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— Pour être sûre que les Chasseurs nous laissent le champ libre, expliquai-je en vidant une bouteille entière de champagne dans une marmite où rôtissaient des figues avec du miel, on va leur donner du grain à moudre.

— Du grain à moudre ? douta Laurette depuis son étui à cigarettes posé sur le plan de travail. Tu crois qu’ils vont accepter de cuisiner avec toi, ces museaux de chat ?

Je marquai un temps d’arrêt.

— Museaux de chat ? répétai-je sur un ton incertain.

— Oui, répondit-elle avec fierté. C’est Nicolette qui m’a appris comment on composait des chouettes jurons. On choisit une partie du corps et un nom d’animal, et hop ! Ça fait un juron !

— Tête de crevette ! lança joyeusement Séléné.

— Cervelle de hareng ! ajouta Noah, tout aussi motivé.

— Museau de chat, conclut Laurette avec assurance.

J’hésitai une seconde. Puis je recommençai à remuer mes figues au miel en silence. Nicolette avait dû omettre quelques détails dans son explication. Ou bien ma camarade miniature manquait d’entraînement, je ne savais pas.

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— Attaque-surprise ! rugit une voix féminine.

Mon sang ne fit qu’un tour alors qu’une tornade de glace jaillissait de nulle part.

— Les bras ! m’exclamai-je.

Mes avant-bras se recouvrirent d’une plaque d’or en une fraction de seconde.

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C’est un très bon début, appréciai-je. Séléné, tes nœuds sont un peu trop lâches. Regarde, je peux glisser un doigt dessous. Pour un rôti, ce n’est pas grave, mais si c’est un humain, il risque de réussir à se sauver.

— Je vais serrer mieux ! s’exclama la fillette. Et je serai une super ficeleuse d’humains !

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- Et moi, Tatie Mahaut ? demanda une petite voix. Je mérite combien d'étoiles ?

Je relevai la tête. De l'autre côté du plan de travail, Séléné et Noah me dévisageaient de leurs grands yeux bleus pleins d'espoir, les mains encore serrées sur la viande crue. Je fis le tour pour voir de plus près. Il n'avaient fini ni l'un ni l'autre, mais pour des enfant de huit ans, c'était remarquable.

- C'est un très bon début, appréciai-je. Séléné, tes nœuds sont un peu trop lâches. Regarde, je peux glisser un doigt dessous. Pour un rôti, ce n'est pas grave, mais si c'est un humain, il risque de réussir à se sauver.

- Je vais serrer mieux ! s'exclama la fillette. Et je serai une super ficeleuse d'humains !

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— Zoé, écoute-moi bien.

Elle releva la tête vers moi.

— Il ne peut plus te faire de mal, d’accord ? affirmai-je avec force. Tu as survécu à un Geistjäger, je te rappelle. Un tueur sanguinaire avec des pouvoirs de malade. Anton, c’est juste un humain méprisable. La seule chose qu’il peut encore faire, c’est t’effrayer, et il va jubiler si tu réagis comme ça. Tu comprends ?

Ses yeux bruns s’emplirent de colère. Ah. Je préférais ça.

— Tu sais ce qu’on va faire pour lui clouer le bec s’il essaie vraiment de revenir ? enchaînai-je.

— Le donner à manger aux goules, chuchota-t-elle.

Hein ? Les goules mangeaient les humains ? Mais pourquoi personne ne m’avait prévenue ? Bon, plus tard…

— OK, concédai-je. Le donner à manger aux goules, ça fera un super plan B si le plan A ne suffit pas.

— C’est quoi, le plan A ?

— On va le servir comme si c’était un client lambda. Comme s’il n’avait rien de spécial. On va à peine le regarder et on ne lui dira rien de plus que « Bonjour monsieur », « Avez-vous choisi, monsieur ? », « Bonne dégustation, monsieur » et « Voici l’addition, monsieur ». Compris ? S’il voit qu’il n’a plus aucune prise sur toi, il va se lasser et rentrer chez lui.

Un doute passa sur son visage. Elle n’était pas sûre d’y arriver ?

— Et tout cela en te récitant mentalement les cent manières de tuer un homme que t’a apprises Julia, ajoutai-je pour lui donner du courage. Tu peux m’en citer une, là, au hasard ?

Ses joues reprirent quelques couleurs.

— Oui, souffla-t-elle. Leçon numéro vingt-huit. Tous les champignons sont comestibles.

Je haussai un sourcil, perplexe. L’assurance revint sur le visage de mon amie.

— C’est juste que certains ne le sont qu’une fois, précisa-t-elle d’un air mauvais.

Oh ! Du grand Julia, ça. Je m’égayai.

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— Ouiiiiiii ! s’exclama-t-elle. Quand tu veux ! J’ai trop hâte ! … Hein ? Vous êtes déjà dans le parking ? Oh ! Génial ! … Tu rigoles ? Et comment qu’on est prêtes ! Mahaut a préparé de ces trucs, je bave encore dessus alors qu’on a déjà mangé ! On vous attend !

Mon intérêt s’éveilla d’un coup. Elle avait demandé à des amis de venir ? Elle avait vraiment assuré ! ...

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Mais côté Julia… La façon dont elle regardait Lazare quand il avait le dos tourné ne laissait guère de doute. Mais le savait-il ? Et cela avait-il toujours été le cas ?

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Une longue silhouette se jeta sur moi et effectua une pirouette pour lancer son pied vers mon ventre. Sans réfléchir, je me ramassai sur moi-même alors que l’armure se déployait autour de moi. Le coup m’envoya rouler par terre, mais je ne sentis rien et l’armure me fit tournoyer pour me remettre debout.

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— C’est grâce aux lutins, expliqua-t-elle en croisant les bras d’un air fier. Ils se sont relayés pour créer des bulles temporelles pour nous laisser des semaines entières de temps, alors qu’on n’avait que quelques heures. Les trolls des forêts ont creusé la croûte terrestre très, très profond avec Ignace, pour rapporter le bon minerai dans le premier manteau de la Grande Mère.

Mes épaules s’affaissèrent de stupéfaction. Ils avaient creusé… la croûte terrestre ?

— C’est… C’est qui, Ignace ? bredouillai-je.

— Le ver des sables apprivoisé des trolls.

— Qu’est-ce que c’est, un ver des sables ? s’enquit Zoé, abasourdie elle aussi.

— C’est comme un ver de terre, mais un peu plus grand.

— Ça mesure environ quarante mètres et ça a une gueule grosse comme un saule pleureur, précisa Élias d’un air blasé.

Ah. Oui. Un peu plus grand, donc.

— Il y a un ver des sables au manoir ? m’effarai-je.

— Oui, sous le parc, répondit Laurette, ravie. Mais il dort, la plupart du temps.

Je clignai des paupières. Et ce truc était capable de creuser à des dizaines de kilomètres de profondeur. OK.

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Il écarta le bosquet, révélant les jumeaux assis dans l’herbe, blottis l’un contre l’autre, la mine pleine d’innocence.

— Bonjour Tonton Élias ! Bonjour Tatie Mahaut ! s’exclamèrent-ils en choeur.

Je restai muette de stupéfaction. Que faisaient-ils là ?

— Votre mère sait que vous êtes ici ? demanda Élias d’un ton sévère.

Les deux enfants échangèrent un coup d’oeil coupable.

— Euh… Non…

L’expression d’Élias se fit encore plus implacable. Ça alors ! Je n’aurais jamais imaginé qu’il se comporterait comme un adulte responsable avec eux !

— Alors elle ne doit jamais l’apprendre, sous aucun prétexte, déclara-t-il. Compris ?

— Oui, Tonton Élias ! Promis !

Ah. En fait, non. Bah… Ça m’aurait étonnée, quand même.

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