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— C’est la première fois. Ce doit être une chose graduelle, comme le sexe.

— Hein ?

Roman leva la tête et rencontra le regard de Matt. Il s’immobilisa. Il avait l’air pris de panique, et son rougissement, qui avait commencé à disparaître, s’approfondit de façon exponentielle. Il bougea légèrement les lèvres, mais aucun son ne s’en échappa.

Matt ne comprit pas. Du sexe ? Graduel ? Que voulait-il dire ?

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Tim pouffa.

— Non, certainement pas ça. Seigneur. Bon, OK, ce n’est pas grave. Tu n’en as pas besoin. Contente-toi d’enrouler ta main autour de ton…

— Tu ne feras pas du téléphone rose avec Roman ! fit la voix de Lance dans le fond.

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— Mon Dieu, vous êtes rapide. Moi qui pensais être bon marcheur. Vous avez une sacrée condition physique.

— Merci.

Roman bomba un peu le torse. Il eut un flash lui rappelant le bon vieux temps, quand James ou un autre soldat lui disait qu’il était en bonne forme tout en le caressant. Néanmoins, Matt n’allait pas lui tapoter la tête. Dommage. Roman avait un trou omniprésent dans sa poitrine. Ce geste affectueux lui manquait énormément.

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OK, c’était bizarre. Un jeune homme à lunettes croisa le chemin d’un autre sur le trottoir, et ils se frottèrent l’un contre l’autre. Matt plissa les yeux. Ça n’avait pas l’air sexuel. Les deux types étaient pauvrement assortis, celui aux lunettes ayant au moins vingt ans de plus. Ils se frictionnèrent torse contre torse et flanc contre flanc, le premier tournant en rond avant de recommencer. Puis ils restèrent là à papoter, comme si rien n’était arrivé.

Était-ce une nouvelle version du tape-m’en cinq ? Ces deux-là ne semblaient pas être du style à afficher ce genre de signes amicaux. Un salut personnel ? Mouais.

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— Voilà.

Il relâcha le pantalon, ses doigts balayant une excroissance demi-molle qui grossissait sous le tissu en toile. Au même moment, une odeur musquée flotta, rendant Roman perplexe. Il fronça les sourcils, toujours à genoux. Il n’arrivait pas à résister : ses narines s’agrandirent tandis qu’il essayait à nouveau de renifler, les yeux rivés sur la bosse. On aurait dit… des mandarines musquées, comme lorsqu’elles étaient bien trop mûres et commençaient à pourrir. Roman aimait bien cette odeur. Il l’aimait beaucoup.

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Les coutumes humaines étaient parfois déroutantes. Son instinct de chien était de jauger un étranger en inhalant son odeur. Ça avait tellement plus de sens ! Son cerveau enregistrait les effluves très précisément. Il pouvait se souvenir d’avoir déjà senti telle ou telle créature auparavant, si jamais il retrouvait son urine sur un arbre ou dans l’herbe. Il pouvait même dire si elle était malade ou ce qu’elle avait mangé récemment.

Cependant, les gens détestaient que les chiens leur reniflent l’entrejambe. Sous forme humaine, c’était tellement déplacé que ça pouvait déclencher une bagarre. Roman savait de quoi il parlait. Il s’était battu quelques fois pour cette exacte raison quand il avait été trop jeune pour comprendre.

Il baissa le regard pour sortir son sexe et le tenir au-dessus de la vasque. Il hésita encore une seconde, incapable de résister à l’envie d’analyser l’odeur pure d’urine dans l’air une fois de plus, déchiffrant ce qu’elle avait à raconter… Homme, en excellente santé, en âge parfait pour se reproduire, n’a pas mangé de sucre récemment, faibles relents de bière.

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— L’année dernière, nous avons débusqué quatre cents fermes de marijuana illégales en Californie. Trois cents d’entre elles étaient dans les montagnes de la Sierra Nevada.

L’homme montra des images sous plastique de zones rasées et poussiéreuses parmi des arbres et des étangs.

— Le pire dans tout ça, c’est la large destruction des terrains publics et de l’habitat sauvage. Ces fermes illégales utilisent de lourds pesticides. Ces gens coupent les arbres. Ils empoisonnent les bêtes. Ils créent des bassins d’irrigation, siphonnant des centaines de litres d’eau, asséchant la zone et volant les réserves en aval des villes.

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La vitre s'ouvrit, et une odeur flottant dans l'air chaud de septembre envahit ses narines. Il tourna la tête tandis que d'interminables pins défilaient. Il y avait quelque chose de mort dans les bois, quelque chose de petit, comme une marmotte. S'ils avaient été à pied, il se serait amusé à aller le dénicher.

Mais pas aujourd'hui. Pas aujourd'hui.

Roman sourit et regarda sa main tandis qu'il essayait d'attraper le vent. À présent, il était un homme, et c'était tout aussi merveilleux. Les mains étaient merveilleuses. Récemment, son corps s'était montré des plus fascinants. Il était éveillé depuis deux ans, toutefois, il avait parfois l'impression qu'il se réveillait tout juste d'un rêve, pour découvrir que ça n'en était pas un.

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