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Extrait ajouté par anonyme 2014-05-10T17:39:08+02:00

C'était bien le problème. Vous édifiez, année après année, des murailles autour de votre faute, votre très grande faute. Bon an, mal an, vous parvenez à vivre avec, vous avez même de bons moments, ceux qu'on appelle de "rémission". Et ce sont vos plus proches, vos amis de cœur, qui, vous ouvrant le leur, vous manifestent leur amour et leur compassion, pulvérisent vos fortifications de papier mâché et remâché par les larmes.

"On t'aime"

Donnez moi des indifférents, des insensibles, et mêmes des ennemis, qui vous obligent à garder votre cuirasse.

Vic, Armelle, Marc... sans compter le regard fraternel de la victime du tsunami, c'était trop.

J'ai 21 ans, Agathe 17. Je suis descendue à Toulon pour l'anniversaire de maman, ma sœur me vole ma carte bancaire et vide mon compte.

"Dégage, Agathe. Je ne veux plus te revoir. Jamais.

Amen, je n'aurais plus jamais de nouvelles.

J'ai gueulé, j'ai sangloté, la phrase assassine, cadenassée depuis sept ans au fond de mon cœur. Bien sûr que si je n'avais pas bouté ma sœur hors de ma vie, elle n'aurait pas perdu la sienne. Évidemment, elle m'aurait donné son adresse en Sicile, invitée à venir la voir, confié qu'elle était enceinte, révélé qu'un danger la menaçait, appelée à l'aide, sachant bien que sa bêtasse de sœur serait accourue au premier coup de sifflet pour lui porter secours.

J'avais rompu le pacte des améthystes. « On les portera toujours, même la nuit, promis, Manon ? » J'avais abandonné mon Agathe dans sa nuit. Et, pour pénitence de mon pécher mortel, elle m'envoyait du ciel un petit orphelin doté de son regard turquoise.

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Extrait ajouté par Whale 2012-10-19T14:50:16+02:00

« C’était bien le problème. Vous édifiez, année après année, des murailles autour de votre faute, votre très grande faute. Bon an, mal an, vous parvenez à vivre avec, vous avez même de bons moments, ceux qu’on appelle de « rémission ». Et ce sont vos plus provhes, vos amis de coeur, qui, vous ouvrant le leur, vous manifestent leur amour et leur compassion, pulvérisent vos fortifications de papier mâché et remâché par les larmes.

« On t’aime »

Donnez moi des indéfférents, des insensibles, et mêmes des ennemis, qui vous obligent à garder votre cuirasse.

Vic, Armelle, Marc… sans compter le regard fraternel de la victime du tsunami, c’était trop.

J’ai 21 ans, Agathe 17. Je suis descendue à Toulon pour l’anniversaire de maman, ma soeur me vole ma carte bancaire et vide mon compte.

« Dégage, Agathe. Je ne veux plus te revoir. Jamais.

Amen, je n’aurais plus jamais de nouvelles. »

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