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Extrait

À l’intérieur, c’était le coup de feu. Des panneaux de bois sculptés de bas-reliefs recouvraient les murs, et de petits box en cuir vert offraient un semblant d’intimité. Le bar était surmonté d’une plaque de bronze en relief – représentant un cerf fuyant devant des chasseurs – et noirci par des années de fumée provenant de l’immense âtre dans un coin de la salle. Honoria s’arrêta et Blade faillit lui rentrer dedans. La chaleur de son corps provoqua presque des étincelles dans les quelques centimètres qui les séparaient. Il s’en imprégna. Si chaude. Pleine de vie. Il aurait voulu plonger en elle, se noyer dans son effervescence. C’est alors qu’elle se dirigea vers l’un des box étroits situés près de la fenêtre. Blade capta le regard de la serveuse et lui adressa un petit signe de tête. Un rose vif colora les joues de la jeune femme et jusque dans son décolleté ; Blade s’interrompit pour suivre des yeux l’afflux sanguin à travers sa peau pâle. Pendant un bref instant, la couleur disparut et il fut de nouveau plongé dans un monde gris. Il se força à revenir à la réalité et à suivre Honoria.

Elle haussa un sourcil.

- Vous avez vu quelque chose à votre goût ?

Il s’installa sur la banquette en face d’elle et leurs genoux se touchèrent. La serveuse pulpeuse s’approcha d’eux, ses seins menaçant de déborder de son décolleté. Elle était tout ce qu’Honoria n’était pas : pleine de courbes charnues, les cheveux brillant d’un éclat sain, preuve d’une bonne alimentation et d’une bonne santé.

- Oui, répondit-il en regardant Honoria se pincer les lèvres.

Était-ce de la jalousie, dans ses yeux ? Ou une froide indifférence ? Avec elle, il ne savait jamais et ça le rendait fou. Elle serait capable d’intimider un tricheur professionnel.

- Eh bien, ne vous gênez pas pour moi, dit-elle.

- Je me suis déjà nourri, répondit-il. (Il se pencha vers elle.) Tu sais ce que je vois quand je la regarde ?

- Une jolie jeune femme qui serait plus que ravie d’être avec vous. Contrairement à d’autres.

- Vraiment ? (Il jeta un nouveau regard à la serveuse.) Ouais, j’imagine qu’elle est pas mal. J’avais pas remarqué.

Honoria ricana. Puis parut horrifiée par son propre comportement.

- Je vois le sang. Qui afflue dans son cou, qui court dans ses veines. Elle a la peau assez pâle pour qu’on les voie, presque bleues sous la surface. Comme une carte qui m’indiquerait le chemin.

- Oh.

- Mais je donne pas dans les inconnus, dit-il en se renfonçant dans son siège. Quand j’ai vu les seigneurs de l’Échelon la première fois, avec leurs esclaves de sang, j’ai trouvé ça barbare. Je comprends maintenant pourquoi ils les choisissent. Boire sur des esclaves, c’est plus sûr. Ils savent à quoi s’attendre et ce qu’il ne faut pas faire quand je suis assailli par la faim. En échange, je m’assure de leur fournir nourriture et protection, et assez d’argent pour qu’ils manquent de rien. Ça leur convient et ça me convient.

- Très convaincant, comme argument. C’est ce que vous leur dites, ou sont-ils libres de leur choix ?

Le rouge lui monta aux joues.

- J’ai jamais pris d’esclave contre leur gré. T’as rien à craindre de ce côté-là. C’est seulement si tu veux, chérie. Tout ce que t’as à faire, c’est demander.

Honoria pâlit et essaya de se relever. Il attrapa les plis de sa jupe à pleine main pour l’en empêcher.

- Un jour, tu me supplieras de te prendre, murmura-t-il

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