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Je remercie la maison d'éditions Juno Publishing pour cet envoi, par le biais de NetGalley. Le résumé m'a énormément tenté. Seule la couverture un peu trop rouge me plaît moyen.

La peste noire a fait son office, plus moyen d'être en famille après cette terrible épidémie. 1358 est une période sombre pour tout seigneur. Édric Montsalvat d'Aguilar n'est encore en vie que grâce à son père, Baudry qui l'a emmené avec lui loin de ses terres avant cette peste. Alors que le fils grandit et atteint l'âge de 18 ans, il est promis à la douce Éloïse Laroche Combeille, seize ans, fils d'un autre royaume. Son père s'étant éteint, elle ne peut pas passer outre le fait que ses gens ont besoin de protection. Il est clair qu'elle préfère voir ce prétendant, plutôt que d'accepter la demande de son cousin Roland de Brassac, comte de son état, qui est quelque peu... Bref, tout semble aller pour le mieux, si ce n'est plusieurs détails, dont un qui a son importance : la damoiselle n'est pas, mais alors pas du tout douce !

Une histoire dans l'histoire où les mariages sont arrangés pour conserver les royaumes en pleine forme. La peste est un fléau qui regroupe les vivants (enfin ce qu'il en reste) et les mets dans des dispositions complexes. Les Montsalvat d'Aguilar ont tout perdus, mère, tante, grand-mère, il ne reste que le père et le fils. Les Laroche Combeille ont perdu leur mère. La protection ne peut se faire qu'au moment où les deux maisons seront liés par un mariage, quel qu'il soit. La mort d'un seigneur apporte souvent des ennuis, ce qui est le cas pour Éloïse qui doit se marier avec un Montsalvat d'Aguilar. Édric se doit de faire également son devoir, sauf que les multiples périples de la demoiselle vont l'amener à rencontrer le père, Baudry et que son coeur va battre plus fort pour lui que pour le jouvenceau. 20 ans d'écart ne lui font pas peur. Elle a un caractère bien trempé et ne mâche pas ses mots. Elle est passionnée, indépendante et à beaucoup de mal à écouter quiconque, sauf quand il s'agit de conseils pour attirer le regard d'un homme sur sa personne.

Baudry est un seigneur, un guerrier, il sait se battre comme personne, s'occupe très bien de son domaine et un grand coureur de jupon depuis que sa femme est morte (et même un peu avant). Quant à son fils, il a ses préférences, ne veut pas épouser cette jeune fille sortie dont ne sais où et préférerait parcourir le monde plutôt que de devenir le mari d'une jouvencelle. Mais, à cette époque, il fallait faire un choix et le bon : celui de sauver les biens et les personnes qui sont sous leur protection. C'est avec appréhension qu'il va accepter cette demande.

Le fait d'être écrit à la troisième personne montre le point de vue de chacun des personnages principaux. C'est amusant de les voir réfléchir, imaginer comment faire pour se sortir d'un mauvais pas, de retrouver l'être aimé. Quelques mots anciens que j'ai dû chercher, mais ils conviennent parfaitement à l'époque, au texte, au récit. Le début met en place les personnages avec leur caractère, puis c'est l'explosion dès les premières rencontres. De l'humour, il n'en manque pas, de la cruauté aussi.

L'auteur fait tourner en bourrique Baudry, (je suppose qu'il lui a fait quelque chose celui-là !) avec les péripéties de Éloïse. Du départ il la découvre en train de tenter de sauver sa jument, se battant avec un couteau contre... un ours ! Serait-elle folle ? Bonne à enfermer ? L'emporter sur son cheval va mettre ses sens en émois. Il fera tout pour ne pas se laisser distraire par cette jeune fille qui pourrait être sa fille, mais s'il est têtu, elle l'est encore plus. Sans compter qu'avec Édric elle va en faire un allié, car aucun des deux ne veulent se marier ensemble ! Des histoires de couples (oui car il n'y a pas que Eloise et Baudry, noooon, il y a d'autres personnages qui tournent autour d'eux et dont les sentiments évoluent avec le temps) qui vont apprendre à se découvrir. D'ailleurs, cela me fait penser à Arthus qui a beaucoup de charme, un maître d'armes en plus qui a également ses secrets.

Un personnage que j'ai adoré détester, le voir souffrir et je me dis que dans la suite, il risque de faire des dégâts. c'est ce cher comte Roland de Brassac qui est dérangé. Il y a des pratiques que même l'église réprimandent encore de nos jours. L'inquisition est bien amené et ayant visité la cité de Carcassonne avec ses divers musées, j'ai tout à fait en tête les différentes tortures qui pouvaient exister. Elles sont parfaitement représentées ici.

Comme indiqué dans le résumé, il y a de la romance homme/femme et homme/homme. Que ce soit la première ou la seconde, la douceur est de mise. Les sentiments sont exploités dans les gestes, les regards, les paroles. Tous ont ce besoin d'être rassuré d'une manière ou d'une autre. Certains ont besoin de connaître les intentions de l'autre avant de se dévoiler. Éloïse est un personnage entraînant, joueuse. Sa spontanéité et son franc-parler la rendent amusante et attachante. Il y a beaucoup de complicité entre les personnages. De l'amour à l'amitié, les sentiments sont forts. Les personnages secondaires sont nombreux et apportent soi de la légèreté, soit du sérieux. La fin présume tout de même que certains n'en ont pas fini avec eux.

En conclusion, un très bon récit où se mêlent énormément de sentiments en tout genre. Des personnages obstinés qui n'hésite pas à mettre les pieds dans le plat. Un historique qui m'a beaucoup plu, j'ai hâte de découvrir la suite des événements.

http://chroniqueslivresques.eklablog.com/les-seigneurs-tome-1-le-seigneur-des-corbieres-eva-justine-a159986000

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