Commentaires de livres faits par Lilamai
Extraits de livres par Lilamai
Commentaires de livres appréciés par Lilamai
Extraits de livres appréciés par Lilamai
— Sur le dos. Écarte les cuisses, ordonné-je.
Dans un soupir un peu blasé, elle s’exécute et glisse un bras derrière sa tête.
— Note à moi-même : installer un poster au plafond de ma chambre pour avoir quelque chose de plus stimulant à regarder lors de mes prochaines baises. Un beau mec, de préférence.
Alors que je m’apprête à la rejoindre sur le lit, je me fige, étonné par sa remarque.
— Tu crois que tu auras le temps de contempler ton plafond, Poupée ? la questionné-je, sans essayer de masquer ma surprise.
Elle reporte son attention sur moi et rétorque:
— Oh, mais ne t’en fais pas. Tu ne seras pas le premier à qui ça arrive. Ni le dernier. Et puis, huit minutes, ce n’est pas la fin du monde non plus. Au moins, tu m’as fait jouir. Ce sera toujours ça de pris.
Je la scrute, la bouche ouverte, légèrement choqué par ses propos. Ma parole, elle me prend pour un incompétent ! Tant pis pour la baise, je jette le préservatif sur le sol et je ne prends même pas la peine de lui répondre. J’écarte ses cuisses et je viens embrasser son sexe. Elle sursaute à mon contact et je la sens qui se raidit.
— Mais… qu’est-ce que… ?
J’émerge de son humidité et je lui offre un regard malicieux.
— Regarde bien ton plafond, Poupée. Quelque chose me dit qu’il va bientôt disparaître de ton esprit.
Elle fronce les sourcils, mais je fais mine de ne pas le remarquer et je reviens dévorer son sexe. Dans un grognement, elle peste :
— Ne perds pas trop de temps. Je risque de m’endormir…
J’écrase son clitoris sous ma langue jusqu’à ce qu’elle étouffe un petit cri de surprise. C’est qu’elle me sous-estime, cette petite saleté ! D’autant plus déterminé à lui en faire voir de toutes les couleurs, je me déchaîne entre ses cuisses. Elle se tend et son souffle s’emballe. Quand elle se met à jouir, je me régale. Quel son ! Contrairement aux filles que je ramène des bars, Amy est vraie. Elle ne fait pas semblant de jouir. Je m’arrête pour lui jeter un air malicieux, le visage complètement trempé.
— Alors, ce plafond ? Il est bien ?
— Oh… bordel, retournes-y !
Satisfait par son impatience, je replonge et je mets toute mon expérience à profit. Pour avoir léché tant de chattes, il faut bien que ça paie ! Aussitôt, elle se met à se tortiller et sa main m’emprisonne entre ses cuisses. Ses ongles m’indiquent que sa chute approche. Oh ! Putain ! J’adore ! Je pourrais m’arrêter, juste pour l’entendre hurler de rage, mais comme j’ai l’intention de la baiser, juste après, autant lui donner sa petite gâterie. Elle sera d’autant plus réceptive…
— Oh… bordel de merde ! Oui !
Elle jouit comme une folle, en me retenant là, la bouche collée à son sexe. Essoufflé, je demande:
— Alors, ce plafond ?
Elle glousse avant de chercher mon regard.
— C’était pas mal. Je crois même que j’y ai vu des étoiles.
Un peu rudement, il force mes jambes à s’ouvrir davantage, déchirant encore mon collant. Je m’accroche à sa nuque et me mords la lèvre pour ne pas le supplier de me faire jouir.
— C’est la mienne que tu dois mordre, poupée.
J’ouvre difficilement les yeux et je comprends ce qu’il me dit lorsqu’il approche son visage du mien. Sans réfléchir, je me jette sur sa bouche que je lèche, dévore, puis mords pendant qu’il me fait perdre la tête. Je suis dans un état second lorsqu’il ralentit la cadence et je prends un petit moment avant de percevoir le bruit de sa braguette qu’il défait.
— Génial… tu jouis vite. Si on se dépêche, j’ai peut-être le temps de te baiser avant que ma sœur revienne… Il sort déjà son sexe et ouvre l’emballage d’un préservatif. Une question éclate dans ma tête : qu’est-ce que je suis en train de faire, exactement ? Je viens de perdre un boulot parce que je couchais avec le patron, et voilà que je suis en train de négocier mon prochain contrat en ouvrant les cuisses !
Avec un goût amer dans la bouche, je glisse contre le mur pour m’éloigner de lui et redescendre maladroitement ma jupe. Mes cuisses collent à cause du collant déchiré, mais aussi parce que je suis trempée après ce qu’il vient de me faire.
— Retire ta culotte et place-toi face au mur, ordonne-t-il, ce sera plus rapide.
— Non, je… Sans façon.
Son érection dans une main, il me scrute avec un air ébahi pendant que je remonte la bandoulière de mon sac à main sur l’épaule.
— Finalement, ça ne me dit rien, j’annonce en reculant pour rejoindre la sortie.
— Non ! Tu déconnes, là ? Malgré moi, j’ai envie de rigoler en songeant que je suis en train de le planter là pour la seconde fois, mais je profite du fait qu’il ait son pantalon à mi-cuisses pour ouvrir la porte et foutre le camp.
— Hé ! Poupée ! Ne me fais pas ça ! Je t’ai fait jouir deux fois, merde ! gueule-t-il en essayant de me suivre.
Je l’entends qui titube derrière moi pendant que je me plante devant l’ascenseur. Au loin, il s’énerve :
— Putain, tu pourrais être gentille ! Et le boulot, alors ?
Je ne lui réponds pas et je m’engouffre dans l’ascenseur dès que les portes s’ouvrent. Au diable ce job étrange ! Je ne veux plus rien avoir à faire avec des salauds dans son genre ! Au moins, cette fois, c’est moi qui ai tout raflé. Lorsque je sors de l’immeuble, le corps apaisé, je m’installe au volant de ma voiture et je lâche le rire le plus libérateur qui soit.
Il en a pris pour son compte, celui-là, tiens ! Et plutôt deux fois qu’une !