Commentaires de livres faits par Merliana
Extraits de livres par Merliana
Commentaires de livres appréciés par Merliana
Extraits de livres appréciés par Merliana
Le petit garçon abandonne tout: ses voitures, son train, son hélicoptère... et court vers la fenêtre.
C'est le Grand à lunettes et le Tout frisé qui travaillent aujourd'hui. Ils emportent la poubelle et la vide dans la benne. Le Tout frisé abaisse une manette et la grosse mâchoire de fer broie les ordures. C'est le moment que Tim préfère.
Puis, comme d'habitude, le Grand à lunettes lui fait bonjour de la main.
Tim lui répond. Et le camion repart.
Tous les soirs, sans exception, c'est ainsi, Tim regarde passer les éboueurs."
- C'est la grosse dame qui sert à la cantine. Elle adore les mômes, surtout avec du ketchup. Elle en a tellement mangé qu'elle a usé ses dents. Maintenant, elle a un dentier en or. Les nouveaux, elle les repère tout de suite parce qu'ils ne finissent jamais leur assiette; alors elle les garde avec elle et une fois les autres élèves partis: couic, crac, croc, à la casserole! J'espère que vous n'êtes pas en CP, c'est son plat préféré..."
La Princesse au petit pois
Le Rossignol et l’empereur de Chine
Le Garçon porcher
Ce que le Père fait est bien fait
La Petite sirène
Les Habits neufs de l’empereur
La Grosse aiguille
Douze Voyageurs en chaise de poste
Le Stoïque soldat de plomb
La Reine des neiges
La Puce et le professeur
Tom Pouce
Les Fiancés
Une Semaine du petit elfe Ferme-L’Œil
Cinq dans une cosse de pois
Le Vilain petit canard
Les Fleurs de la petite Ida
La Bergère et le ramoneur
Le coffre volant
La Petite fille aux allumettes
Le Briquet et La Plume et l’encrier
Le Coq de poulailler et le coq de girouette
(Source: Taschen)
- Attends-moi, dit-il essoufflé, je ne peux pas marcher si vite.
La jeune paysanne s'arrêta sur la crête d'un rocher.
- Vous autres nobles,vous êtes élevés dans la soie, se moqua-t-elle. Et quand vous quittez vôtre château, vous ne savez rien faire.
- J'ai l'habitude de parcourir les bois, protesta le garçon, vexé. Mais j'ai marché une bonne partie de la nuit et je suis fatigué.
- Et moi, j'ai travaillé dans les champs depuis l'aube, petit Monseigneur, reprit Aline. Mais je ne suis pas fatiguée, bien sûr. Les paysans ne sont jamais fatigués, n'est-ce pas?"
- Tu es certain qu'ils vont y aller?
- Naturellement. J'ai tout arrangé.
- Alors tu es d'accord pour considérer que tu as perdu s'ils ne partent pas?
- Si ça te fait plaisir.
- Ou s'ils ne reviennent pas?
- Cela va sans dire!
- Comment peux-tu être aussi sûr de toi?
- C'est que je vis ici depuis longtemps. Je comprends comment ils fonctionnent. Je sais comment les faire marcher.
- Et le Leader, tu ne vas pas me dire que tu le manipules également?
- Je ne t'oblige pas à me croire...
- Tu as toujours été un peu frimeur. Je n'imagine pas que tout puisse être sous contrôle.
- Certainement pas, sinon ce ne serait pas honnête de ma part! L'accomplissement de leur mission reste aléatoire: à tout moment les choses pourraient mal se passer, l'un d'entre eux pourrait se faire tuer, ils pourraient ne pas aller jusqu'au bout...
- Tiens, oui d'ailleurs, comment saurons-nous s'ils ont réussis? Ils pourraient nous mentir.
- Rassure-toi, j'ai tout prévu. Nous aurons un témoin impartial qui voyagera avec eux et pourra même nous fournir des images au retour. Ce qui au passage devrait être divertissant.
- Toujours le même, à joindre l'utile à l'agréable! D'ailleurs tu ne changes pas, depuis le temps que je te connais!
- J'aimerais pouvoir te dire la même chose, mais vraiment cette tenue ne te vas pas. Tu ne ressembles plus à rien!
- C'est que je ne suis pas habitué. C'est la première fois que je viens ici.
- Si tu voulais passer inaperçu, c'est raté! Quant à l'esthétique...
- Oh tu sais, tout cela est bien relatif. Ce qu'on pense de mon apparence ici, je m'en moque. Ce qui m'intéresse davantage en revanche, c'est l'issue de notre petite compétition.
- Moi aussi elle m'intéresse, crois-le bien! Il faut d'ailleurs que je te quitte pour retrouver mes champions.
Et sans plus de cérémonie, ils disparurent soudainement, sans bruit, ni éclair, ni fumée, comme s'ils n'avaient jamais été là. Cela ne surprit personne car là où ils se trouvaient, personne n'était plus venu depuis des siècles.
Son interlocuteur, confortablement assis dans un grand fauteuil, se tenait aussi dans l'ombre, non pour se cacher -au vrai, les deux hommes se connaissaient bien, et depuis longtemps- mais parce que certaines besognes sont mieux accomplies dans l'obscurité. Ce fut lui qui prit la parole:
-Merci d'être venu.
-Je ne fait que mon devoir, Maître.
-Tu vas faire plus et mieux. La mission que je vais te confier n'a pas d'équivalent dans l'Histoire. Et qui sait, peut-être un jour, si elle réussit et que l'on peut la raconter, ton nom figurera-t-il dans les manuels, comme celui d'un grand héro de notre Nation.
Sur quoi il étouffa un petit rire, tandis que l'homme à la cape noire demeurait impassible.
-Tu n'es pas curieux de savoir en quoi va consister cette mission?
-Commandez, Maître, et j'obéirai.
-Tu vas te rendre dans notre passé afin de modifier notre avenir.
"Le Paradis.
La route d'un bateau.
Les relations entre un homme et une femme."
[Extrait des Notes de Chevet, Sei Shônagon (onzième siècle), traduction et commentaires par André Beaujard, Gallimard/Unesco, 1966]