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Extrait ajouté par Phiphi73 2021-02-06T20:39:43+01:00

À moins de consacrer un temps fou à les trier sur le volet, il n'y a jamais moyen de convenablement assortir les demoiselles d'honneur - il y en a presque toujours une qui est laide à faire peur et qui gâche tout l'ensemble... Mais on est obligés de la supporter parce que c'est d'ordinaire la soeur du marié."

[Le Vallon]

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Extrait ajouté par Phiphi73 2021-02-06T19:02:23+01:00

- Vous étiez sur les lieux. Vous êtes un témoin oculaire. Vous avez vu ce qui s'est passé.

Poirot hocha la tête.

- Oui, j'ai vu ce qui s'est passé... mais les yeux, inspecteur Grange, sont des témoins fort peu recommandables.

- Que voulez-vous dire, monsieur Poirot ?

- Que les yeux ne voient, parfois, que ce qu'ils sont censés voir.

- Vous pensez que tout avait été prévu de telle sorte que vous assistiez, si je puis m'exprimer ainsi, à une sorte de spectacle ?

- Je le soupçonne fort. On se serait cru au théâtre."

[Le Vallon]

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Extrait ajouté par Phiphi73 2021-02-06T19:01:36+01:00

Un meurtre, c'est infiniment gênant... Ça met les domestiques dans tous leurs états et votre organisation quotidienne cul par dessus tête... Quand je pense que nous devions avoir du canard à midi... Heureusement, c'est également très bon froid."

[Le Vallon]

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Extrait ajouté par Phiphi73 2021-02-05T16:03:25+01:00

- L'amour a parfois quelque chose d'effrayant.

- C'est bien pourquoi la plupart des grandes histoires d'amour sont des tragédies."

[Mort sur le Nil]

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Extrait ajouté par Phiphi73 2021-02-04T12:24:45+01:00

- Prenez les pyramides par exemple. Ce sont d'énormes blocs de maçonnerie inutiles, élevés pour satisfaire l'égoïsme d'un roi despotique et bouffi d'orgueil. Pensez à ces milliers d'hommes qui ont sué et peiné pour les construire et qui en sont morts. Cela me rend malade de penser aux souffrances et aux tortures qu'elles représentent.

- Alors, dit gaiement Mrs Allerton, vous préféreriez qu'il n'y ait ni pyramides, ni Parthénon, ni magnifiques tombeaux, ni temples, pour la satisfaction de savoir que les gens ont tous fait trois repas par jour et son morts dans leur lit ?

Le jeune homme dirigea sur elle son regard mauvais.

- Je pense que les êtres humains ont plus d'importance que les pierres.

- Mais ils ne sont pas aussi durables", remarqua Poirot.

[Mort sur le Nil]

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Extrait ajouté par Phiphi73 2021-02-04T12:22:56+01:00

- Je rentre à Londres et je reviens demain avec Simon, histoire de mettre tout ça au point. Tu vas l'adorer. C'est un chou.

- Tu ne veux pas prendre au moins une tasse de thé ?

- Pas le temps. Je suis trop survoltée. Il faut que je coure tout raconter à Simon. Je sais, je suis piquée, chérie, mais je n'y peux rien. Le mariage me guérira sans doute... Ça semble avoir un effet lénifiant sur pas mal de gens."

[Mort sur le Nil]

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Extrait ajouté par lamiss59283 2012-02-22T15:22:03+01:00

Mort sur le Nil

1

— Tiens donc, mais c'est Linnet Ridgeway !

— Hé oui, c'est bien elle ! s'émut Mr Burnaby, l'aubergiste des Three Crowns.

Du coude, il écarta son compagnon.

Bouche bée et les yeux ronds, les deux hommes s'en mettaient plein la vue.

Une immense Rolls-Royce rouge vif venait de piler devant le bureau de poste local.

Nue tête, vêtue d'une robe qui avait l'air toute simple – mais qui en avait l'air seulement –, une fille avait sauté de la voiture. Une fille blonde comme les blés, au visage régulier, à la silhouette parfaite... une fille qui ne semblait pas du genre à se laisser marcher sur les pieds... une fille comme on n'en voyait guère à Malton-under-Wode.

D'un pas de grenadier, elle s'engouffra dans le bureau de poste.

— C'est bien elle, répéta Mr Burnaby. (Puis plus bas, avec une nuance de respect :) Des millions, qu'elle possède... Et à ce qu'il paraît qu'elle va claquer des mille et des cents à refaire la baraque. Ce sera des piscines en veux-tu en voilà, des jardins à l'italienne, une salle de bal... et la moitié du manoir qu'on va démolir et reconstruire !

— Tout ça, ça va apporter de l'argent à la commune, commenta son compère.

C'était un petit homme chétif, qui ne payait pas de mine. Il avait le ton geignard et rancunier.

— Sûr que c'est une aubaine pour Malton-under-Wode, reconnut Mr Burnaby. Une aubaine ou je ne m'y connais pas.

Il se frotta les mains.

— Ça va relancer l'activité, ajouta-t-il avec emphase.

— Oui, et nous changer de sir George ! fit l'autre.

— Lui, c'est les chevaux qui l'ont mis sur la paille, compatit Mr Burnaby. Il n'a jamais eu de veine.

—Il en a tiré combien, du domaine ?

— Soixante mille livres au bas mot, d'après ce que je me suis laissé dire.

Le gringalet siffla entre ses dents.

Quant à Mr Burnaby, il poursuivit sur un ton triomphant :

— Et à ce qui paraît que quand tout sera terminé, elle en aura dépensé soixante mille de plus !

— Fichtre ! Ça lui vient d'où, tout cet argent ?

— D'Amérique, à ce qu'on raconte. Sa mère était la fille unique d'un de ces types cousus de milliards. On se croirait au cinéma, pas vrai ?

La jeune femme sortit du bureau de poste et remonta dans sa voiture.

Le gringalet suivit la Rolls des yeux.

— Je trouve pas ça normal, qu'elle ait une telle allure ! L'argent plus la beauté, c'est trop pour une seule bonne femme. Quand une fille est riche à ce point-là, elle devrait pas avoir le droit d'être belle plante par-dessus le marché. Et elle est belle plante. Cette fille-là, elle a tout. Y a pas de justice.

*

Extrait des potins mondains du Daily Blague : Parmi les soupeurs de Chez ma Tante, j'ai noté la présence de la belle Linnet Ridgeway. Elle était en compagnie de l'Honorable Joanna Southwood, de lord Windlesham et de Mr Toby Price. Miss Ridgeway, comme chacun sait, est la fille de Melhuish Ridgeway, qui a épousé Anna Hartz. Elle vient d'hériter de son grand-père, Leopold Hartz, une fortune colossale. La ravissante Linnet est la coqueluche du moment et le bruit court que ses fiançailles seraient prochainement annoncées. Ce qu'il y a de sûr, c'est que lord Windlesham semble very much in love.

*

— Ma chérie, je crois que ce sera tout simplement sublime ! s'écria Joanna Southwood.

Elle était à Wode Hall, dans la chambre à coucher de Linnet Ridgeway.

Par la fenêtre, au-delà des jardins, on apercevait les bois qui dessinaient des ombres bleues sur la campagne.

— C'est assez réussi, non ? dit Linnet.

Elle s'accouda sur l'appui de la fenêtre. Elle respirait l'enthousiasme, la joie de vivre, le dynamisme. A côté d'elle, Joanna Southwood paraissait presque un peu terne. Grande et mince, c'était une jeune femme de vingt-sept ans, au long visage intelligent, et aux sourcils bizarrement épilés.

— Et tu as fait tout ça en si peu de temps ! Tu as eu une armée d'architectes ou quoi ?

— J'en ai eu trois.

— A quoi ressemble un architecte ? Je crois bien que je n'en ai jamais vu.

— Ils ont été très bien. Mais ils manquent parfois de sens pratique.

— Tu as dû les remettre au pas en vitesse, ma chérie. Plus pratique que toi, ça n'existe pas.

Joanna cueillit un collier de perles sur la coiffeuse.

— Ce sont des vraies, non ?

— Bien sûr !

— « Bien sûr » pour toi, ma chérie. Mais ce ne serait pas le cas pour tout le monde. Des perles de culture, oui, ou même du bazar du coin ! Elles sont renversantes, et si merveilleusement assorties... Elles doivent valoir une fortune !

— Tu trouves ça de mauvais goût ?

— Non, pas du tout ! C'est une merveille. Il vaut combien, ce collier ?

— Environ cinquante mille livres.

— Le genre de somme qui fait rêver ! Tu n'as pas peur qu'on te le vole ?

— Non, il ne me quitte jamais ; et de toute façon, il est assuré.

— Prête-le-moi jusqu'au dîner, tu veux bien, ma chérie ? Ça me ferait tellement plaisir.

Linnet se mit à rire.

— Bien sûr, si ça t'amuse.

— Tu sais, Linnet, je t'envie. C'est bien simple, tu as tout. A vingt ans, te voilà indépendante, tu as tout l'argent que tu veux, tu es belle, tu es en parfaite santé... Et tu as de la cervelle à revendre par-dessus le marché. Tu les auras quand, tes vingt et un ans ?

— En juin prochain. Je donnerai une réception monstre à Londres pour fêter ma majorité.

— Et ensuite tu vas épouser Charles Windlesham ? Ces horribles échotiers en frémissent de la plume. Il faut dire qu'il est en adoration.

Linnet haussa les épaules.

— Je n'en sais rien. Je ne tiens pas à épouser qui que ce soit pour l'instant.

— Chérie, comme tu as raison ! Ce n'est jamais tout à fait la même chose après, n'est-ce pas ?

Le téléphone sonna. Linnet alla répondre.

— Allô ? Allô ?

C'était le maître d'hôtel.

— Mlle de Bellefort est en ligne, miss. Dois-je vous la passer ?

— Bellefort ? Oh bien sûr, oui, passez-la-moi.

Il y eut un déclic.

— Allô ? miss Ridgeway ? fit une voix douce et animée, légèrement essoufflée. Linnet ?

— Jackie, ma chérie ! Cela fait des siècles que tu ne m'as pas donné de tes nouvelles !

— Je sais. C'est affreux Linnet, je meurs d'envie de te voir.

— Chérie, pourquoi ne viens-tu pas ici ? C'est mon nouveau jouet. J'adorerais te le montrer.

— C'est bien ce que je comptais faire.

— Alors, saute dans un train ou dans une voiture !

— Entendu. J'ai un cabriolet complètement déglingué. Je l'ai payé quinze livres, et il y a des jours où il roule très bien. Mais il a aussi ses humeurs. Si je ne suis pas arrivée à l'heure du thé, tu sauras qu'il aura fait un caprice. A tout à l'heure, ma chérie.

Linnet raccrocha et revint vers Joanna.

— C'était Jacqueline de Bellefort, ma plus vieille amie. Nous étions ensemble dans un pensionnat religieux à Paris. Elle n'a pas eu de chance. Son père était un comte français et sa mère une Américaine, une Sudiste. Son père a levé le pied avec une autre femme, et sa mère a tout perdu dans le krach de Wall Street. Jackie est restée sans le sou. Je ne sais pas comment elle s'est débrouillée ces deux dernières années.

Joanna faisait briller ses ongles rouge sang avec le polissoir de son amie. Elle prit du recul et pencha la tête pour juger de l'effet.

— Chérie... tu ne trouves pas ça assommant ? Moi, quand mes amies ont des ennuis, je les laisse tomber illico. Ça peut paraître cruel, mais ça évite tellement de complications par la suite. Elles veulent tout le temps t'emprunter de l'argent, ou alors elles ouvrent une boutique de mode et tu es obligée de leur acheter des robes à hurler. Ou encore, elles se mettent à peindre des abat-jour ou à fabriquer des foulards en batik.

— Alors, si demain je perds tout mon argent, tu me laisseras tomber ?

— Oui, ma chérie. Tu ne pourras pas dire que je ne t'ai pas prévenue. Je n'aime que les gens qui réussissent. D'ailleurs, c'est vrai de presque tout le monde, sauf qu'il n'en est pas beaucoup qui soient prêts à l'admettre. Ils te diront que, décidément, il n'est plus possible de fréquenter Mary, ou Emily, ou Pamela. « Ses malheurs l'ont rendue si amère, si bizarre, la pauvre chérie ! »

— Ce que tu peux être brutale, Joanna !

— Je suis une arriviste forcenée, comme tout le monde.

— Moi, je ne suis pas comme ça.

— Pour une raison évidente. Pas besoin de se montrer ignoble quand des fondés de pouvoir américains – beaux gosses et dans la force de l'âge, ce qui ne gâte rien – vous versent une confortable pension tous les trois mois.

— Et tu te trompes à propos de Jackie, dit Linnet. Ce n'est pas une sangsue. Je lui ai offert de l'aider mais elle a refusé. Elle est fière comme pas deux.

— Alors pourquoi est-elle si pressée de venir ? Je te parie qu'elle veut quelque chose. On va bien voir.

— Elle avait l'air un peu survoltée, reconnut Linnet. Elle prend tout tellement à cœur. Un jour, elle a donné un coup de couteau à quelqu'un !

— Chérie, mais c'est fascinant !

— Un type était en train d'agacer un chien. Jackie a essayé de l'en empêcher. Il n'a rien voulu savoir. Elle l'a empoigné pour le secouer, mais il était beaucoup plus fort qu'elle, si bien qu'elle a fini par sortir son couteau de poche et par le lui planter Dieu sait où. Ils se sont battus comme des chiffonniers.

— Je m'en doute. Quelle horreur !

La femme de chambre de Linnet entra. Elle murmura quelques mots d'excuse, sortit une robe de la penderie et l'emporta.

— Qu'arrive-t-il à Mary ? demanda Joanna. Elle a pleuré ?

— La pauvre petite ! Je t'ai dit qu'elle devait épouser un homme qui travaille en Egypte. Comme elle ne savait pas grand-chose sur son compte, j'ai voulu prendre des renseignements. Et on a découvert qu'il avait déjà une femme... et trois enfants !

— Quelle quantité d'ennemis tu dois te faire, Linnet !

— Des ennemis ? fit Linnet, ahurie.

Joanna hocha la tête et prit une cigarette.

— Eh oui, des ennemis, mon ange ! Tu es d'une efficacité dévastatrice. Et tu possèdes l'art insupportable de faire toujours ce qu'il convient de faire... et au bon moment par-dessus le marché !

Linnet éclata de rire.

— Qu'est-ce que tu me racontes ? Je n'ai pas un ennemi sur terre.

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