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— Un mois dans cette baignoire, cela va faire très long, plaisanta Julia.

— Si c'est pour me dire des choses aussi déplaisantes, Julia, tu ferais aussi bien de me laisser tranquille. Un mois ! Alors que mon corps n'est déjà plus qu'une gigantesque enflure. Mes pieds sont enflés, mes jambes sont enflées, mes joues sont enflées, mon ventre n'a rien à envier à un de ces zeppelins bourrés d'hélium, et mes seins... mon Dieu, je pense que je pourrais participer à un concours agricoles avec de telles mamelles. J'en arrive à me demander combien ils sont là-dedans !

Julia éclata de rire.

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Sans attendre, les cousines se rendirent jusqu'au garage, escortées par Porter. Fidèle à ses habitudes, Emily grimpa sur le marchepied pour s'installer derrière le volant. Elle fit une tentative de face, de profil, et même à reculons, mais rien n'y fit, son ventre prenait trop de place et l'espace entre le fauteuil et le volant restait, malgré tous ses efforts, trop étroit.

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— Si les hommes ont des larmes, c'est donc qu'ils peuvent les verser, répondit-elle en allant chercher sa main sous la table.

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— C'était le plus facile, annonça Brown. Maintenant, il va falloir les récurer. Vous êtes certaine de vouloir mettre vos mains là-dedans, Lady Marsden ?

— Absolument, et rendez-moi service, Brown, cessez de m'appeler Lady Marsden.

— Et comment voulez-vous que je vous appelle ? demanda l'infirmière, interloquée.

— Emily.

— Pardon ?

— C'est mon prénom.

— Je sais bien que c'est votre prénom, c'est bien pour ça que je ne peux pas vous appeler comme ça.

— Nous allons tremper nos mains dans de la merde de soldats, Brown, je suppose que cela permet d'en finir avec l'étiquette.

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Emily suivit docilement son guide en se demandant quel âge elle pouvait bien avoir. Elles passèrent devant de longues chaînes d'assemblage d'obus et de munitions, et le coeur d'Emily se contracta en voyant ces mains féminines s'activer à la fabrication de la mort.

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— Putain, c'était quoi, ça ? brailla-t-il.

Son acolyte, le soldat Knox, quelque peu assoupi lui aussi, se réveilla en sursaut.

— Quoi ? Quoi ? baragouina-t-il.

— J'ai reçu une pierre.

— N'importe quoi.

— Puisque j'te dis que j'ai reçu une caillasse ! Tiens, dit Folley en se penchant pour récupérer l'objet du délit.

— Ben si les Boches commencent à nous attaquer avec des pierres, c'est qu'ils sont sacrément dans la merde, fit Knox les yeux tout ronds d'étonnement.

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Quand elle pénétra dans la salle de bal, des dizaines de regards convergèrent dans sa direction. Elle se savait belle – qualité dont elle se serait volontiers passée et qui lui aurait évité le prince Kourachov. Si elle avait été laide, elle aurait pu rester vieille fille et couler des jours heureux quelque part dans une des nombreuses résidences de sa famille, loin du monde.

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— Que veux-tu faire aujourd'hui ? demanda-t-il.

— Je meurs de faim ! Que dirais-tu d'un petit déjeuner au lit ?

— Je dirais que c'est une excellente idée ! approuva-t-il en déposant un baiser sur le bout de son petit nez parfait. Et ensuite ?

Elle fit mine de réfléchir, son index sur la bouche.

— Que dirais-tu de...

Elle s'arrêta au milieu de sa phrase pour l'embrasser dans le cou.

— Je t'écoute, pouffa Archie.

L'air soudain très sérieux, elle se redressa pour déclarer :

— Eh bien, major, je pense mettre à profit cette journée pour parfaire mon expérience du devoir conjugal.

— Toute la journée ?

— J'ai encore bien des choses à apprendre.

Il rit, l'attrapa par la taille et ils roulèrent sur le côté.

Le petit déjeuner attendrait.

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— Tu es furieuse parce que je veux me comporter en gentleman, lui murmura-t-il en s'insinuant entre elle et le meuble.

— Je sais bien que tu es un gentleman, Archie, inutile de m'en faire encore la démonstration !

— Arrête de malmener ce pauvre meuble.

— Si tu continues, c'est toi que je vais malmener !

— Je ne demande que ça, dit-il en relevant une mèche rebelle qui cachait son joli visage teinté de colère.

Ils se fixèrent puis éclatèrent de rire.

— Tu es un idiot, Archibald Marsden.

— C'est vrai, mais un idiot heureux, et avec des principes, fit-il en la serrant contre lui.

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Entre Noël et le jour de l'An, aucun coup de feu ne fut tiré. Ils se donnèrent même un dernier rendez-vous pour admirer les photographies prises la semaine précédente. Frederich et Archie griffonnèrent leurs adresses en se souhaitant bonne chance et Frederich le mit en garde contre une prochaine attaque – repoussant ainsi le plus longtemps possible la nouvelle boucherie à venir. Puis, le coeur lourd, chacun retourna dans son camp.

Au soir du 31 décembre 1914, Archie se coucha en s'interrogeant. Sans les gouvernements et les états-majors, ces hommes se seraient-ils entre-tués ?

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