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Tôt le lendemain matin, dans l’intimité de leur lit, Theodora se blottit contre Jack. Le soleil entrait à flots dans la chambre, l’emplissant de chaleur. Le jour de leur union était arrivé. Elle sentit la main de son homme dans le bas de son dos, sa peau sur la sienne lorsqu’il la glissa sous le tissu léger. Elle se tourna vers lui de manière à être enveloppée, broyée dans ses bras.

Sans dire un mot, Jack couvrit de baisers sa joue et son cou, et Theodora sentit son corps passer sur le sien, peser sur elle. Ce soir, ils seraient unis.

Mais ce matin-là, ils étaient encore deux individus.

Après tous ces rendez-vous galants dans l’appartement secret, on aurait pu croire qu’ils avaient déjà sauté le pas. Mais non, elle était encore chaste. Encore innocente, quoique tout de même pas aussi naïve qu’une jeune vierge se glissant dans le lit nuptial, nerveuse et tremblante. Non. Pas innocente à ce point. Mais elle avait tenu à attendre pour ceci, à attendre d’être prête ; et à présent, elle ne voulait plus attendre.

Elle ouvrit les yeux. Jack la regardait. À sa question muette, elle répondit par un baiser. [Oui, mon amour. Oui. Maintenant. ]

Elle souleva le tee-shirt du garçon sur son torse et l’aida à s’en défaire, tout en caressant son corps du bout des doigts. Il était si beau, si fort…

Et il était à elle. Elle se sentait douce et souple en dessous de lui. Il avait la peau chaude, et tous deux étaient brûlants à l’intérieur.

Elle ne pouvait plus respirer, ne pouvait plus penser, elle ne pouvait plus que ressentir : ressentir ses baisers, ses caresses, son poids, leur unité à tous les deux.

Jack plongea ses crocs dans son cou et elle s’abandonna à lui, à l’amour, au plaisir, au contact de son corps partout sur elle – dans toutes les parties d’elle-même. Il la prit et la retint, et lorsque cela arriva, elle se sentit brisée, libre et neuve.

Elle ne pouvait plus s’arrêter de pleurer. Elle était trop heureuse, bien que « heureuse » ne fût pas le terme exact. C’était plus que cela. C’était fort et ça courait en elle comme si elle était une chandelle allumée, une extension de son amour et de son désir, un paquet de nerfs à vif. Elle se sentait ouverte, comblée, vaincue.

- Qu’est-ce qui ne va pas, mon amour ? lui glissa-t-il à l’oreille.

Le beau visage de Jack n’était qu’à un souffle du sien.

Elle l’attira plus fort contre elle et l’embrassa voracement. [Rien. Rien… Rien du tout. ]

C’était merveilleux, effrayant, maladroit, extatique, et le sang et la douleur lui donnaient le tournis. Mais le plaisir était plus fort, bien plus fort que tout ce qu’elle aurait pu imaginer.

Un doux oubli de soi.

Ce soir, ils seraient unis. Ce soir, elle serait à lui. Mais elle l’était déjà.

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Jack pivota vers Theodora.

- Je ne peux pas prendre un tel risque.

[Je ne peux pas prendre le risque de te perdre. ]

- Jack…

Elle lui saisit la main et regarda de nouveau la bague traîtresse qu’il avait au doigt.

- Je suis déjà en danger, mon amour, et tu ne peux pas me protéger à chaque instant.

Je sais me protéger moi-même. Et il faut que je te protège, toi, pensa-t-elle. Mais elle ne pouvait rien lui dire, ni en pensée ni en parole, sous peine d’être entendue par les Venator.

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Lorsque theodora et jeck sortirent de l'église au son des joyeux accords de la marche nuptiale de mendelssohn, leurs amis les accueillirent avec des feux de bengale qui illuminèrent la nuit noire et clamèrent leurs noms jusqu'aux cieux.

Jack resserra sa main autour de celle de theodora, et celle-ci lui rendit son étreinte.C'était leur code secret.

Cela signifiait : <<Je t'aime.>>

Demain, jack la quitterait.Demain il regagnerait new york et elle s'en irait vers alexandrie.

Mais ce soir, ils allaient danser.

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Il n'y avait pas d'échappatoire.La nuit, il rêvait d'elle, de leur année vécue ensemble, de leurs nuit passées dos à dos. Il se souvenait de l'odeur de ses cheveux aprés la douche, du pli de ses yeux quand elle souriait. Le matin, au réveil, il etait un vrai zombie, fébrile, dépourvu d'énergie. Elle n'etait partie que depuis 1 mois, et c'etait un départ sans retour. Olivier l'avait pratiquement donné a l'autre - non qu'il lui appartînt de la donner, mais elle ne serait jamais partie sans cela. Il savait jusqu'où pouvait aller la loyauté de Theodora, car elle etait aussi profonde de la sienne.

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Il se tenait devant elle, sous sa forme véritable, ses ailes d’ébène incurvées dans son dos, ses cornes sur le front.

Theodora, en regardant de nouveau l’anneau à son doigt, vit que c’était un anneau de feu noir.

[Sais-tu comment les anges ont été conçus ? ]

Elle fit non de la tête.

[Lorsque le Tout-Puissant créa le monde, il façonna les Premiers Nés. Les Anges de la Lumière : Michel, Gabrielle et leurs semblables furent taillés dans l’impalpable étoffe des étoiles. Les Anges des Ténèbres, eux, furent forgés dans la Matière Noire qui soutient la Terre. Car il n’est nulle Lumière sans Ténèbres. Je suis fait de feu et de fer, de braises et de soufre.

Lorsque nous fûmes bannis du Paradis, nous perdîmes à jamais une partie de notre âme. En châtiment, nous fûmes condamnés à ne plus jamais apprendre à aimer. Liés à un destin décidé depuis le départ. Azraël et moi ne nous sommes pas choisis ; on a choisi pour nous. Nous ne connaissions rien d’autre.

L’anneau que tu portes est une portion de mon âme que ta mère m’a aidé à recouvrer. C’est elle qui nous sauva des Ténèbres et nous guida vers la Lumière. Étant sa fille, tu es toi aussi un Ange de Lumière. Le feu ne te brûle pas. J’ai perdu cette bague pendant la crise de Rome. Mais elle m’a été rendue à présent.

Cet anneau a été béni par Gabrielle elle-même.

Je n’ai jamais donné cet anneau, ni mon âme, à personne. Azraël n’a jamais joué aucun rôle là-dedans.

Ceci est la seule partie de moi qui m’appartienne vraiment, et désormais, ceci est à toi. ]

Lorsqu’ils sortirent du Glom, Theodora s’émerveilla du sombre anneau qui ceignait son doigt. Il paraissait si terne et ordinaire ! Et pourtant, il cachait une secrète histoire de guerre, de sang, d’amour, de perte, de pardon et d’amitié.

- Je ne l’enlèverai jamais, promit-elle. Et moi aussi, j’ai une bague pour toi.

Cette fois, ses mains ne tremblèrent pas lorsqu’elle glissa l’anneau à son doigt. C’était un simple bandeau d’or. À l’intérieur était gravée la date du mariage de ses parents. En partant de New York, elle avait réussi à emporter quelques biens précieux.

Ceci était l’alliance de mon père, lui dit-elle mentalement. Elle est porteuse d’une protection dont l’a dotée ma mère lors de leur union. Je veux qu’elle soit à toi.

Ils se prirent les mains et, devant tous leurs amis, prononcèrent les paroles qui les liaient, des paroles qui ne pouvaient être retirées.

- Je me donne à toi et t’accepte comme mienne, déclara Jack d’une voix légèrement tremblante, les yeux humides.

- Je me donne à toi et t’accepte comme mien, répondit Theodora en écho.

Elle se sentait calme et sereine, et posait sur lui un regard plein d’amour.

C’était fait.

Ils étaient unis.

Lorsqu’elle releva la tête vers Jack, ses yeux émeraude étincelaient. Il rayonnait de joie, de bonheur, de fierté. Theodora sentit son cœur se gonfler d’amour. Envers et contre tout, ils étaient ensemble. Envers et contre tout, elle était à lui et il était à elle.

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- Je voulais attendre pour te donner ceci le jour de notre union, mais puisque le temps presse… Veux-tu bien la porter pour moi, dès maintenant ?

En réponse, Jack lui tendit sa main avec un grand sourire, et elle passa l’anneau à son doigt. Elle murmura les mots que le Venator lui avait dit de prononcer.

- Cette bague est le symbole de ma fidélité, elle te lie à moi, et mon amour te retiendra à jamais.

Voilà. C’était fait.

Elle garda la main dans la sienne pendant un long moment, et, du bout de l’index, traça deux cercles sous sa paume. Ce geste faisait partie du code qu’ils avaient mis au point alors qu’ils étaient sous la « protection » de la comtesse. Les deux cercles signifiaient qu’ils étaient surveillés. Ils avaient inventé ces signes secrets afin de pouvoir communiquer et planifier leur évasion sous la garde des Venator.

Jack regarda l’anneau à son doigt, mais son visage ne trahit rien. Comprenait-il ce qu’elle venait de lui dire ? Se souvenait-il de leur code ? Il le fallait.

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Pff. Pourquoi fallait-il qu’il soit si parfait ? C’était irritant, à la fin. Allegra détestait, plus que tout au monde, le mot « parfait ». La seule chose qu’elle méprisait encore davantage, c’était les gens qui l’incarnaient. Elle exécrait qu’on lui dise qu’elle était parfaite, que les gens ne voient pas au-delà de son apparence, au-delà de ses vagues de cheveux blonds et brillants, de son joli bronzage et de ses proportions idéales. Pourquoi on accordait tant d’importance à des éléments aussi superficiels, voilà une chose qu’elle ne comprenait jamais. Elle, pour sa part, trouvait tout le monde beau, et pas simplement par une sorte d’angélisme gnan gnan, du genre « chacun est beau à l’intérieur ». Non. Allegra trouvait sincèrement la plupart des individus qu’elle rencontrait magnifiques à voir. Quelle importance s’ils avaient quelques kilos de trop ici ou là, le nez tordu ou un drôle de grain de beauté ? Elle adorait regarder les gens. Elle les trouvait magnifiques.

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C’était le plus beau jour de sa vie.

Quelque part, pas très loin, elle devinait la présence de ceux qui n’étaient pas là. Elle sentait Dylan, souriant. Elle percevait l’amour de ses grands-parents, Lawrence et Cordelia. Mais par-dessus tout, elle éprouvait la présence aimante et protectrice de sa mère et de son père, où qu’ils soient.

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Et en même temps, cela paraissait trop facile. Il entreprit la transformation dans sa forme véritable, appelant l’esprit immortel abrité dans son sang depuis les temps immémoriaux. Abbadon, l’Improbable. L’Ange de l’Apocalypse. Destructeur des Mondes.

Et là, rien ne se passa. Pas d’ailes noires surgissant dans son dos, pas de cornes poussant sur son front : il était privé de la force du million de démons qui couraient dans ses veines. Il n’était que Jack Force. Un garçon de dix-huit ans comme les autres.

Ah.

C’était donc ça, l’idée.

Il avait pressenti quelque chose de ce genre lorsque Theodora avait tracé ces deux cercles dans sa paume. Il avait vu ses mains trembler lorsqu’elle lui avait passé la bague au doigt. L’ennemi leur avait jeté un sort pour limiter ses pouvoirs. Pour l’empêcher de se transformer en Abbadon. Ligoté par l’amour qu’elle éprouvait pour lui. Il avait remarqué la pierre qu’elle portait au cou, cachée sous forme de bijou. Ils surveillaient, ils attendaient. C’était donc à cela qu’ils avaient voulu l’amener. Ils voulaient le voir faible et vulnérable, privé de son pouvoir immortel.

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Enfant, Theodora n’avait jamais eu de rêveries sucrées sur son mariage. Elle n’avait jamais joué à mettre en scène l’échange des serments avec une petite camarade pouffant de rire, jouant le rôle du garçon idéal. Le mariage exigeait des préparations compliquées et des plans grandioses. C’était une journée qui promettait de transformer une fille ordinaire en princesse, or Theodora n’avait jamais particulièrement nourri d’ambitions princières.

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