Extraits

- Je fait ce que je veux, quand je veux. Je me fiche de ce que les autres pensent de moi.

- Ca a l'air sympa . Hélas, la vie n'est pas ainsi.

- Mais c'est toi qui dois décider de la vie que tu veux mener, ma belle.

"Âllo le paradis ? C'est Dean DiLaurentis. Merci de m'avoir laissé entrer"

– On est arrivés à Boston et je me suis rendu compte que j’avais oublié mon portefeuille. Alors on a dû revenir, et maintenant…

Logan s’arrête en dérapant brusquement, à la manière d’un personnage de dessin animé.

– Euh…

Il balaye la salle de bains du regard. Ses yeux s’arrêtent sur son pantalon suspendu au porte-serviettes, puis sur la baignoire, où je barbote paisiblement dans un nuage de bulles à la fraise. Puis il regarde Winston.

– Mec, je m’exclame. Ce n’est pas ce que tu crois.

– Non, non, non, je ne veux pas savoir ! crie Logan en levant les mains en l’air et en reculant, comme s’il venait d’entrer dans la tanière d’un ours.

Il s’arrête, saisit son pantalon, puis il continue sa marche arrière. Son regard se pose de nouveau sur le godemiché rose qui est à cinq centimètres de ma main.

– Je te promets que ce n’est pas…

– Je ne veux rien savoir !

Il se dépêche de claquer la porte derrière lui. J’entends ses pas s’éloigner vers l’escalier, revenir vers la salle de bains.

– Écoute, je vais dormir chez Gracie ce soir. Comme ça, tu pourras… euh… finir ce que tu… ce que tu fais.

Putain.

– Je n’ai jamais aimé ce garçon, marmonne-t-il, et pour une fois, nous sommes d’accord.

Allie finit d’avaler sa bouchée de purée avant de protester.

– Oh, ce n’est pas vrai. Vous vous êtes toujours bien entendus quand on venait te voir.

Son père rigole, voyez-vous ça, il sait rire ! Je ne l’aurais jamais deviné.

– C’était ton copain, je n’avais pas le choix. Maintenant que vous n’êtes plus ensemble, je ne suis plus obligé de faire comme si je l’appréciais.

Je couvre ma bouche avec ma serviette pour rire.

– Il était toujours en quête d’affection, poursuit monsieur Hayes.

Je n’aimais pas sa façon de te regarder.

– Ah, et comment me regardait-il ? demande Allie d’une voix lasse.

– Comme si tu étais tout son univers.

– Et c’est une mauvaise chose ?

– Bien sûr. Personne ne devrait être l’univers de l’autre. C’est malsain, AJ. Si toute ta vie tourne autour d’une chose – d’une personne – qu’est-ce que tu vas faire quand cette personne ne sera plus là ? Absolument rien. C’est malsain, répète-t-il.

Joe Hayes a une approche très pratique des choses, je suis impressionné.

La bouche d’Allie effleure ma mâchoire, puis elle lâche ma main.

– Il faut que j’y aille avant que quelqu’un me voie ici. La troisième période va bientôt finir.

– Est-ce que tu as vu le score avant de venir me voir ?

– Je crois que vous étiez à égalité.

Merde. Avec un peu de chance, mes gars réussiront à prendre le dessus parce que j’en ai ras le bol de perdre.

Et pour être honnête, j’en ai assez de me cacher de tout le monde, aussi. Au début, je trouvais excitant de coucher avec Allie dans le dos de nos amis, mais ce n’est plus le cas. Lorsqu’elle est arrivée chez Malone l’autre soir, dans sa tenue sexy, j’avais envie de lui rouler une énorme pelle devant tout le monde. C’était super-dur de faire comme si sa présence me laissait indifférent, et j’en ai marre de lui écrire pour des plans cul rapides et de mentir à mes amis à propos d’où je vais.

– Je ne sais pas… Je suis foutu, mec. J’ai baisé avec une meuf, l’autre soir, et maintenant je n’arrive pas à me la sortir de la tête.

– Tu déconnes.

– Non, c’est vrai.

Beau continue de me dévisager, bouche bée.

– Tu crois que ça me plaît ? je m’exclame. Crois-moi, mec, je n’ai absolument pas besoin de ça en ce moment, je dis avant de boire une gorgée. Eh, tu sais Twilight ?

– Je te demande pardon ? répond-il en clignant plusieurs fois des yeux.

–  Twilight . Le bouquin sur les vampires.

Il m’étudie d’un air soucieux.

– Et alors ?

– Ben, tu sais, la manière dont le sang de Bella est spécial pour Edward, qu’il le fait bander dès qu’il est près d’elle ?

– Tu te fous de ma gueule, là ?

J’ignore sa remarque indignée.

– Tu crois que ça peut arriver dans la vraie vie ? Avec les phéromones et toutes ces conneries ? Est-ce que c’est une théorie débile qu’a inventée un psychopathe pour justifier son attirance pour sa mère ? Ou est-ce qu’il y a une raison biologique qui explique qu’on est attiré par certaines personnes ? Comme dans cette foutue série, Edward la désire sur un plan biologique, non ?

– Tu es vraiment en train de parler de Twilight avec moi ?

Mon Dieu, oui. C’est à ça que m’a réduit Allie, à un pauvre loser pathétique qui va dans un bar et oblige son pote à rejoindre un fan-club de Twilight .

Nous sommes vendredi soir, et je suis étendu sur le canapé, une bière à la main, regardant deux blondes – très chaudes et très nues – se rouler des pelles devant moi. Ma vie est géniale.

– C’est la plus belle soirée de ma vie, je marmonne sans les quitter des yeux.

- Tes Hurricanes ? répète-t-il en souriant. Mec, avoue-le, tu es amoureux de ces gamins.

- Va te faire foutre, c'est juste que je m'éclate à...

- Vous allez partir tout de suite, vous deux ! s'exclame Wellsy d'une voix exaspérée.

- Tu me fous dehors ? demande Garrett sur un ton triste.

- Je suis désolé, chéri. Je t'aime de tout mon coeur, mais il faut qu'on parle entre filles, et a priori tu n'as pas de vagin. Donc, il faut que tu parte. Et toi aussi, Dean, dit-elle en me fusillant du regard.

Je n'ai aucune envie de me disputer avec Wellsy. Elle veut qu'on parte, donc nous partons.

- Mec, on t'a déjà dit que tu ressemblais à Samuel L. Jackson ? demande Dean, m'ôtant les mots de la bouche.

- Aaah, ouais, parce qu'entre Noirs on se ressemble tous, c'est ça ? rétorque Roy en avançant vers Dean.

Je regarde Dillon d'un air paniqué, car le regarde de Roy est terrifiant.

- Et après, quoi ? Tu vas me dire que je n'ai rien à faire avec cette jolie nana blanche ? C'est ça que tu vas me dire ?

Dean n'a pas l'air inquiet le moins du monde.

- Ouais, tu m'as compris, mec. Je suis un gros raciste. dit-il en secouant la tête avec un air incrédule. C'est dingue, tu lui ressemble comme deux gouttes d'eau !

Je suis à deux doigts de plaquer ma main sur la bouche de Dean avant que ce géant ne lui brise la nuque en deux, mais à ma grande surprise, Roy sourit jusqu'aux oreilles.

- Je déconne, mec, on me le dit tout le temps. J'ai gagné dix mille dollars l'été dernier à un concours d'imitation de célébrités. J'ai eu le premier prix pour Sam Jackson. J'ai fait le monologue de Peur Bleue, celui juste avant que le requin ne le chope.

- Mec, tu ne croiras jamais ce qui s’est passé !

Tout à coup, Allie sort de la baignoire et elle plonge derrière la porte en mettant de l’eau partout. Une seconde plus tard, Logan déboule dans la salle de bains.

- On est arrivés à Boston et je me suis rendu compte que j’avais oublié mon portefeuille. Alors on a dû revenir, et maintenant…

Logan s’arrête en dérapant brusquement, à la manière d’un personnage de dessin animé.

- Euh…

Il balaye la salle de bains du regard. Ses yeux s’arrêtent sur son pantalon suspendu au porte-serviettes, puis sur la baignoire, où je barbote paisiblement dans un nuage de bulles à la fraise. Puis il regarde Winston.

- Mec, je m’exclame. Ce n’est pas ce que tu crois.

- Non, non, non, je ne veux pas savoir ! crie Logan en levant les mains en l’air et en reculant, comme s’il venait d’entrer dans la tanière d’un ours.

Il s’arrête, saisit son pantalon, puis il continue sa marche arrière. Son regard se pose de nouveau sur le godemiché rose qui est à cinq centimètres de ma main.

- Je te promets que ce n’est pas…

- Je ne veux rien savoir !

Il se dépêche de claquer la porte derrière lui. J’entends ses pas s’éloigner vers l’escalier, revenir vers la salle de bains.

- Écoute, je vais dormir chez Gracie ce soir. Comme ça, tu pourras… euh… finir ce que tu… ce que tu fais.

Putain.

J’attends d’entendre la porte d’entrée claquer avant de m’adresser à Allie.

- Tu t’es planquée ? Tu es sérieuse ?

- Je suis désolée, dit-elle en avançant timidement.

- Tu peux garder tes excuses, poupée. Tu te rends compte de ce que tu viens de faire ? je demande en la fusillant du regard. Mon meilleur ami va croire que j’aime m’enfoncer des godes dans le cul !