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« Le monde est un enchevêtrement de mondes. Choisir, c’est mourir. »
« Météorite est féminin et masculine. Météorite est incandescent. Météorite est évanescente. Météorite est un trait. Météorite est une fin, une origine et une déchéance. Météorite est le nom des possibles qui s’effondrent dans le pli d’une embrasure. »
« La peur se lèche. Se caresse. Se suce.
S’introduit d’empiriques extatiques.
S’aime. S’aime à la folie de sa présence infiltrée et lubrifiée. S’excite à la passion de son entièreté exhalée. »
« Et le filé de l’étoile, se diluant dans le déjà trop sombre de son ralenti, ouvre un espace-mort sur le temps lourd de son perdu d’avance. Ensemencé de contingence. Éparpillé de circonstances. »
« Poignard météoritique pour transe-percer l’à-temps.
Pour que l’ailleurs s’ici dans le bas. »
« Obsession du tumulte brutal : zébrures étoilées. Les paupières ne savent plus soutenir ce sombre maculé. Ça manque désespérément de vide. »
« La nuit n’est pas un retrait de la clarté, elle est l’invasion démente et presque hystérique de la nuance assumée. »
« Il y eut monstration du monstre.
Et l’agonie ne fut pas assez lente pour que l’instable venge l’immonde. »
« Écrire, c’est produire du réel. Délier la pensée des contingences du toucher et lui offrir l’ouvert du symbole. »
« Je ne suis que le spécimen fou d’une espèce démente ayant atteint son point d’absurde. »
« Les météores portent le poids des fautes. La masse se hausse des tourments de l’histoire et se boursoufle des désastres de l’humain. Les pierres noires s’impurent des souillures de leurs hôtes. Elles se chargent du mal. »
« L’amour n’est ni un sentiment ni un désir. Il est une antilogie. Une contre-essence.
Les amours vives sont les ossatures bourgeonnantes du creux de la langue. »
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