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Un dragon noir avec des défenses blanches passa par-dessus la forteresse. Le cerveau de Sabrina cria pour que quelqu’un appuie sur le bouton pour lancer un boulet seulement Puck insista pour qu’ils attendent. Un moment après le dragon fut parti.

« Pourquoi tu as pas fait feu ? » cria Daphné.

« Nous devons attendre jusqu’à ce que nous soyons parfaitement alignés. Ne t’inquiète pas. Nous aurons une autre chance. »

« J’en ai bien peur dit Sabrina. Il nous arrive dessus ! »

La créature vint en ligne droite jusqu’à la catapulte. Une fois qu’il fut assez proche il rabattit sa tête et se prépara à les incendier avec son haleine enflammée. Alors Puck donna l’ordre et Daphné écrasa sa main sur un bouton rouge. Le ressort géant à l’intérieur de la machine hurla quand il se détendit et avec une force incroyable le bras de la catapulte se leva vers le haut, propulsant l’énorme rocher. Le boulet s’élança dans le ciel.

« Mange ça, mocheté ! » lui cria Puck juste quand le boulet frappa la face du dragon. Il meugla d’agonie tandis qu’un magma coulait des bords de ses lèvres et sur son visage. Le dragon tomba du ciel et s’écrasa dans la cour. Ses yeux devinrent vitreux et sa lourde poitrine cessa de se soulever.

« Grave ! » s’exclama Daphné.

« Ça en fait un ! » chantonna Puck, célébrant ça avec une ridicule danse de victoire.

« Encore neuf, grosse tête », leur rappela Sabrina. Elle commença à tourner les leviers pour lever le bras de la catapulte. « On doit recharger la catapulte. Tu penses que tu peux le soulever ? »

Puck plaça ses mains sur ses hanches et tourna sur lui-même. Quand il arrêta une drôle de transformation commença. Son corps se développa jusqu’à une taille gigantesque. Son nez devint si long qu’il s’allongea au-delà de ses pieds et ses oreilles devinrent grises et enflèrent jusqu’à la taille d’un cerf-volant. Deux énormes défenses blanches sortirent de sous son nez et sa peau devint craquelée et dure. En un rien de temps il était devenu un éléphant. Il s’avança vers le boulet le plus proche, posa sa tête derrière et le poussa. L’énorme pierre roula doucement de côté mais elle roula quand même. C’était clairement un gros effort pour Puck, mais il la poussa en avant jusqu’à ce qu’elle soit fermement posée dans le bras de la catapulte.

Les filles se mirent au travail en tournant les boutons et les poids, préparant un nouvel assaut contre un dragon. Tandis qu’elles travaillaient, Sabrina regarda son père dans la tour est. Le canon qu’il manœuvrait était attaché à un énorme tuyau qui allait jusqu’au château d’eau, mais avec les valves trafiquées il était complètement sec. Un dragon marron passant par là envoya des flammes sur le mur extérieur du camp. Impuissant, Henri ne pouvaitles arrêter. Quand le dragon fit demi-tour et brula le haut de la tour de surveillance, il dut se coucher pour éviter une de ses serres noires.

« Comment ça se passe, maman ? » cria Sabrina.

Véronique avait escaladé une échelle proche de la tour et était en train de retirer quelque chose du bouton qui ouvre les valves. « Pinocchio a coincé quelque chose là dedans. Si je pouvais seulement l’extirper de là… »

« Pourrais-tu te dépêcher ? » cria Henri de l’autre côté du camp.

« Calme-toi mon pote », cria-t-elle.

Le dragon marron tourna haut dans le ciel et vola comme une flèche sur la tour de son père. Du feu sortait de sa bouche. Henri était sans défense.

« Puck, on doit tirer sur le marron maintenant ! »

Puck se transforma de nouveau en lui même et alors tourna la catapulte dans la bonne direction. Il regarda dans une longue-vue pour aligner son tir.

« Puck, tu peux pas te manquer » dit Sabrina d’un ton féroce.

« Je ne vais pas manquer » dit Puck, mais il ne pouvait pas cacher son agitation. « Feu ! »

Daphné appuya sur le bouton rouge et une pierre s’élança encore une fois dans le ciel. Malheureusement, il passa par-dessus le monstre et continua sa route vers la forêt.

« Oups » dit Puck.

Sabrina regarda vers le haut et vit le dragon préparer son jet. Son père était debout, vulnérable, sur la tour. Et elle ne pouvait rien y faire.

« Je l’ai ! » cria Véronique et soudain de l’eau jaillit du canon droit dans la bouche du dragon. Il gargouilla et suffoqua tandis qu’il tombait sur le sol. Une fois là il se renversa sur le dos et mourut.

« C’était la chose la plus cool que j’ai jamais vue » dit Puck tandis qu’il courait vers une autre tour de garde. « Vous autres vous vous occupez du lanceur de cailloux. Je vais m’amuser un peu avec le plus grand pistolet à eau du monde ! »

« Hé ! Comment on est supposé armer cette chose ? » cria Sabrina, seulement le jeune homme était déjà monté sur l’échelle.

Daphné jeta un coup d’œil à l’énorme rocher. « Ça va demander plus d’huile de coude que nous deux en avons. »

« Toi, va aider papa » dit Sabrina. « Je vais essayer de garder tête puante concentré. Je ne compte pas le laisser tirer sur nous. »Les filles partirent dans deux directions différentes. Bientôt Sabrina atteignit la plateforme où Puck était occupé à arroser d’eau toute la forêt sans s’occuper des monstres qui faisaient des cercles.

« Tu as vraiment un problème d’attention » dit Sabrina, pointant un dragon de couleur jade qui venait vers eux. Elle prit la commande du canon des mains de Puck et le tourna vers l’énorme cauchemar volant. La machine était attachée à un pivot fixé au sol et tournait sur un angle de trois-cent-soixante degrés. Il avait aussi une pointe de métal à son extrémité qui servait de viseur et l’aidait à pointer. Elle poussa la détente doucement, juste pour voir combien d’eau en sortait et fut surprise de voir qu’un torrent d’eau tombait sur la forêt. Tandis que le dragon s’approchait elle reprit contenance et lui tira dessus. L’eau sortit du canon et toucha le dragon droit dans la mâchoire. C’était un tir chanceux mais efficace et la créature fit demi-tour en panique.

« Hé ! J’ai réservé cette tour. Va tuer des dragons ailleurs », lui cria Puck tandis qu’il la poussait hors du chemin. Un dragon blanc apparut sur sa gauche qui plongea sur le fort, envoyant une rivière de flamme qui laissa une trace brulée à travers le complexe entier et enflamma le mur Est.

« Tu n’es pas supposé les laisser incendier cet endroit ! Si tu ne peux pas le faire, passe ton tour », dit-elle.

Puck grogna. « Laisse-moi tranquille. Je sais ce que je fais. »

Puck tira le canon, mais sans une attaque frontale, l’eau fut de peu d’effet. Le dragon blanc ne s’était pas dérouté et continuait de faire des cercles autour du fort.

« Donne-moi le canon Puck » dit Sabrina, poussant Puck hors de la voie. Etudiant le ciel pour une autre menace volante, elle repéra rapidement le dragon blanc qui s’approchait rapidement. Elle pointa l’arme sur la bête et attendit patiemment, voyant le feu qui pointait dans ses mâchoires. Elle devait attendre qu’il se rapproche encore pour que son attaque fasse effet. En fait, comme elle le réalisa, elle devait attendre qu’il se rapproche jusqu’à ce qu’elle soit en situation de tirer ou mourir. Pour avoir le meilleur tir et éteindre le feu à l’intérieur du dragon, il devait être presque au-dessus d’elle. Elle serra le volant du canon fortement et se força à ne rien faire. Plus près. Plus près. Elle pouvait sentir la chaleur de la créature s’approcher. Ses oreilles étaient remplies par ses rugissements et le son de ses ailes. Laisse-le s’approcher. Il était presque à la barrière ; d’une seconde à l’autre il serait sur elle. Elle tira droit dans la bouche ouverte du dragon. Il tomba du ciel mais s’écrasa dans le camp et écrabouilla la tente cantine. Quand il tomba sur le sol il rebondit, finissant sur un autre dragon mort.

« Je t’ai rattrapé, vilain », dit-elle.

« Un coup de chance ! » plaida Puck en tirant le canon vers lui. Il pointa le canon vers un autre dragon et tira. Il le manqua et essaya une nouvelle fois.

«« Qu’est-ce qu’il se passe cerveau de piaf ? Tu as besoin d’une plus grosse cible ? » cria Sabrina en reprenant le canon.

Il le tira de son côté lui aussi. « Qui pourrait se concentrer avec ton souffle dans le visage ? Je ne touche rien surement car tu m’as infecté avec ton virus puberté. »

« Puck, la puberté n’est pas un virus. Tu dois la traverser quand tu grandis. »

« Et bien, pourquoi je voudrais grandir ? » cria-t-il. « Je suis parfaitement heureux de rester à cet âge pour toujours mais tu viens ici et tout d’un coup je grandis et ma voix change. »

« Ne me regarde pas comme ça. Je ne t’ai pas demandé de grandir », lui dit Sabrina, observant le ciel pour plus de dragons. Elle pouvait en voir trois hauts dans le ciel, tournant autour du camp.

« Tu as commencé cette guerre contre moi, mais le vieillissement est de ta faute. Tu ne grandirais pas d’un jour si tu ne le voulais pas. »

Juste alors, trois flèches firent un bruit sourd sur la plateforme. Sabrina étudia la forêt pour trouver les tireurs et s’évanouit presque de surprise quand elle repéra l’armée massive approchant du fort. Il devait y avoir là deux milles Findétemps qui chargeaient dans leur direction. Le shérif de Nottingham et la Reine de Cœur guidaient la troupe. Même depuis le haut Sabrina pouvait voir les mains peintes sur leurs poitrines.

« La Main écarlate est là ! » cria Sabrina aux soldats à l’intérieur du fort. La nouvelle causa encore plus de panique qu’auparavant et beaucoup de ceux de l’armée de Charmant fuirent dans les cabanes et les tentes, apparemment pour se cacher. Elle reprit le canon de Puck et le tourna vers l’armée approchant. Elle poussa fort le bouton feu et lâcha une avalanche d’eau sur eux. Le liquide s’écrasa au centre de leurs rangs et mit KO presque cent soldats gobelins. Elle continua son assaut, abattant au jet autant de bandits qu’elle le pouvait. Elle ne pouvait pas en être sure mais elle pensait qu’elle avait peut-être noyé cinq-cents soldats jusqu’à ce que quelque chose d’horrible et d’inattendu se passe. Le courant de l’eau faiblit jusqu’à n’être plus qu’un filet d’eau.

Elle se tourna vers le château d’eau et vit sa mère regarder à travers une fenêtre à côté d’elle.

« Il s’est tari ! » cria-t-elle.

Sans le canon à eau il n’y avait que peu de choses qu’ils pouvaient faire contre l’écrasante armée de la Main ou les cinq dragons restants qui flottaient au-dessus.

« Pourquoi tu tires plus ? » cria Puck.

« Nous n’avons plus d’eau ! » expliqua Sabrina.« C’est pas possible. Tu dois mal t’y prendre », dit-il, prenant le canon d’entre ses mains une fois encore. « Il poussa le bouton feu encore et encore sans résultat. Tu l’as cassé ! »

Puck jeta le canon avec rage. Le bec tourna et tapa Sabrina dans sa poitrine. La force était si puissante qu’elle fut envoyée hors de la plateforme et tomba de la tour. Elle vit le ciel au-dessus d’elle et sentit le vent dans ses cheveux. Combien il est ironique, pensa-t-elle, tandis qu’elle tombait vers une mort irrémédiable, qu’en ce moment elle aurait tout donné pour être une oie géante une nouvelle fois.L’air sifflait aux oreilles de Sabrina et soudain elle sentit son derrière la picoter. Un moment après elle était retenue tête en bas, à quelque centimètre du sol. Elle regarda vers le haut pour voir son sauveur, seulement elle découvrit que son héros n’était pas une personne mais une longue queue poilue qui sortait de son pantalon.

Elle était enroulée autour d’un des poteaux de la tour et la gardait suspendue comme un singe.

Puck flotta vers elle, ses ailes battant assez lentement pour lui permettre rester en vol stationnaire.

« Je parie que tu trouves ça hilarant. Regarde ce que tu m’as fait avec tes blagues stupides. J’ai une queue ! » ragea-t-elle.

Le visage de Puck tremblait. « Je suis désolé. »

« Quoi ? » dit Sabrina d’un air ébahi.« J’ai failli te tuer. Je suis désolé Sabrina », dit-il, baissant les yeux sur son pull dégoutant. Il la descendit de la tour et la posa sur le sol.

« Depuis quand tu t’en soucies ? » dit Sabrina, toujours étourdie par les excuses du garçon.

Prince Charmant et Blanche Neige coururent pour les rejoindre tout en faisant de leur mieux pour diriger les troupes. Charmant regarda autour du camp amèrement. « On doit… on doit s’enfuir. »

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