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Liste des extraits

1918 : Naît le 18 juillet à Mvezo dans le Transkei (actuel Cap-Oriental), issu d'une famille royale Thembu chez les Xhosas.

1925 : Surnommé "Nelson" par un de ses professeurs blancs.

1930 : Confié au Régent Jongintaba Dalindyebo après la mort de son père.

1943 : Devient membre de l'African National Congress (ANC). L'année suivante, il crée la ligue de la jeunesse de l'ANC avec Oliver Tambo et Walter Sisulu.

1944 : Epouse Evelyn Mase dont il aura quatre enfants (l'un d'entre eux meurt en bas âge)

1952 : Ouvre le premier cabinet d'avocats noirs en Afrique du Sud avec Oliver Tambo. Elu vice-président de l'ANC, il commence une campagne de désobéissance civile.

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Né en 1946 à King William's Town dans la région du Eastern Cape, Stephen Bantu Biko connaît très tôt la cruauté de l'apartheid. Alors qu'il n'a que cinq ans, son père Mzimkhayi est tué par un policier blanc lors d'une manifestation. Sa vie change de direction et son sentiment de révolte le pousse dans le militantisme. Ses études en pâtissent. Elles sont marquées par des expulsions répétées. Néanmoins, il réussit à entrer à l'université de Durban où il s'inscrit à la faculté de médecine dans une filière réservée aux "non-Blancs". Esprit rebelle, il décide de créer l'Organisation des étudiants sud-africains (The South African Students Organisation - SASO). Fortement inspiré par la non-violence de Gandhi et la religion chrétienne, il élabore son propre concept : la Conscience noire (Black consciousness).

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Le 12 septembre 1977, Steve Biko meurt dans sa cellule. Il a trente et un ans. Son corps est couvert de blessures et d'ecchymoses, preuves qu'il a été torturé.

Arrêté quelques jours plus tôt pour s'être éloigné de la zone dans laquelle il est assigné à résidence, il est amené dans les locaux de la police de sécurité. Roué de coups et enchaîné, il est ensuite abandonné, seul et sans soins médicaux. Quand les autorités se rendent compte de la gravité de son état de santé, au lieu de l'envoyer en urgence à l'hôpital le plus proche, les policiers le jettent à l'arrière d'une jeep et roulent à toute vitesse de Port Elizabeth à Pretoria, soit une distance de mille deux cents kilomètres. Il est complètement nu sur le plancher et sa tête cogne les parois du véhicule à chaque tournant. A l'arrivée, il est de nouveau jeté dans une cellule. Il y décède de ses blessures, le lendemain.

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Mandela est enterré dans son village de Qunu, près de ses ancêtres.

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En ces temps d'internet et de réseaux sociaux, la nouvelle a vite fait le tour du monde. Des hommages affluent de partout : "Avec la mort de Nelson Mandela, c'est une grande voix de l'Afrique du Sud qui s'éteint", "Le monde est en deuil. Mandela a changé bien plus que l'Afrique du Sud. Il a accéléré le cours du monde.", "Une source d'inspiration", "Il nous a appris à pardonner". Dans beaucoup de pays, un deuil national est décrété pendant plusieurs jours et les drapeaux sont en berne.

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Le 5 décembre 2013, Mandela s'éteint dans sa maison de Johannesburg. C'est la consternation. On le savait très âgé (95 ans) et malade, mais sa disparation est difficile à accepter. Le lendemain, les radios sud-africaines diffusent des témoignages toute la journée. Chacun veut partager son émotion, évoquer ses souvenirs et exprimer sa tristesse. Déjà, une foule se presse devant sa maison. Les gens vont déposes des bouquets de fleurs, des lettres, des petits objets personnels, allumer des bougies. On voit même des jouets que des enfants ont apportés. De nombreuses personnes inscrivent des messages et les accrochent à la barrière. Non loin, des groupes chantent et dansent, reprenant les refrains de l'époque de la lutte contre l'apartheid.

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De grand progrès ont été accomplis. L'Afrique du Sud d'aujourd'hui n'est pas celle d'hier. La démocratie ouvre toutes sortes de possibilités dans un pays en pleine transition, en pleine transformation. Tout bouge. Une énergie, un dynamisme incroyables imprègnent la vie. Mais il reste encore beaucoup à faire. Et au fut et à mesure que la vie quotidienne s'installe et que les préoccupations du moment prennent le dessus, les souvenirs de la lutte pour l'émancipation s'estompent. Cependant, une chose est certaine : l'héritage de Mandela restera toujours enraciné au plus profond de l'âme sud-africaine.

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Ce n'est encore qu'un rêve. Comme l'arc-en-ciel qu'on ne peut pas toucher et qui pourtant fascine par sa pureté. Les blessures du passé ne disparaissent pas en quelques années, il faut du temps pour qu'elles cicatrisent. La majorité de la population continue de vivre dans la pauvreté. Comment redresser son niveau de vie et répondre aux immenses attentes que la fin de l'apartheid a engendrées ? Construire des logements, réformer le système éducatif, améliorer les services sanitaires et créer des emplois sont des priorités. Il faut aussi réduire le taux de la criminalité et enrayer l'épidémie du sida. Ce sont là quelques-uns des nombreux défis auxquels les dirigeants de l'Afrique du Sud sont confrontés.

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Aujourd'hui, avec onze langues nationales et une population de toutes les couleurs, l'Afrique du Sud aspire à devenir une "nation-arc-en-ciel", un pays où les gens d'origines diverses vivent ensemble sans division raciale, anciens et anciennes victimes se côtoyant parfois. Ce qui compte, c'est la diversité, les traits communs et non les différences.

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Pour Mandela, qui est resté pendant deux mandats à la tête de son pays, le combat contre les positions radicales des unes et des autres n'est pas terminé. Si l'Afrique du Sud a conquis le droit d'exister en tant que nation à part entière, riche de toutes ses composantes, les objectifs ne sont toujours pas atteints. "En réalité, nous ne sommes pas encore libres, a-t-il dit quand il est sorti de prison. Nous avons juste conquis la liberté d'être libres, le droit de ne plus être opprimés. Nous n'avons pas atteint la dernière étape de notre voyage, mais la première sur une voie plus ardue."

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