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Maxime avait toujours voulu garder notre relation secrète. Nous ne nous cachions pas vraiment, mais nous restions toujours très discrets et distants dès qu’il y avait des gens autour de nous. Aussi, qu’il me fasse un tel aveu devant ses meilleurs amis me cloua sur ma chaise. Maxime avait toujours été très pudique chaque fois que ses sentiments étaient en jeu, le voir se montrer aussi vulnérable en public pour me convaincre était… perturbant.
Afficher en entierÊtre avec Maxime était un véritable défi, digne d’un sport extrême de haut niveau, de ceux qui vous obligent à canaliser vos émotions grâce à un mental d’acier pour éviter qu’elles vous dominent et vous poussent à l’erreur. Chaque fois, Maxime m’attirait, me rejetait, revenait me chercher, me poussait à fuir, pour finalement essayer de me récupérer et me demander pourquoi je prenais mes distances. L’orage semblait toujours gronder en lui, prêt à éclater sans se préoccuper des dégâts. Il n’avait sûrement pas compris à quel point son tempérament était épuisant pour son entourage.
Afficher en entierJe ne parle pas de capotes, abruti ! Cette fille-là, c'est ton exact opposé. Elle est la lumière quand tu n’es qu'un putain de trou noir. Ne l'entraîne pas dans ton néant.
Afficher en entierJe l’aimais. Maladroitement et intensément. Mais je l’aimais, et elle devait le savoir.
Afficher en entierMaintenant, je comprenais. Je comprenais que faire confiance à quelqu’un, qu’avoir quelqu’un avec qui partager les bonnes comme les mauvaises nouvelles, qu’avoir quelqu’un avec qui rire ou panser ses blessures, quelqu’un qui vous comprenait en un seul regard, était une chance. Désormais, je comprenais vraiment ce qu’il ressentait, car j’avais ce quelqu’un grâce à à Mathilde. Et ça aussi Michael l’aurait voulu.
Afficher en entierJe me contentai de hocher la tête. Je venais de vivre le non-baiser le plus intense de ma vie et j’étais incapable de parler.
Afficher en entier— Le choix du sapin. Je suis vierge de tout ce cirque, indiqua-t-il dans un sourire. — Oh ! je vais donc te prendre ta vertu de Noël ?
Afficher en entier— Il faut qu’on t’aide pour quoi au juste ? demanda-t-il, sans masquer son exaspération. — Pour Mathilde. — Pour Mathilde ? Bordel, Max, tu as vu l’heure ? Ça peut pas attendre demain ? — Je crois que je l’aime.
Afficher en entierÊtre amis était plus qu’un objectif, c’était ce qui allait m’éviter de retomber dans un questionnement permanent.
Afficher en entierMalgré les années, et cette fameuse vie qui semblait s’être écoulée depuis mon départ, l’ombre de la tristesse dans son regard était toujours présente.
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