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Extrait ajouté par Didie6 2015-01-28T12:51:23+01:00

J'eus donc une enfance de revenant. Il y eut bien sûr des moments heureux, mais importent-ils dans ces longues condolénaces ?

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Extrait ajouté par Didie6 2015-01-28T12:51:11+01:00

Il y a toujours à un autre, mon vieux. En amour, en amitié, et même dans un train, un autre, assis en face de vous et qui vous fixe ou vous tourne le dos et creuse les perspectives de votre solitude.

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Extrait ajouté par Didie6 2015-01-28T12:51:00+01:00

La religion pour moi est un transport collectif que je ne prends pas. J'aime aller vers ce Dieu, à pied s'il le faut, mais pas en voyage organisé.

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Extrait ajouté par Didie6 2015-01-28T12:50:50+01:00

Aujourd'hui, M'ma est encore vivante.

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Extrait ajouté par Didie6 2015-01-28T12:50:38+01:00

Les bars encore ouverts dans ce pays sont des aquariums où nagent des poissons alourdis raclant les fonds. On vient ici quand on veut échapper à son âge, son dieu ou sa femme, je crois, mais dans le désordre. Bon, je pense que tu connais un peu ce genre d’endroit. Sauf qu’on ferme tous les bars du pays depuis peu et qu’on se retrouve tous comme des rats piégés sautant d’un bateau qui coule à un autre. Et quand on aura atteint le dernier bar, il faudra jouer des coudes, on sera nombreux, vieux. Un vrai Jugement dernier que ce moment. Je t’y invite, c’est pour bientôt. Tu sais comment s’appelle ce bar pour les intimes ? Le Titanic. Mais sur l’enseigne est inscrit le nom d’une montagne : Djebel Zendel. Va savoir.

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Extrait ajouté par Didie6 2015-01-28T12:50:26+01:00

Notre père avait disparu depuis des siècles, émietté dans les rumeurs de ceux qui disaient l’avoir croisé en France

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Extrait ajouté par Didie6 2015-01-28T12:50:16+01:00

Il écrit si bien que ses mots paraissent des pierres taillées par l’exactitude

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Extrait ajouté par Didie6 2015-01-28T12:50:00+01:00

Une langue se boit et se parle, et un jour elle vous possède; alors, elle prend l'habitude de saisir les choses à votre placent elle s'empare de la bouche comme le fait le couple dans le baiser vorace. J'ai connu quelqu'un qui a appris à écrire en français parce qu'un jour son père illettré a reçu un télégramme que personne ne pouvait déchiffrer - c'était à l'époque de ton héros et des colons. Le télégramme resta une semaine à pourrir dans sa poche jusqu'à ce que quelqu'un le lui lise. Y était annoncée, en trois lignes, la mort de sa mère, quelque part dans les profond pays sans arbres. "J'ai appris à écrire pour mon père et pour que cela ne se reproduise jamais plus."

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Extrait ajouté par Didie6 2015-01-28T12:49:47+01:00

quand les colons s’enfuient, ils nous laissent souvent trois choses : des os, des routes et des mots – ou des morts…

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Extrait ajouté par Didie6 2015-01-28T12:49:37+01:00

Un homme qui boit rêve toujours d'un homme qui écoute;

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