoï est devenue une ville comme les autres, avec son modernisme. Je n'ose imaginer les sentiments que cela a dû susciter chez la jeune femme. Déjà, moi, à ma petite échelle, quand je retourne sur les lieux de mon enfance, je suis choquée des différences qu'il peut y avoir. Ce qui est logique, car ce qu'on voit avec nos yeux d'adulte est bien différent de notre vision d'enfant. Alors, quand c'est en plus dans un pays tout neuf et enfin libre de ses actes, ce doit être encore plus déroutant.

Je me suis très vite attachée à Line et à sa famille. J'ai beaucoup aimé suivre sa grand-mère dans ce petit village vietnamien, la vie de sa mère et de ses sœurs enfants, puis adultes à Hanoï à une époque où tout se reconstruit. Avec ces deux générations de femmes, on voit l'évolution du pays, la différence de vie entre un village pendant la guerre et une ville en période de paix retrouvée.

Bien qu'il ne soit pas séparé distinctement en deux parties, on les ressent à la lecture. En effet, l'auteure nous parle déjà de ses aïeux, du Vietnam pendant une première moitié approximativement, puis ensuite, nous parle de sa vie à elle, de ses propres ressentis, de sa vie en France et de sa déchirure avec son pays natal. Ce livre est une belle fresque humaine, où les femmes ont la place principale. Ce qui m'a le plus frappée c'est que tout cela s'est passé il y a peu de temps. Line Papin pourrait être ma fille, elle est d'ailleurs née un an plus tard de ma dernière fille, et pourtant, tout ce qu'elle vit, toutes les avancées que son pays fait, paraissent tellement venir d'une autre époque alors que cela date de 25 ans...Ce décalage m'a vraiment choquée et intriguée. Pour la France, cette période de renaissance après-guerre remonte aux années 50, pour moi qui n'étais pas encore née, ça me semble très loin. Alors quand je vois une jeune femme de 25 ans expliquer sa vie dans son pays comme le notre il y a 75 ans, j'avoue que j'en ai été perturbée.

Tous ces éléments ont fait je pense beaucoup dans mon attachement pour l'auteure et sa famille. En plus, elle parle à la première personne du singulier, ce choix narratif est somme toute logique. Mais ce « je » permet un rapprochement avec le personnage principal qui est Line. Il permet de rentrer dans sa tête, se mettre dans sa peau et vivre au plus près d'elle, ressentir le moindre de ses sentiments au moment où elle les raconte. J'aime beaucoup ce procédé, je me sens ainsi très proche du personnage et je vis avec lui chacun des événements importants. Et ce que vivra Line est loin d'être facile.

Je dois dire que la lecture s'est faite rapidement, il faut dire aussi que le style fait que ça se lit facilement. Line Papin a réussi à m'entrainer dès le départ avec elle dans son récit, elle m'a pris par la main, et ne l'a lâchée qu'une fois la fin arrivée. J'ai passé un après-midi intense avec elle. Le livre n'est pas très long, mais il n'avait pas besoin de plus de pages. Je pense que cela aurait été de trop, et aurait provoqué trop de répétitions. Là, c'est un condensé d'émotions diverses, j'ai vécu cette lecture intensément au rythme des événements de la famille de Line Papin. J'ai souvent été émue, aussi bien dans la joie que dans la peine. Mais d'un point de vue général, je trouve qu'il en ressort plein de positivité de cette lecture. Au milieu du livre, il y a un encart avec des photos de la famille de Line. Cela m'a permis de mettre des visages sur chacun des membres, que ce soit sa grand-mère, ses parents, ses tantes. J'ai pu ainsi visualiser chacun d'eux, à défaut de ne pouvoir le faire des lieux, vu que je ne connais pas ce pays. Il y a peu de descriptions de paysages, mais cela ne m'a pas manqué, j'ai de loin préféré celles que l'auteure a fait sur les personnages. La signification du titre « Les os des filles » est elle aussi très jolie.

Ce livre est une très belle découverte pour moi, une très bonne lecture, je ressors conquise par le style de cette auteure. J'ai vu qu'elle avait écrit deux autres romans, je pense qu'ils feront partie de futurs achats, j'aimerais beaucoup la lire à nouveau dans d'autres contextes. En tout cas, une chose est sûre, c'est que je vais la suivre de près dans ses futures publications. C'est ce que j'aime dans ce Prix des Lecteurs, faire des découvertes de romans vers lesquels je ne serai peut-être pas allée de moi-même en temps ordinaire. C'est très enrichissant et instructif.

Afficher en entier
Commentaire ajouté par Maks 2020-02-28T17:51:02+01:00
Diamant

Nous sommes sur un roman familial et autobiographique, racontant la vie de 3 générations de femmes, 3 portraits très différents les uns des autres mais dont le titre n'aurait pas pu être plus juste car il a un rapport aux 3 femmes de façons différentes pour chacune.

J'ai trouvé que l'écriture était belle et poétique, parfois avec force, parfois avec tendresse, avec joie ou tristesse, toujours avec justesse.

La deuxième moitié du récit m'a mis les larmes aux yeux plus d'une fois (ce qui n'est pas facile à faire), vraiment difficile à encaisser sur certains passages, certaines phrases, mais qui reflètent le ressenti viscéral du moment, la réalité dont les mots sont posés avec le cœur, sans fioritures et sans tabous, simplement.

« Les os des filles » est un coup de coeur que je n’oublierai jamais.

https://unbouquinsinonrien.blogspot.com/2020/02/les-os-des-filles-line-papin.html

Afficher en entier
Commentaire ajouté par Vivi78 2020-04-30T16:33:07+02:00
Lu aussi

Une écriture très poétique et symbolique, un récit très personnel.

Afficher en entier
Commentaire ajouté par alyssa2410 2020-05-11T14:43:22+02:00
Bronze

Plus qu’être déçue, moi, contrairement à l’autrice, je mets les mots sur les mots et je dis: j’ai détesté « Les os des filles ». Non seulement on reste continuellement dans le vague afin de se donner sans doute un style très poétique et mystérieux, mais en plus, Line Papin ne fait que se plaindre tout le long de son récit. Je n’ai donc ressenti que le désespoir, le malheur et la noirceur de l’autrice, donnant lieu à une histoire clairement tournée vers le patho, à ne pas lire en cas de coup de mou. De plus, la plume n’est pas celle d’un auteur pour moi: des alternances constantes de pronoms et des phrases tantôt courtes et scolaires, tantôt à rallonge avec une succession de mots entrecoupés de simples virgules. Bref, sûrement une de mes premières chroniques très négative et critique, mais j’ai détesté ce livre!

Afficher en entier
Commentaire ajouté par Laninadegibraltar 2020-07-20T16:10:42+02:00
Or

Un petit livre (158 pages), d’une grande sensibilité. Le récit de l’enfance vietnamienne d’une jeune femme de vingt-trois ans.

Ce qui m’a attirée tout d’abord c’est la couverture, une vieille photographie des années 60 en noir et blanc, un peu floue, qui peut-être a été conservée dans un portefeuille. Elle montre une maman vietnamienne assise devant un mur, ses trois filles autour d’elle ; la plus grande distraite, le regard attiré par le hors-champ ; la deuxième, sérieuse, une coupe au carré courte, un livre sur les genoux et la petite dernière, l’air renfrogné, qui requiert toute l’attention de sa maman. Le mur est percé d’une minuscule fenêtre à barreaux m’évoquant l’enfermement. Le titre, Les Os des Filles, est plutôt intrigant et m’a interpellée. Il prend tout son sens au cours du récit.

L’auteure, Line Papin, née d’un père coopérant français et d’une mère vietnamienne, a grandi à Hanoï, élevée en partie par sa grand-mère Ba, au milieu de ses sœurs, dans l’insouciance de l’enfance. Lorsque la famille gagne la France, une épouvantable souffrance s’empare de la fillette écartelée entre deux mondes. Cette déchirure s’extériorise par l’anorexie qui l’amène aux portes de la mort. Cependant, la force que lui a transmise sa grand-mère lui fait reprendre les chemins de l’exil à rebours, à la recherche de son enfance heureuse et de l’histoire de sa famille, bouleversée par la décolonisation, les guerres et la dictature. C’est une histoire par les femmes dont Ba, la grand-mère, gardienne des traditions, est le pivot.

L’écriture est pudique, délicate, sans pathos. Pour marquer son ancrage ou au contraire sa mise à distance du récit elle varie les différents points de vue, passant de la première personne à la deuxième ou la troisième. Elle montre ainsi non seulement la tendresse qu’elle éprouve pour ses femmes dont la vie n’a pas toujours été facile, mais aussi pour elle-même en se réconciliant avec ce passé.

Afficher en entier
Commentaire ajouté par chanchandestras 2022-02-01T16:24:27+01:00
Bronze

Une belle plume, sensible, délicate et poétique, pour un sujet complexe et difficile à aborder, je pense, quand on est soit-même l'héroïne ! 3 générations de femmes et 2 cultures si différentes...Interressant

Afficher en entier
Commentaire ajouté par Fanfan_Do 2022-02-23T19:23:18+01:00
Diamant

Dès le début je me suis sentie comme un lien avec l'autrice, elle qui se sent d'ici et de là-bas, le cœur déchiré par un écartèlement entre deux points géographiques… un peu d'ici, beaucoup d'ailleurs. Ce sentiment étrange de n'être réellement de nulle part. Une sourde mélancolie émane de cette enfant née à Hanoï d'une mère vietnamienne et d'un père français.

Elle nous raconte la vie de sa famille vietnamienne, la moitié d'elle, nous parle des guerres d'Indochine, ces guerres dont je ne sais rien car il me semble qu'on ne nous l'apprend pas à l'école. Elle nous parle de la misère dans les années 80, de l'embargo qui les laisse dans le dénuement, si près de nous, il y a à peine quarante ans… c'est tellement injuste et inhumain. On apprend beaucoup sur le Vietnam à cette lecture.

Elle parle d'elle à la troisième personne, et ça donne un aspect roman alors que c'est autobiographique et j'ai vraiment aimé ça. Mais ça donne aussi un sentiment de dédoublement de la personnalité. Elle parle cru aussi parfois, et quelquefois c'est brutal. On sent sa colère derrière ces (ses) mots, cette façon de nous raconter.

J'ai eu l'impression que c'était quelqu'un dans la maturité qui racontait alors qu'elle est si jeune encore… 23 ans quand elle a écrit ceci, pourtant il y a une incroyable profondeur dans ses pensées.

C'est beau, c'est bien écrit et ça nous dit plein de choses. Hormis la guerre, il y a le métissage, l'amour, la séparation, le déracinement, l'exil en France, le chagrin, la douleur. Car la famille au Vietnam, c'est au sens large, plusieurs générations sous le même toit. Les souvenirs que l'autrice évoque de ce temps là, c'est plein d'odeurs, de chaleur, de vie, de rires, de sons, d'amour plus plus plus.

C'est une magnifique déclaration d'amour à Hanoï et tout ce qui en faisait partie… puis la maladie liée au désespoir d'avoir perdu tout ce qui faisait le bonheur de son enfance.

J'ai adoré cette histoire, où la France paraît moche et froide comparée au Vietnam et plus précisément à Hanoï, pauvre et bordélique et pourtant terre de tous les bonheurs.

J'ai fait un beau et triste voyage en enfance entre deux cultures aux antipodes l'une de l'autre, à lire l'histoire d'un soleil qui aurait plongé au fin fond des mers pour ressurgir radieux après un séjour dans les abysses.

Afficher en entier
Commentaire ajouté par CupcakesEtAlice 2022-02-28T20:58:39+01:00
Lu aussi

Un bon roman d'auto-fiction. Toute la partie au Vietnam est belle, juste et douce mais au moment où l'on passe sur la vie de l'autrice en France tout n'est qu'étirements de texte et geignements incessants. Heureusement cela reste une petite partie du texte et c'est lisible.

Afficher en entier

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode