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"Les représentations du 26 et du 30 n'avaient pas été perturbées par la clique d'opposants à Mozart. L'enlèvement au sérail devenait un succès, et son auteur accédait au rang du compositeur respecté."

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Un cœur né pour la liberté ne se laisse jamais traiter en esclave et, quand bien même il a perdu sa liberté, il en conserve encore l'orgueil et se rit de l'univers.

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Salzbourg, le 16 janvier 1779

Fox-terrier femelle de son état, Miss Pimperl bondit vers la porte du grand appartement des Mozart et poussa des aboiements comme Leopold n'en avait jamais entendu.

Une voiture venait de s'arrêter devant la belle demeure bourgeoise où la famille de musiciens s'était établie en 1773.

- Wolfgang est de retour ! cria sa soeur, Nannerl, une jeune femme de vingt-sept ans, austère et dévouée à son père.

Leopold ouvrit, Miss Pimperl dévala l'escalier et courut à la rencontre de Wolfgang Mozart, un petit homme aux cheveux clairs et aux yeux vifs, à fleur de tête.

Elle lui lécha longuement les joues, heureuse de retrouver son préféré, absent depuis si longtemps.

Quelques centaines de caresses plus tard, le jeune musicien put enfin embrasser son père et sa soeur, au bord des larmes.

Pour Wolfgang, qui allait bientôt fêter ses vingt-trois ans, ce retour dans sa ville natale, qu'il détestait, signifiait échec et enfermement. Exigé par son père, le séjour à Paris, aussi haïssable que Salzbourg et beau­coup plus sale, avait été une cuisante désillusion à laquelle s'étaient ajoutés deux autres malheurs : la mort de sa mère, enterrée loin de chez elle, et la perte de son premier grand amour, la cantatrice Aloysia Weber, qu'il espérait épouser. Prétextant son trop long exil, elle l'avait éconduit de manière humiliante.

Il revenait aujourd'hui au point de départ, de nouveau valet soumis au joug du prince-archevêque de Salz­bourg, le comte Hieronymus Colloredo, un tyran au coeur sec qu'il appelait «le grand mufti».

Wolfgang se réduisait-il à présent à un médiocre fabricant de musique légère, destinée à distraire Son Éminence et la haute société ?

Non, car voyages et épreuves l'avaient mûri. Il gar­dait entière confiance en ses possibilités créatrices, après tant d'heures passées à maîtriser tous les styles et, selon son expression, à «se fourrer dans la musique». Meurtri, il ne baisserait pas les bras et prouverait sa valeur.

Et puis sa cousinette délurée, la Bäsle, mettrait de la gaieté chez les Mozart, où l'absence d'Anna-Maria pesait si lourd. Goûtant fort les jeux de mots scabreux et les plaisanteries scatologiques, comme la défunte et Wolfgang, elle l'avait accompagné pendant la dernière partie de son trajet et comptait dissiper la tristesse qui préludait à ces retrouvailles.

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