Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre
navigation
sur
notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces
outils,
nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des
publicités.
Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et
l'art.
Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans
ces
domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des
offres
pertinentes.
Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien
vouloir
désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à
vous
fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et
tendances de
la
littérature et de l'art.
Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités
et
cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.
Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.
Cordialement,
L'équipe BookNode
P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre
option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée,
sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement,
cliquez ici.
Sans crier gare, Green saisit une bouteille et, sous l’œil éberlué de ses collègues, introduisit la mini-clé USB dans son gosier avant d'ingurgiter une grande rasade d'eau, pour s'assurer de l'avaler sans difficulté...
Tout avait commencé sur une route longeant le rio Goascovan. Une route dangereuse. Les soldats avaient établi partout des barrages, la frontière entre le Honduras et le Salvador était fermée. Ils étaient des centaines à vouloir la franchir.
Sans se faire prier davantage, il remonte sa glace, passe une vitesse et disparaît au premier tournant. En proie au découragement le plus noir, la jeune femme remonte dans la voiture. Le mauvais sort l'accable.
Avez-vous convoqué tous ces gens, qui, sous prétexte d'honorer la mémoire d'Alphonse ont saccagé ma maison?
Les deux hommes firent non de la tête. Ils retournèrent imperturbables vers leur estafette. Inès sanglotait au milieu de la cour sous un soleil de plus en plus écrasant.
Je serai heureux et fier, de vous être utile en vous épousant. Je regrette seulement que ces noces qui auraient pu constituer le plus bel événement de nos existences, ne soient qu'un fugace subterfuge.
Dors mon bel amour. Le temps ne presse plus. Nous avons toute la vie devant nous.
Les ombres de la nuit s'étendent sur le parc, se faufilent dans les couloirs, à peine dérangées par les veilleuses. Je dois rentrer, le quitter.
Elle n'avait encore rien dit, elle avait même réussi à garder les yeux secs en l'entendant avouer qu'il ne l'avait abordée que pour entrer en contact avec l'oncle Ernest, mais là, brusquement, en l'écoutant minauder de nouveaux mots d'amour, elle ne put retenir ni ses cris, ni ses larmes.
Non. Pascal lui rappela que Julie avait claqué la porte de la Mésangère trois ans plus tôt, à cause d'une brouille stupide, et que l'oncle Ernest était trop rancunier pour tenter la moindre réconciliation.
Sans prendre le temps de se démaquiller, elle courut dans la loge du gardien avec l'espoir de toucher Edmond par téléphone. Il n'était pas à son bureau. Successivement, et sans succès, elle appela Josée et Colin. Horrifiée de ce qu'elle entendait, Micheline lui dit qu'elle allait tout tenter pour joindre son mari.
Ils burent du Bollinger rosé, le champagne préféré de Gersande. Micheline, enceinte, se contenta d'un jus de tomate. En même temps qu'à l'alcool, elle avait renoncé à la cigarette. En mâchonnant la branche de céleri qui accompagnait sa boisson, elle avoua que cela lui coûtait.
Il fallait qu'il sache : la jeune femme avait-elle finalement été effrayée par sa confession? Refusait-elle l'amour d'un ancien taulard? Ou alors, les maltraitances qu'elle avait subies l'empêchaient-elles de vivre une nouvelle histoire?
Son orgueil de mâle était blessé mais surtout, il réalisait qu'il aurait bien du mal à entamer une nouvelle histoire d'amour. Tout ce qu'il avait laissé derrière lui, à Marseille, lui manquait douloureusement et ce n'étaient pas les trémoussements d'une fille bien roulée qui allaient l'émouvoir à nouveau, donner un sens à sa vie.
Chaque nuit, Huguette rêvait que Jack revenait, mais elle se réveillait toujours en sursaut, seule. Plus si seule, avec une enfant à élever... Eve fêta sa première année le jour de la libération de Sein. La jeune femme la confia à sa mère pour aller festoyer avec ses amis sur l'ile.
Pas trop de clients dans la salle d'attente exiguë du médium. Un ventilateur brasse un air moite et nauséabond. La porte s'entrouvre. La prêtresse apparait. Pas du tout telle que Céline l'imaginait.
Menace déguisée ou banale suggestion? Elle penche pour la première hypothèse. C'est tout à fait le genre d'Alain de vouloir foutre en l'air son faux couple en racontant qu'une certaine nuit, pas si lointaine,elle lui a cédé.
La jeune femme n'en revenait toujours pas qu'on puisse lui témoigner autant d'attention. Au théâtre, elle était habituée à se prendre en charge, à se maquiller, se coiffer et s'habiller seule. L'habilleuse l'a aidée à enfiler le tailleur Channel en laine rosée prévu pour l'occasion.
Mais la récompense est aussi grande que l'effort est soutenu. Au bout du calvaire, le paradis. Empreint d'une solennité qui s'impose d'elle-même, on pénètre enfin dans l'enceinte de ce que les gens d'ici appellent "Le Parage".
Ravalant ses sanglots, elle fixa le beau visage du prince dont elle ne reconnaissait plus l'expression. Il avait tant changé en quelques secondes. Puis elle se leva, prit ses affaires et se rhabilla en hâte dans la pièce voisine.
Ils goutèrent le cru italien en silence et échangèrent un regard complice quand un trio de musiciens traversa la rue pour donner une sérénade aux clients de l'établissement.
Les premiers rayons du soleil inondaient déjà la minuscule cuisine de l'appartement de Brooklyn en dessinant un rai de lumière dans la fumée blanchâtre qui envahissait la pièce.
Elle se mit à rire en se remémorant la première année, quand Danny avait refusé de s'asseoir dans sa chaise de bébé. Ils avaient dû avaler les repas en toute hâte, le tenir chacun à leur tour par la main pendant qu'il braillait en éparpillant les sets de table, les cuillères et tout ce qu'ils lui donnaient pour le distraire.
Sacré Chris Conway ! Elle ne pouvait pas dire qu'il était l'un des rares hommes avec qui elle avait eu une véritable liaison. Même pas comme les deux types avec qui elle avait couché à l'époque où elle avait quitté Peadar. Le radiologue de quarante ans avec qui elle avait eu une relation sans lendemain...
La tornade s'est dissipée à l'horizon. Bientôt, elle ne fut plus qu'un trait de crayon sale sur une surface laiteuse, noire et grise, puis elle s'est confondue dans l'encre du vaste ciel du Middle-West et nous avons perçu le premier cri d'un oiseau. Les senteurs des plantes et des fleurs qui s'était évanouie pendant le phénomène, revinrent en même temps que les mille petits bruits et chants de la grande plaine. Et c'était comme si la vie retrouvait la vie.
"Dois-je me sentir insultée parce que on admire mes pieds nus comme un objet sexuel ?Mes orteils sont-ils donc le seul pôle d'attraction de mon corps ? Et d'ailleurs vous ai-je jamais attiré physiquement? Et si oui,pourquoi n'avez-vous pas haleté comme le docteur Cidre de Pomme? Je ne suis pas à proprement parler un laideron. J'aurai vingt ans dans quelques jours. Mes cheveux repoussent et j'ai le teint hâlé, tonique, net et chic.Qu'attendez-vous pour sortir de vos forêts et venir enfin me séduire? Ecrivez-moi."
Haile, qui était en réalité son cousin, considérait qu'il devait jouer le rôle de père. Il ne supportait pas sa façon d'exciter les garçons. Chaque fois qu'il apprenait qu'elle s'intéressait à quelqu'un de l'autre sexe ou qu'elle lui en parlait, il la rouait de coups.Et cela arrivait souvent.
Ils avaient besoin de cet argent pour aider leurs famille, peut-être aussi pour financer leur fuite.Pourtant,dans cette contrée désertique de l'Erythrée occidentale, on ne pouvait rien acheter. Les sommes que nous donnions à la vieille femme lors de nos expéditions secrètes ne lui servaient à rien.