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Il entraîna toute une génération dans des campagnes et des batailles de plus en plus meurtrières. Il n'avait pas peur de la guerre. De ce militaire de formation, elle était le métier. Les témoignages abondent sur son courage personnel au cœur de l'action. Très souvent en première ligne, conduisant des assauts en plusieurs occasions, il fut trois fois blessé, mais sans gravité : à la tête, au siège de Toulon (1793), au talon, devant Ratisbonne (1809), et à la jambe, à Essling ou Wagram (1809). Il subit encore une forte commotion provoquée par le vent d'un boulet à Saint-Jean-d'Acre (1799)15. Méprisant le danger, il ne tolérait pas la peur chez les autres. « La mort n'est rien, mais vivre vaincu et sans gloire, c'est mourir tous les jours », disait-il. Il considérait que la plus belle fin serait pour lui d'être frappé par un boulet. Mais il ajoutait : « Je mourrai dans mon lit, comme un sacré con16. »

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Comme tous les chefs de guerre, il eut donc une attitude personnelle ambiguë à l'égard des conséquences humaines de ses décisions. Il serait étonnant... de s'en étonner. La guerre faisait partie de ses moyens d'imposer sa politique et son « système ». Bénéficiant d'un outil militaire de premier plan, il en usa presque sans retenue.

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Pour parvenir et pour se maintenir, il dut faire preuve d'habileté, rechercher l'adhésion de certaines élites et provoquer celle d'une large frange de la population. Au-delà de ses préférences idéologiques, il déploya des qualités personnelles que n'auraient pas reniées ces chefs des « principautés civiles » décrits par Nicolas Machiavel.

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Il travaillait beaucoup sur tous les sujets sans en négliger aucun, entrant souvent dans le détail des innombrables dossiers qui transitaient par son cabinet. Il calligraphiait mal, prenait quelquefois un mot pour un autre mais dictait bien ce qu'il voulait écrire, parfois à plusieurs secrétaires en même temps. Il inspira l'adulation, l'enthousiasme, la crainte, la détestation ou la haine, jamais l'indifférence et encore moins le mépris. Il pouvait se montrer généreux ou impitoyable. Il ne disgraciait ses collaborateurs qu'avec peine, toujours en évitant l'humiliation et en accompagnant leur départ de quelques « douceurs ». Il se faisait mal aux têtes nouvelles. Il se maria deux fois, eut un fils légitime et au moins deux bâtards qu'il ne renia pas.

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Des milliers de livres et des centaines de milliers de pages, témoignages sur le vif ou reconstitués, résultats de deux siècles de recherches, de visions froides ou romanesques ou épiques, de grande Histoire et de petites histoires, de monographies et de synthèses font de l'« homme Napoléon1 » le personnage historique qui a été le plus étudié, sondé et disséqué de son vivant comme après sa mort. Du moment où il fut chef d'État, on connaît son emploi du temps au jour le jour, le nombre de chapeaux que lui confectionna Poupart (entre cent soixante et cent soixante-dix) ou de culottes qu'il emporta à Sainte-Hélène (dix-neuf), la couleur de ses yeux (gris-bleu) et de ses cheveux (châtains), sa taille (entre 1,68 et 1,69 m) et mille autres détails encore. On sait que son sourire conquérait jusqu'à ceux qui ne l'aimaient pas ; que sa voix pouvait être douce puis impérieuse ; qu'il savait feindre la colère et pouvait se laisser parfois déborder par elle.

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