Commentaires de livres faits par Nezumisoma
Extraits de livres par Nezumisoma
Commentaires de livres appréciés par Nezumisoma
Extraits de livres appréciés par Nezumisoma
Dans leurs débats, les membres de la Société des frontières de la science utilisaient l'abréviation SF, non pas pour science-fiction, mais parce qu'elle renvoyait aux initiales des mots "sniper" et "fermier". Ces mots faisaient référence à deux hypothèses en lien avec la nature des lois de l'univers.
L'hypothèse du sniper était la suivante : un tireur d'élite de génie s'amuse à mitrailler une cible dans laquelle chaque impact de balle se situe à une distance précise de dix centimètres l'un de l'autre. Imaginons que sur la surface même de la cible vivent des créatures intelligentes en deux dimensions. Les honorables scientifiques de cette étranges espèce mènent une étude qui les conduit à édicter une loi fondamentale : dans l'univers, il y a un trou tous les dix centimètres. Les créatures prennent la distraction du sniper pour un principe invariable de l'univers.
L'hypothèse du fermier, elle, tient du roman d'épouvante: [...]"
La divination pratiquée par tous les peuples anciens reposait principalement sur une observation précise de la nature dont ils déchiffraient et interprétaient certains phénomènes comme le vol des oiseaux, la couleur du ciel au couchant ou la position des astres. Puis au fil du temps, des techniques de divination plus spécifiques se sont développées. Les hommes ont utilisé des objets ou des éléments du quotidien comme support à la divination tel que les osselets, les cendres, la fumée, le marc de café, l’écriture, les miroirs, les taches d'encre… Ainsi ces outils permettaient à l'homme de solliciter à volonté des réponses à ces questions.
Si de nos jours beaucoup de ces mancies ont disparu, certaines d'entre elles ont pu traversé les âges parce qu'elles ont été préservées dans nos campagnes. Les gens qui y vivent sont en relation plus étroite avec la nature que dans les ville et perpétuent les traditions et les croyances.
- Nân.
- Pas même une assurance-vie?
- Pas à ma connaissance, fit Joey. Vous comprenez maintenant pourquoi je suis aussi... je ne sais pas, abasourdie. Qu'il ai tenté de me tuer, ça n'a pas de sens. S'il voulait divorcer, il n'avait qu'à le dire.
Elle demanda à Stranahan ce qu'il ferait à sa place.
- Je commencerais par enlever mon alliance, lui dit-il.
Joey, penaude, retira la bague de platine de son doigt et referma sa paume dessus.
- Et ensuite, quoi?
- J'irais trouver les flics direct, fit Stranahan, se demandant quels autres choix elle pouvait bien envisager.
Il choisit de ne pas poser la question à Joey, apaisée semblait-il par la brise naissante.
- Vous souriez. Bonne chose, lui dit-il.
- Parce que c'est mouillé et que ça chatouille.
- Qu'es-ce qui vous chatouille?
- Je vous en prie, Mick, dites-moi que c'est le chien.
Stranahan jeta un coup d’œil sous la table.
- Cross, tu es un très vilain garçon, fit-il en tendant la main vers le collier du doberman.
- Je crois qu'il m'aime bien, dit Joey en pouffant avec amertume. Ils sont tous comme ça au début."