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" Qu'est-il resté des agonisants du Cambodge ? Une grande photo de la star américaine tenant dans ses bras un enfant jaune. Qu'est-il resté de Tomas ? Une inscription : Il voulait le Royaume de Dieu sur la terre.
Qu'est-il resté de Beethoven ? Un homme morose à l'invraisemblable crinière, qui prononce d'une voix sombre : "Es muss sein !" Qu'est-il resté de Franz ? Une inscription : Après un long égarement, le retour.
Et ainsi de suite, et ainsi de suite. Avant d'être oubliés, nous serons changés en kitsch. Le kitsch, c'est la station de correspondance entre l'être et l'oubli."
En travaux pratiques de physique, n'importe quel collégien peut faire des expériences pour vérifier l'exactitude d'une hypothèse scientifique. Mais l'homme, parce qu'il n'a qu'une seule vie, n'a aucune possibilité de vérifier l'hypothèse par l'expérience de sorte qu'il ne saura jamais s'il a eu tort ou raison d'obéir à son sentiment.
Ce roman est une étude de la relation amoureuse, une réflexion philosophique sur le libertinage et le romantisme. Entre la recherche du plaisir immédiat sans passion entre Tomas et Sabina, et d’autre part l’attachement aux principes, à la morale évoqué par la relation de Tereza et Franz.
S’entrelace la narration habituelle et le discours du narrateur, l’analyse de ses propos, les pensées de ses personnages disséqués, leurs motifs …la notion du « kitsch » amplement développée dans sa définition initiale, le hasard des rencontres, la possession, l’emprise, la jalousie, les idéologies (religion, politique, convictions diverses).
En résumé, une mine d’or à la réflexion. Je le conseille chaudement.
J'ai eu le malheur de prêter ce livre à une amie en lui disant qu'elle allait découvrir LE roman... Hélas, elle ne me l'a jamais rendu (la traitre !), et ça fait un sacré bail, en plus. Il me reste tout de même de belles traces du livre : les personnages d'abord, attachants, profonds tout en étant accessibles. Pas de fioritures inutiles chez Kundera. Mais surtout : ce que j'appelle les situations. C'est un livre à "situations", qui dépeint admirablement des petits moments de la vie, qui pourraient se pointer tous les jours, chez n'importe qui, sous n'importe quelle forme. L'insoutenable légèreté de l'être rend ces moments divins.
J'en garde un excellent souvenir, hélas de moins en moins précis maintenant puisque je l'ai lu il y a des années, mais le livre m'habite toujours un peu, c'est qu'il est bon ! Je le conseille vivement.
Voilà un livre terminé beaucoup plus vite que prévu, l'auteur m'a une fois de plus étonnée par l'accessibilité de sa plume. Malgré ça je ne peux pas dire que ce fût une lecture plaisir, le côté politique m'a ennuyée et je suis complètement passée à côté de la philosophie du livre, malgré quelques passages qui m'ont interpellé et que je regrette de ne pas avoir noté. J'ai fait également l'impasse sur la postface écrite par François Ricard.
J'ai passé une lecture franchement très désagréable. Quand je vois tous les commentaires dithyrambiques qui font son éloge, je me dis que je suis passée à côté de quelque chose - alors si quelqu'un veut bien m'expliquer en quoi ce bouquin est un chef d'oeuvre, je suis toute ouïe.
Je distingue trois grands axes dans ce roman :
- L'axe historique, où on suit de façon plus ou moins directe l'invasion de Prague et ses conséquences sur les tchécoslovaques, notamment par le prisme des intellectuels.
- L'axe des réflexions métaphysiques sur le fameux kitsch ou bien l'âme et le corps, qui ne sont pas désagréables.
Cela aurait suffi à en faire un super livre. Si les arguments de ceux qui l'ont adoré reposent sur ces deux axes, je les comprends. En revanche, je ne comprends pas qu'on puisse aussi faire l'éloge du 3ème :
- L'axe de la vulgarité. D'un auteur qui décrit des instants de sexualité avec des détails absolument dégoûtants. Mais aussi, l'axe de l'asymétrie du traitement entre les femmes et les hommes, d'une espèce de misogynie qui ramène systématiquement les femmes "vieilles" à la laideur et les traite de porc ou de vache ; qui accable Tereza en la désignant responsable de la déchéance de Tomas ; de Tomas qui, justement, n'est jamais puni et qui trouve de l'excitation dans l'idée de lire l'effroi sur le visage d'une femme qu'il jette sur un lit.
Encore une fois, je ne sais pas si j'ai tout interprété de travers, si derrière ce livre se cache un auteur qui veut justement dénoncer toutes ces choses. Mais j'ai eu assez de fois envie de lancer le livre contre le mur pendant ma lecture pour penser qu'il s'agit juste du texte pervers d'un mâle blanc éculé.
Il m'a été très difficile de terminer ce livre, pourtant j'ai su l'apprécier. certaines réflexions de Kundera au travers de ses personnages m'ont été très utiles.
Par ailleurs, son style particulier alliant évènements des vies de Tomas et Tereza, autres personnages dont les voies narratives apparaissent tout aussi importantes et évènements réels m'a beaucoup plu.
Un livre philosophique que je n'ai jamais osé lire. Je pensais qu'il serait ennuyeux. Or, pas du tout ! Les personnages sont intéressants, ils nous renvoient à nos propres peurs et joies.
Milan Kundera étant décédé au mois de Juillet, les médias, critiques littéraires en ayant parlé positivement j'ai voulu lire un livre de cet auteur et mon libraire m'a conseillé celui-là.
Livre intéressant, par ses réflexions philosophiques, mais ce n'est pas mon style de lecture. Tomas m'a vraiment agacé par son infidélité tandis que j'ai trouvé Tereza fragile, courageuse.
Beaucoup trop de thèmes sont abordés: la compassion, le hasard , le vertige, les cuvettes des WC!!!, le roman(p.328), bonne ou mauvaise décision (p.330), déféquer (p. 362), le kitsch (p. 367 et suivantes) Même Beethoven avec les derniers motifs de son quatuor "Le faut-il?" et "Il le faut" cela revient souvent.
J'aime beaucoup les chiens mais là c'est vraiment exagéré à part sa fidélité et comment son prénom, Karénine, a été choisi!
Je me suis accrochée pour terminer ce livre qui ne va pas me laisser un grand souvenir, sûrement trop profond pour moi!!!
Définitivement un grand classique. Il a une profondeur si immense qu'il est fastidieux à lire, parfois même fatiguant, mais il est si riche que je pourrais encore le relire mille fois et en apprendre encore. C'est un roman qui m'a profondément marqué et qui a redéfini ma manière de lire, de percevoir et de vivre les relations amoureuses.
J'ai été tant de fois agacée par les errements de Thomas, Teresa ou Franz. Pourtant, leurs personnages transcendent leurs défauts et viennent s'inscrire dans une réflexion à la fois très complexe et philosophique sur l'Homme et à la fois très sensible et humaine, grâce à une plume tout simplement divine de poésie. Un bijou de littérature.
Le thème principal de l'ouvrage est l'amour, dans sa réalité la plus complexe, sur le plan psychologique comme philosophique. Au travers des quatre personnages principaux, on étudie les différentes combinaisons amoureuses possibles :
L'homme volage qui tombe amoureux et tente de devenir fidèle;
La femme libre qui s'engage conventionnellement dans une relation amoureuse; L'homme de la quarantaine qui découvre une femme "libre" et quitte son couple traditionnel;
L'amitié érotique; La femme, fidèle et amoureuse, qui tente d'aimer un homme volage; Ce qui rend ce roman incroyablement unique est son absence de linéarité et le fait que l'écrivain a un ostensible rôle de metteur en scène. Ce n'est pas une histoire que vous lisez de bout en bout. Ce sont plutôt des clichés photographiques qui, mis les uns à la suite des autres, vous permettent de reconstituer une image globale des personnages.
Résumé
" Qu'est-il resté des agonisants du Cambodge ? Une grande photo de la star américaine tenant dans ses bras un enfant jaune. Qu'est-il resté de Tomas ? Une inscription : Il voulait le Royaume de Dieu sur la terre.
Qu'est-il resté de Beethoven ? Un homme morose à l'invraisemblable crinière, qui prononce d'une voix sombre : "Es muss sein !" Qu'est-il resté de Franz ? Une inscription : Après un long égarement, le retour.
Et ainsi de suite, et ainsi de suite. Avant d'être oubliés, nous serons changés en kitsch. Le kitsch, c'est la station de correspondance entre l'être et l'oubli."
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