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*fait craquer ses doigts avant de les poser sur le clavier, échauffe ses cervicales, soupire un peu, essuie une goutte qui perle sur son front, redresse le bouclier qu'elle a posé à sa droite* … J'ai détesté ce livre ! Une fois encore, je ne comprends pas bien ce qu'il m'a pris. J'ai dû me laisser avoir par la couverture tellement jolie que ce petit livre, malgré son format poche, aurait eu une classe folle dans ma bibliothèque. Oui, aurait, car il n'y est pas resté bien longtemps. Ayant lu une copie digitale sur ma liseuse sur le chemin du Hellfest qui ne me donnait pas envie d'ouvrir le livre fait de papier une fois de retour à la maison, je me suis empressée de mettre en vente sur Internet mon roman tout beau tout neuf que je n'éprouvais plus du tout l'envie de garder. (Déjà, là, en plus, il y a comme un problème : la couverture rose de ce roman au ton ô combien girly et niais est aux antipodes du festival de l'enfer !) En même temps, les avis sur la toile se sont bien moqués de moi ; ils étaient, pour la plupart, très enthousiastes et très touchés par l'histoire de Rune et Poppy que je me suis jetée à l'eau et que j'ai laissé parler encore une fois mon impulsion pour ressortir un jour de la Fnac de Nancy avec Mille baisers pour un garçon dans mon sac. Ça me fait toujours un peu moins mal de me tromper sur le choix d'un livre lorsqu'il s'agit d'un format poche. N'empêche que désormais, je réfléchirai un peu plus longtemps.

Du coup, hé bien, je fais partie des rares personnes qui n'ont pas du tout aimé ce livre. Je ne comprends pas la note qu'il remporte sur Babelio et je me suis empressée de lire le seul avis jusque là le plus négatif dans lequel je me reconnaissais déjà un petit peu. Et alors, pourquoi est-ce que je n'ai pas aimé Mille baisers pour un garçon ? Parce que c'est niais. Parce que c'est répétitif. Parce que ça surprend pour de faux. Parce que c'est fouillis. Parce que c'est trop peu travaillé. En plus, je n'aime pas les livres qui parlent de maladie. Oui, parce que (et ceci n'est pas un spoil même si ça ne figure pas sur la couverture) l'un des personnages doit faire face à la maladie et c'est peut être la seule surprise qui a un tant soit peu fait faire un petit bon à mon cœur. L'adrénaline est retombée quelques lignes plus tard sans m'émouvoir une seule seconde. Elle, et le roman entier d'ailleurs, auraient fait plus d'effet auprès de plus jeunes lectrices, je n'en doute pas.

Mais revenons à nos moutons ! Oui, Mille baisers pour un garçon est niais. Il est aussi cucu que le rose qui déborde de la couverture, et ce, malgré le thème de la maladie. L'amour dégouline et colle à chaque coin de page de façon désagréable comme de la guimauve et les deux personnages, même si oui, c'est beau l'amour, fatiguent par leurs minauderies, les surnoms et les formules qu'ils n'ont de cesse de se répéter encore et encore au fil des pages. Les actions sont elles aussi parfois répétitives avec cette impression d'aller et retour partout et nulle part à la fois, jusqu'à la cerisaie, symbole certes fort de la relation des deux protagonistes, mais toujours prétexte à des allers et venus incessants au cours des chapitres. Tout est beau et tout est rose dans le meilleur des mondes malgré la maladie ; tout y est facile et accessible (le voyage à New-York sponsorisé par DeeDee, intarissable DeeDee qui met absolument tout à la portée des deux tourtereaux, du billet d'avion en première classe à la maquilleuse et habilleuse toute personnelle dans la plus grande chambre du plus grand hôtel de la ville). Les chapitres s'enchaînent sans aucune difficulté (je parle de la trame et non du plaisir de lecture), bien que le rythme soit parfois biscornu, l'auteure ne savant pas utiliser les ellipses qui pourraient peut être justifier que le temps s'accélère parfois pour que l'action ne prenne qu'un paragraphe ou deux (le bal de fin d'année, la discussion à la plage et j'en passe). Un petit saut à la ligne en en passant une ou l'ajout d'une petite étoile aurait aidé le lecteur à suivre un peu plus l'action raccourcie dans la trame avant de passer à une autre. le manque de gestion temporelle se fait également ressentir lors des dernières pages, lorsque l'inévitable arrive et lorsque l'épilogue se déroule comme si on avait demandé à l'auteure de rendre sa copie alors qu'elle écrivait les derniers mots à la hâte sur sa feuille avant qu'on ne la ramasse. Ce final ne m'a même pas fait versé une seule larme tellement il est rapide et bâclé ; l'élément de surprise ne prend même pas tellement l'idée est saugrenue. L'auteure s'échine finalement pendant plus de deux cents pages a tirer les larmes des yeux du lecteur mais je suis restée complètement impassible à chacun des éléments malheureux que subissent les personnages à cause de la mise en forme médiocre et rapide de chacune des idées de la trame.

J'accorde un 2/10 à Mille baisers pour un garçon. On va croire que je n'ai aucune pitié pour les personnages mourants ; ce thème ne fait pas forcément partie de ceux que j'aime. En revanche, j'aime les romances ; mais pas celles qui sont mal écrites ni celles qui dégoulinent de niaiseries et de clichés à chacune des pages. Mille baisers pour un garçon manque cruellement de profondeur et de travail. Je pensais mettre ceci sur le dos du jeune âge de l'auteure mais je n'ai pas su trouver cette information. Je conclurai alors par une phrase que j'ai prononcé lorsque j'ai terminé le livre et que je n'ai pas réussi à formuler autrement : « de toute façon, quand tu vois dans la playlist du roman dans les dernières pages One Direction et Little Mix, t'as tout compris » (phrase prononcée en toute intimité sur le canapé et qui ne pourra alors pas être retenue contre moi). *referme son PC, prend son bouclier et ses jambes à son cou*

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