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- Je veux garder l'exclusivité, dit-il alors que je nouais mes mains autour de sa nuque.

- De mes fesses ?

- De toi, toute entière.

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Chapitre 1

— Je t’envie tellement, gémit Zélie derrière le rideau.

Dans la cabine d’essayage, j’ajustai le haut d’un bikini vert amande autour de ma poitrine. Le tissu épousait parfaitement mes formes, mais les bretelles cisaillaient mes épaules. Je pivotai, vérifiant ma silhouette dans le miroir, avant d’esquisser un sourire devant cette scène improbable : pendant que les haut-parleurs du magasin déversaient la bande-son de saison – Mariah Carey succédait à Michael Bublé – j’étais en pleine séance d’essayage de maillots de bain, lesquels avaient été relégués au fond du magasin au profit des pyjamas en coton bio et des chaussettes épaisses vertes et rouges.

Cette fois, Simon avait fait fort et j’exultais déjà en songeant à notre semaine de farniente au soleil.

— Tu m’enverras une carte postale ? continua mon amie.

— Ce truc ne va pas, soupirai-je.

Zélie écarta le rideau et passa sa tête pour vérifier mes dires. Elle fit la moue, me confirmant que je n’avais pas fait le bon choix. Ce haut de maillot était très seyant… mais il était bien trop sage pour une semaine de vacances à la Barbade. Simon et moi ne nous étions pas vus depuis deux mois : j’avais en tête des retrouvailles à la fois romantiques et sensuelles.

— Tu devrais essayer le triangle. Beaucoup plus sexy !

Ma collègue et amie referma le rideau, me laissant me changer. Le maillot vert amande finit à mes pieds, pendant que je me saisissais d’un haut rouge vif. Sur ma peau pâle, le tissu tranchait. Je rassemblai mon épaisse chevelure sur le haut de ma tête et la maintins avec une épingle à chignon. Les mains sur les hanches, je vérifiai mon reflet : le maillot laissait apparaître la courbe de ma poitrine, tout en restant bien en place.

— Beaucoup mieux, commenta Zélie. Et il ne risque pas d’encombrer ta valise !

Par le miroir interposé, nous échangeâmes un sourire. Zélie et moi étions amies depuis mon premier jour chez Pepper Team. Elle m’avait accueillie, m’avait aidée à comprendre mes premiers dossiers, et, surtout, elle m’avait présenté Simon. Le souvenir de cette première rencontre, banale, me tira un sourire. Il lui avait fallu plusieurs tentatives avant que j’accepte un dîner, et encore plus de persévérance pour que je l’accepte dans ma vie. Il avait été patient et doux et avait rendu notre histoire simple et facile.

— À quelle heure atterrit son avion ? demanda mon amie.

— Demain à 16 heures. On passe la nuit sur Paris et on repart pour la Barbade dès le lendemain.

— Il était où, cette fois ? Berlin ?

— Prague. Il devait recevoir des candidats pour la succursale d’Europe de l’Est, expliquai-je avec fierté. Je vais prendre le rouge. De toute façon, ce n’est pas comme si j’avais l’embarras du choix.

Zélie referma le rideau, mais poursuivit la conversation. Je remis une tenue de saison, enfilant mon pull épais blanc à torsades et libérant mes cheveux châtains pour enfoncer un bonnet sur ma tête.

— Ne compte pas sur moi pour te plaindre, râla Zélie. Tu vas partir au soleil, pendant que nous, pauvres humains célibataires, devons subir le froid sibérien à Paris.

— On part juste dix jours, lui fis-je remarquer tout en sortant de la cabine.

— Dix jours où je dois me farcir les ultimes préparatifs de la soirée des généreux donateurs des musées de France.

— Bienfaiteurs, pas donateurs, la corrigeai-je. Et, de toute façon, je ne suis pas chargée de cette soirée, donc mes vacances ne changent rien.

— Bien sûr que si ! À qui vais-je pouvoir me plaindre des accès dictatoriaux de Christophe ? Et avec qui vais-je aller boire un verre chez Julian ?

Nous nous dirigeâmes vers la caisse du magasin, slalomant entre les idées cadeaux – des chaussons duveteux et des nuisettes affriolantes – et les clients prévoyants. À quatre semaines de Noël, j’estimais avoir encore un peu de marge avant de me lancer dans mes achats.

— Et surtout, qui va me rassurer dans les toilettes quand je tenterai de dompter ma chevelure ? demanda Zélie, en tentant d’enfoncer ses mèches crépues dans un béret blanc en laine.

— Tu survivras, assurai-je. Dix jours, Zélie, dix jours seulement.

— Tu as vraiment de la chance, soupira-t-elle.

— Tu sais, tu peux être dans un avion dans moins de trois heures et dans un transat d’ici demain matin.

— Ce n’est pas ce que je veux dire. Les vacances ne sont… qu’un détail. Mais, Juliette, tu rencontres Simon, fleurs, rendez-vous romantiques, premier baiser sur le pont Alexandre III, week-end à Deauville et maintenant la Barbade.

Zélie avait consciencieusement résumé mon histoire avec Simon, énumérant chaque étape avec une précision comptable. Tout était vrai. Simon était adorable, Chapitre 1

— Je t’envie tellement, gémit Zélie derrière le rideau.

Dans la cabine d’essayage, j’ajustai le haut d’un bikini vert amande autour de ma poitrine. Le tissu épousait parfaitement mes formes, mais les bretelles cisaillaient mes épaules. Je pivotai, vérifiant ma silhouette dans le miroir, avant d’esquisser un sourire devant cette scène improbable : pendant que les haut-parleurs du magasin déversaient la bande-son de saison – Mariah Carey succédait à Michael Bublé – j’étais en pleine séance d’essayage de maillots de bain, lesquels avaient été relégués au fond du magasin au profit des pyjamas en coton bio et des chaussettes épaisses vertes et rouges.

Cette fois, Simon avait fait fort et j’exultais déjà en songeant à notre semaine de farniente au soleil.

— Tu m’enverras une carte postale ? continua mon amie.

— Ce truc ne va pas, soupirai-je.

Zélie écarta le rideau et passa sa tête pour vérifier mes dires. Elle fit la moue, me confirmant que je n’avais pas fait le bon choix. Ce haut de maillot était très seyant… mais il était bien trop sage pour une semaine de vacances à la Barbade. Simon et moi ne nous étions pas vus depuis deux mois : j’avais en tête des retrouvailles à la fois romantiques et sensuelles.

— Tu devrais essayer le triangle. Beaucoup plus sexy !

Ma collègue et amie referma le rideau, me laissant me changer. Le maillot vert amande finit à mes pieds, pendant que je me saisissais d’un haut rouge vif. Sur ma peau pâle, le tissu tranchait. Je rassemblai mon épaisse chevelure sur le haut de ma tête et la maintins avec une épingle à chignon. Les mains sur les hanches, je vérifiai mon reflet : le maillot laissait apparaître la courbe de ma poitrine, tout en restant bien en place.

— Beaucoup mieux, commenta Zélie. Et il ne risque pas d’encombrer ta valise !

Par le miroir interposé, nous échangeâmes un sourire. Zélie et moi étions amies depuis mon premier jour chez Pepper Team. Elle m’avait accueillie, m’avait aidée à comprendre mes premiers dossiers, et, surtout, elle m’avait présenté Simon. Le souvenir de cette première rencontre, banale, me tira un sourire. Il lui avait fallu plusieurs tentatives avant que j’accepte un dîner, et encore plus de persévérance pour que je l’accepte dans ma vie. Il avait été patient et doux et avait rendu notre histoire simple et facile.

— À quelle heure atterrit son avion ? demanda mon amie.

— Demain à 16 heures. On passe la nuit sur Paris et on repart pour la Barbade dès le lendemain.

— Il était où, cette fois ? Berlin ?

— Prague. Il devait recevoir des candidats pour la succursale d’Europe de l’Est, expliquai-je avec fierté. Je vais prendre le rouge. De toute façon, ce n’est pas comme si j’avais l’embarras du choix.

Zélie referma le rideau, mais poursuivit la conversation. Je remis une tenue de saison, enfilant mon pull épais blanc à torsades et libérant mes cheveux châtains pour enfoncer un bonnet sur ma tête.

— Ne compte pas sur moi pour te plaindre, râla Zélie. Tu vas partir au soleil, pendant que nous, pauvres humains célibataires, devons subir le froid sibérien à Paris.

— On part juste dix jours, lui fis-je remarquer tout en sortant de la cabine.

— Dix jours où je dois me farcir les ultimes préparatifs de la soirée des généreux donateurs des musées de France.

— Bienfaiteurs, pas donateurs, la corrigeai-je. Et, de toute façon, je ne suis pas chargée de cette soirée, donc mes vacances ne changent rien.

— Bien sûr que si ! À qui vais-je pouvoir me plaindre des accès dictatoriaux de Christophe ? Et avec qui vais-je aller boire un verre chez Julian ?

Nous nous dirigeâmes vers la caisse du magasin, slalomant entre les idées cadeaux – des chaussons duveteux et des nuisettes affriolantes – et les clients prévoyants. À quatre semaines de Noël, j’estimais avoir encore un peu de marge avant de me lancer dans mes achats.

— Et surtout, qui va me rassurer dans les toilettes quand je tenterai de dompter ma chevelure ? demanda Zélie, en tentant d’enfoncer ses mèches crépues dans un béret blanc en laine.

— Tu survivras, assurai-je. Dix jours, Zélie, dix jours seulement.

— Tu as vraiment de la chance, soupira-t-elle.

— Tu sais, tu peux être dans un avion dans moins de trois heures et dans un transat d’ici demain matin.

— Ce n’est pas ce que je veux dire. Les vacances ne sont… qu’un détail. Mais, Juliette, tu rencontres Simon, fleurs, rendez-vous romantiques, premier baiser sur le pont Alexandre III, week-end à Deauville et maintenant la Barbade.

Zélie avait consciencieusement résumé mon histoire avec Simon, énumérant chaque étape avec une précision comptable. Tout était vrai. Simon était adorable, prévenant, élégant. Il avait tout fait dans les règles, faisant preuve de romantisme à chaque étape que nous franchissions. Il me rassurait et me soutenait. Un sourire rêveur orna mes lèvres : la Barbade marquerait un nouveau tournant dans notre relation.

— C’est vrai, j’ai de la chance.

Pour me séduire, Simon avait mis toutes les chances de son côté : il riait de mes blagues, il était attentionné et avait été très patient. Pendant un temps, j’avais envisagé qu’il se lasse, que sa patience et sa prévenance finiraient par s’effriter. Mais il s’était accroché et avait fini par cocher toutes les cases du petit-ami idéal.

Source : kobo.com

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Il n'a pas besoin d'être original. Il est lui et tellement plus encore. Définitivement, on ne lutte pas contre l'univers.

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— Ne prends pas de culotte, conseillai-je.

— Je dois aller travailler.

— Je ne vois pas en quoi c’est incompatible.

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Je me fichais de connaître le résultat et de gagner ce concours. J'avais Juliette et tout était parfait, aligné et génial. Parce qu'elle faisait battre mon cœur plus fort que n'importe quelle musique, parce qu'elle était celle qui m'avait montré que la vie pouvait encore être belle et douce et parce que définitivement, on ne luttait pas contre l'univers.

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C'était agréable de revenir à ce que je connaissais de nous: ce fameux quelque chose entre deux, que nous étions les seuls à pouvoir définir, ce quelque chose qui n'appartenait qu'à nous, qui ne prenait forme que quand nous étions ensemble et qui nous rendait plus forts.

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- Ce baiser était épique. Beaucoup plus que le premier. Le premier n'était que... désir et découverte. On se cherchait.

- Oh. D'accord. Et donc, celui-ci?

- Eh bien, je dirais qu'on s'est définitivement trouvés, non?

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C'est criminel, commenta Zélie. Tu devrais allonger ce mec sur un lit et lui offrir la nuit de ses rêves. Et si tu ne le fais pas pour toi, ni pour lui, fais-le pour toutes les femmes célibataires de ce bar qui ont vu ce mec t'embrassait comme si sa vie en dépendait.

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Des cadres photos? Mais qui offre des cadres photos? C'est horrible d'offrir des cadres photos. C'est comme offrir du vide avec une frise autour. C'est terrifiant.

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- Et le bonnet? intervient Olivier.

- C'est... hier on a marché le long de la Seine, j'ai eu froid et il m'a réchauffé les mains puis offert ce bonnet.

- C'est pour ça que tu as mis cette jupe? Tu t'es dit que si tu avais froid aux fesses, il interviendrait aussi? demanda Zélie.

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