Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
715 835
Membres
1 019 224

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Ajouter un extrait


Liste des extraits

Extrait ajouté par Didie6 2014-09-18T18:50:57+02:00

La vraie bonté de l'homme ne peut se manifester en toute pureté et en toute liberté qu'à l’égard de ceux qui ne représentent aucune force. Le véritable test moral de l'humanité (le plus radical, qui se situe à un niveau si profond qu'il échappe à notre regard), ce sont ses relations avec ceux qui sont à sa merci : les animaux. Et c'est ici que s'est produite la faillite fondamentale de l'homme, si fondamentale que toutes les autres en découlent.

Afficher en entier

"Jusqu'ici, les instants de trahison l'exaltaient et l'emplissaient de joie à l'idée qu'une nouvelle route s'ouvrait devant elle et, au bout, encore une autre aventure de trahison.

Mais qu'allait-il se passer, si le voyage se terminait ?

On peut trahir des parents, un époux, un amour, une patrie, mais que restera-t-il à trahir quand il n'y aura plus ni parents, ni mari, ni amour, ni patrie ?

Sabina sentait le vide autour d'elle. Et si ce vide était précisément le but de toutes ces trahisons ?"

Afficher en entier

"En Europe, la beauté a toujours eu un caractère intentionnel.

Il y a toujours eu un dessein esthétique et un plan de longue haleine ;

il a fallu des siècles pour édifier d'après ce plan une cathédrale gothique ou une ville Renaissance.

La beauté de New-York a une tout autre origine.

C'est une beauté non-intentionnelle.

Elle est née sans préméditation de la part de l'homme, comme une grotte de stalactites.

Des formes, hideuses en elles-mêmes, se retrouvent par hasard, sans plan aucun, dans d'improbables voisinages où elles brillent tout à coup d'une poésie magique."

Afficher en entier

Il avait alors compris qu’il n’était pas né pour vivre aux côtés d’une femme, quelle qu’elle fût, et qu’il ne pouvait être vraiment lui-même que célibataire. Il s’efforçait donc soigneusement d’agencer le système de sa vie de telle sorte qu’une femme ne pût jamais venir s’installer chez lui avec une valise. Aussi n’avait-il qu’un divan. Bien que ce fût un assez large divan, il affirmait à ses compagnes qu’il était incapable de s’endormir près de quelqu’un d’autre sur une couche commune et il les reconduisait toutes chez elles après minuit. D’ailleurs, la première fois, quand Tereza resta chez lui avec la grippe, il ne dormit pas avec elle. Il passa la première nuit dans un grand fauteuil, et les nuits suivantes il alla à l’hôpital où son cabinet de consultation était équipé d’une chaise longue qu’il utilisait en service de nuit.

Afficher en entier

Ensuite, ils se retrouvèrent allongés côte à côte, nus et las sur le divan. Il faisait déjà nuit. Il lui demanda où elle logeait, il voulait la raccompagner en voiture. Elle répondit d’un air gêné qu’elle allait se chercher un hôtel et qu’elle avait déposé sa valise à la consigne.

Afficher en entier

Il s’accablait de reproches, mais il finit par se dire que c’était au fond bien normal qu’il ne sût pas ce qu’il voulait : On ne peut jamais savoir ce qu’il faut vouloir car on n’a qu’une vie et on ne peut ni la comparer à des vies antérieures ni la rectifier dans des vies ultérieures. Vaut-il mieux être avec Tereza ou rester seul ?

Afficher en entier

Il regardait les murs sales de la cour et comprenait qu’il ne savait pas si c’était de l’hystérie ou de l’amour. Et, dans cette situation où un homme vrai aurait su immédiatement agir, il se reprochait d’hésiter et de priver ainsi le plus bel instant de sa vie (il est à genoux au chevet de la jeune femme, persuadé de ne pouvoir survivre à sa mort) de toute signification.

Afficher en entier

Mais était-ce l’amour ? Il s’était persuadé qu’il voulait mourir à côté d’elle, et ce sentiment était manifestement excessif : il la voyait alors pour la deuxième fois de sa vie ! N’était-ce pas plutôt la réaction hystérique d’un homme qui, comprenant en son for intérieur son inaptitude à l’amour, commençait à se jouer à lui-même la comédie de l’amour ? En même temps, son subconscient était si lâche qu’il choisissait pour sa comédie cette pitoyable serveuse de province qui n’avait pratiquement aucune chance d’entrer dans sa vie !

Afficher en entier

Ou bien, faut-il renoncer ? Dans ce cas, Tereza restera serveuse de brasserie dans un trou de province, et il ne la reverra jamais. Veut-il qu’elle le rejoigne, oui ou non ? Il regarde dans la cour, les yeux fixés sur le mur d’en face, et cherche une réponse.

Afficher en entier

Elle resta chez lui une semaine puis, une fois rétablie, elle retourna dans la ville où elle habitait, à deux cents kilomètres de Prague. Et c’est ici que se situe le moment dont je viens de parler et où je vois la clé de la vie de Tomas : il est debout à la fenêtre, les yeux fixés de l’autre côté de la cour sur le mur de l’immeuble d’en face, et il réfléchit :

Afficher en entier

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode